Habenaria Grandiforiformis, l’orchidée Chikarkanda, est une fabuleuse orchidacée originaire d’Inde où elle pousse à l’état sauvage dans les prairies de haute altitude, décrite pour la première fois en 1932 par Charles McCann et Ethelbert Blatter.
Habenaria Grandiforiformis est une orchidée très rare qui a la particularité de produire des fleurs blanches à la forme angélique. Elle fait partie du genre d’orchidées terrestres Habenaria qui compte environ 600 espèces.
Nom latin : Habenaria Grandiforiformis Blatt. & McCann
Nom commun : Chikarkanda, Chichurkanda, Angel orchid
Famille : Orchidaceae
Type : orchidée terrestre à tubercule
Origine : Inde
Hauteur : 12 cm
Port : dressé
Floraison : juin à juillet
Couleur des fleurs : blanche
Plantation : début du printemps
Exposition : ombre
Rusticité : non rustique
Sol : pauvre et bien drainé (sable de rivière + paillis de feuilles + vermiculite)
Utilisation : pot
Herbe tubéreuse terrestre, les tiges de l’orchidée Chikarkanda émergent de son tubercule souterrain et solitaire. Chaque orchidée peut ainsi être pourvue de plusieurs tiges florifères, généralement pas plus de cinq. Variété naine, elle ne dépasse généralement pas les 12 cm de haut, et chacune de ses tiges porte 1 à 4 fleurs en grappes terminales.
Une floraison qui survient entre les mois de juin et de juillet, ce qui correspond au début des moussons en Inde. Chaque fleur est alors pourvue de pétales bilobés blancs dont la forme rappelle celle d’un ange encapuchonné en lévitation.
Au moment de sa période de croissance, Habenaria Grandiforiformis produit une unique feuille, généralement simple et cordiforme (en forme de cœur), radicale et qui repose à plat sur le sol.
Cette orchidée angélique doit être installée dans un substrat bien drainant, composé d’un mélange à :
Habenaria Grandiforiformis a besoin d’un environnement tempéré, et d’une situation ombragée. Par ailleurs, l’espace doit bénéficier d’une excellente ventilation.
Très rare, l’orchidée Chikarkanda est généralement commercialisée sous la forme de tubercules.
À noter : tiges et feuilles sèchent et disparaissent complètement après la floraison, et il ne reste alors plus que le tubercule. À la fin de l’hiver, de nouvelles pousses recommencent alors à émerger du pot.
À l’état sauvage, l’orchidée angélique pousse dans les sols pauvres en nutriments. Elle ne demande donc pas à être nourrie comme les orchidées épiphytes. Mieux vaut ici lui apporter un engrais à libération lente que vous mélangerez à son substrat au printemps. Aucun apport d’engrais supplémentaire n’est ensuite nécessaire jusqu’à l’année suivante.
Durant toute la période de croissance, c’est-à-dire du printemps jusqu’à l’automne, veillez à arroser régulièrement l’orchidée Chikarkanda. Au printemps, arrosez votre orchidée à raison d’un apport d’eau toutes les deux semaines. En été, augmentez la fréquence de vos arrosages à raison d’une ou deux fois par semaine (en fonction des besoins). À partir du moment où les températures diurnes commencent à baisser, réduisez vos apports en eau à raison d’un tous les quinze jours. Durant la période hivernale, stopper vos arrosages. Attention toutefois, le substrat ne doit jamais complètement se dessécher, même durant l’hiver. Vous pouvez donc périodiquement arroser la plante, en veillant à laisser la terre sécher en surface entre deux apports d’eau.
Habenaria grandifloriformis était autrefois utilisé en médecine Ayurvédique pour traiter la « débilité générale ». Le tubercule de l’orchidée Chikarkanda était alors réduit en poudre puis mélangé avec du lait avant d’être administré. Aucune recherche médicale n’a jamais attesté des potentielles vertus thérapeutiques de cette plante qui ne doit pas être consommée !
Photos : Dinesh Valke