Que faut-il savoir avant d’adopter un furet ?

Vous avez envie d’adopter un furet, mais vous hésitez encore… Vous avez raison, car accueillir ce petit mustélidé n’est pas une décision à prendre à la légère. En effet, cet hyper actif dont l’espérance de vie est de 10 ans a besoin de beaucoup d’attention. Et contrairement au chat ou au chien, il demande de la surveillance.

Que faut-il savoir pour adopter un furet ? Découvrez les réponses dans cet article.

6 choses à savoir avant d’accueillir un furet

Accueillir un furet demande de la patience et un investissement personnel important et cela pour différentes raisons.

Toute une éducation à faire :

Le furet est un petit mammifère adorable, mais il est vif, particulièrement têtu et toujours à l’affût d’une bêtise. Et plus précisément, il adore fouiner et bouger les objets de leur place. Par conséquent, son éducation doit commencer dès son plus jeune âge. Ajoutons que tout comme le chiot, le fureton a tendance à mordiller et que contrairement au chat, l’utilisation d’un bac à litière pour faire ses besoins n’est pas naturelle pour lui. Très sensible, l’éducation positive qui consiste à récompenser les bons comportements en ignorant les mauvais est parfaite pour l’éduquer durablement.

Une cage sécurisée :

Particulièrement malin et rusé, la cage du furet doit avoir un système de fermeture très efficace pour éviter les sorties sans surveillance. De plus, il faut la choisir plus haute que large, avec des étages et des barreaux les moins espacés possible. En effet, cet agencement permet à l’espiègle furet de se défouler sans se blesser.

Des moments de liberté pour son bien-être :

Le furet est un grand dormeur, mais lorsqu’il est réveillé, il a besoin de vivre en dehors de sa cage. Adopter un furet c’est accepter de lui consacrer chaque jour du temps pour jouer et le câliner. Grégaire, il a vraiment besoin d’interaction avec des congénères, les animaux de la maison (hormis les rongeurs) ou son maître pour être heureux. Les premiers jours, il faut laisser le furet en liberté dans une seule pièce puis progressivement augmenter son périmètre, tout en le surveillant.

Une alimentation spécifique :

Le furet est un carnivore strict. C’est-à-dire que son système digestif n’est pas adapté pour manger autre chose. Par conséquent, sa nourriture doit être riche en protéines animales. Vous pouvez opter pour des croquettes spéciales furet ou pour de la viande fraîche. D’où l’importance de ne pas le faire côtoyer les rongeurs éventuels de la maison.

Une odeur particulière :

Le furet dégage une odeur musquée qui ne convient pas à tout le monde. Elle est due au sébum qui protège son pelage et aux sécrétions de ses glandes anales.

Le coût d’un furet :

Selon la couleur (albinos, putoisé ou angora), le furet coute entre 50 et 400 euros et l’équipement de départ (cage, nourriture, litière, etc.) 200 euros en moyenne. Le budget pour subvenir aux besoins du furet se situe entre 30 et 60 euros par mois.

Où adopter un furet ?

Vous pouvez acquérir un furet en animalerie ou dans un refuge bien sûr, mais si vous êtes un néophyte, il est plus sage d’aller le choisir chez un éleveur passionné. Vous pourrez ainsi visiter les locaux, voir les parents, poser des questions et choisir un fureton sociabilisé. Lors de votre premier contact, inspectez son pelage. Il doit être propre et brillant. Vérifiez que ses yeux, ses oreilles et son nez ne coulent pas. Le cédant doit vous remettre une attestation de vente et un document avec des conseils pour prendre soin de votre animal.

Petite astuce 💡:  les furets albinos naissent souvent sourds. Frappez dans vos mains pour vous voir s’il réagit.

Quelles obligations pour adopter un furet ?

Il n’y a ni déclaration à faire ni certificat de capacité à passer pour détenir un furet. En effet, le furet provient d’élevages professionnels ou amateurs. Par conséquent, il est considéré comme un NAC domestiqué dont le caractère génétique est fiable. La seule obligation est de le faire identifier par puce électronique. De plus, il est fortement recommandé de le vacciner contre la Rage et la maladie de Carré. Toutes ces informations figureront sur le Passeport de santé de l’animal, seul document légal pour voyager dans toute l’Union européenne.