Pas toujours facile de bien choisir ses rosiers. Les fleurs paraissent toutes si belles chez le pépiniériste… Il est important d’avoir quelques repères pour s’y retrouver parmi les produits proposés.
Des labels existent pour vous aider à choisir des rosiers robustes. La norme allemande ADR garantit des rosiers d’une grande beauté, à la floraison abondante, et surtout résistants quasiment à toutes les épreuves : froid, maladies et rongeurs. Vous les trouverez chez les distributeurs du rosiériste allemand Kordes ou des pépinières Globe Planter.
Il existe d’autres labels, comme AARS, qui proposent de bons produits. Faites également confiance aux spécialistes qui, faute de moyens financiers, ne postulent pas au label ADR mais proposent néanmoins des produits de grande qualité : Michel Adam à Liffré près de Rennes, les pépinières André Eve spécialiste de roses anciennes, le créateur David Austin…
Pensez aussi à orienter vos recherches dans la gamme des rosiers centenaires : ils ont fait la preuve de leur résistance sur le terrain.
L’achat ne fait pas tout…
Un rosier qualifié non sensible à l’oïdium peut s’y avérer sensible chez vous si vous habitez une région humide. Tenez bien compte de votre climat lors de votre choix. Dans tous les cas, n’hésitez pas à demander l’avis des professionnels.
Une fois votre choix arrêté, plantez vos rosiers dans un endroit bien ensoleillé et aéré. Préférez une terre pas trop humide et bien structurée. Laissez de l’espace entre chaque plant afin de ventiler son feuillage.
N’enrichissez pas une terre déjà riche
Évitez tout excès d’engrais riche en azote qui développe les maladies et attire les ravageurs. Préférez le compost avec un apport tous les 2-3 ans en sol pauvre. Ne mettez rien sur les sols riches.
Paillez toujours les pieds de vos rosiers avec des feuilles mortes ou du broyat de branches bien sèches. Leur décomposition suffit pour nourrir vos plants. Plantez des vivaces à leurs pieds : nepetas, alchémille ou géranium vivaces… pour attirer les insectes auxiliaires gourmands en pucerons !
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M.-C. H.
Crédit photo : La Plante du Mois
Le problème typique des rosiers qui dépérissent, c’est souvent l’espacement insuffisant entre les rameaux. Personnellement, je tutorie chaque rameau de façon à ce qu’ils restent écartés du centre. Une question d’aérat
Autre cause : un rempotage dans un sol très différent du précédent. La plante peut développer un stress et dépérit. Si ce n’est déjà fait, mieux vaut planter en conservant le pot plastique et ce qu’il xotient. Ainsi, la plante a le temps de s’habituer. Je ne prétends pas que c’est ce que vous n’auriez pas fait, mais c’est une informtion qui peut intéresser d’autres amateurs de rosiers.