Le brachycome (souvent écrit brachyscome ) est une vivace légère originaire d’Australie, le plus souvent cultivée comme annuelle sous nos climats. Ultra-florifère, peu exigeante, elle couvre balconnières, suspensions et bordures d’un nuage de petites « marguerites » bleues, mauves, roses ou blanches, du printemps aux premiers froids. Sobre en eau, résistante au vent et à la chaleur, c’est une plante idéale pour les jardiniers pressés qui veulent des compositions durables, colorées, et quasi sans entretien.
Le saviez-vous ? Le nom vient du grec brachys (« court ») et kome (« chevelure »), en référence aux aigrettes courtes des fruits. Dans son habitat naturel, il colonise des sols sableux et rocailleux, d’où sa très bonne tolérance à la sécheresse. On l’appelle aussi « marguerite australienne », tant ses capitules rappellent de mini-aster. Plante « débutant-friendly » : elle pardonne les oublis d’arrosage si le drainage est impeccable. Caractéristiques du brachycome Nom scientifique : Brachyscome iberidifolia (espèce la plus courante), autres espèces : B. multifida , B. angustifolia Famille : Astéracées Type : vivace herbacée souvent cultivée en annuelle Hauteur : 20 à 30 cm ; en pot, port arrondi à légèrement retombant Exposition : plein soleil, lumière abondante Sol : léger, drainant, plutôt pauvre à ordinaire Floraison : de mai à octobre Couleurs : bleu lavande, mauve, rose, blanc, violet, cœur jaune Feuillage : fin, très découpé, vert tendre Rusticité : faible (≈ 0 °C) ; à protéger du gel Où planter le brachycome ? Placez-le au soleil , dans un sol léger et drainant. En pleine terre, il convient parfaitement à l’avant des massifs, aux bordures et rocailles. En pot, il forme des coussins fleuris très réguliers et se marie à merveille avec d’autres annuelles de balcon.
En massif/bordure : coussin fleuri pour souligner cheminements et plates-bandes. En bac/suspension : port sphérique à retombant, idéal pour balcon et terrasse. Associations gagnantes : lobélias, bidens, verveines, calibrachoas, némésias, géraniums (pélargoniums) et feuillages gris (helichrysum, armoises naines). Plantation Période : d’avril à mai, après tout risque de gelées. Substrat : terreau léger mixé à 20–30 % de sable ou perlite ; au jardin, allégez les terres lourdes. Drainage : couche de billes d’argile ou graviers au fond des contenants. Espacement : 25 à 30 cm entre plants pour un bon étalement. Arrosage de départ : copieux à la plantation, puis laissez sécher légèrement entre deux apports. Astuce semis : semez à chaud (18–20 °C) de février à mars. Repiquez en godets quand les plantules sont manipulables, puis plantez en mai.
Multiplication : Semis : février–avril à 18–20 °C ; levée en 2–3 semaines ; repiquage en godets, plantation en mai. Boutures herbacées : en été, segments non fleuris de 5–8 cm dans un substrat léger et humide ; enracinement rapide. Division : possible au printemps sur des touffes âgées conservées hors gel. Brachycome iberidifolia en pot
Entretien facile Arrosage : régulier mais modéré en pot (laisser sécher en surface) ; en pleine terre, souvent inutile une fois installé. Nourrissage : une dose mensuelle d’engrais liquide « plantes fleuries » en jardinière prolonge la floraison. Taille/soins : « deadheading » (ôter les fleurs fanées) et pincements légers stimulent la ramification. Rempotage : annuel ou bisannuel au printemps pour maintenir vigueur et compacité. Hivernage : non rustique ; à l’abri du gel lumineux et frais (5–10 °C) si vous tentez de le conserver. Erreurs fréquentes : Trop d’eau : racines asphyxiées, jaunissement, fonte du collet. Manque de lumière : tiges filantes, floraison clairsemée. Terre lourde non amendée : stagnation d’eau et pourriture. Engrais trop azoté : beaucoup de feuilles, peu de fleurs. Oublier de supprimer les fleurs fanées : la floraison ralentit. Maladies et ravageurs : Pucerons : sur jeunes pousses en période sèche ; douche, savon noir si besoin. Araignées rouges : atmosphère trop sèche en chaleur ; brumisez les alentours (pas les fleurs), augmentez l’humidité. Pourritures racinaires : liées à l’excès d’eau ; corrigez drainage et rythme d’arrosage. FAQ – questions fréquentes : Le brachycome est-il rustique ? Peu rustique (≈ 0 °C). On le traite le plus souvent en annuelle. Convient-il à l’intérieur ? Non, il réclame plein soleil et air libre ; culture extérieure recommandée. Faut-il le tailler ? Pincements légers et suppression des fleurs fanées suffisent. Arrosage en pot ? Régulier mais parcimonieux ; laissez sécher en surface entre deux apports. Combien de temps fleurit-il ? 5 à 6 mois d’affilée, si exposition et drainage sont bons. Espèces et variétés intéressantes Brachyscome iberidifolia : espèce phare, nombreuses teintes du bleu au blanc, port compact. B. multifida : feuillage très découpé, tons pastel (bleu pâle, rose) ; excellente en rocaille. B. angustifolia : feuilles étroites, capitules mauves ; bonne tenue au soleil. ‘Blue Star’ : bleu clair lumineux, très florifère en suspension. ‘Magenta Delight’ : rose vif/fuchsia, effet tonique en balconnière. ‘Bravo White’ : blanc pur au cœur doré, parfait pour éclairer les compositions. Brachyscome angustifolia
Atouts au jardin : Floraison au long cours : de mai aux gelées sans pause notable. Port compact et net : idéal petits espaces, balconnières, potées. Sobriété en eau : bon comportement estival, supporte les oublis. Mellifère : attire abeilles et petits pollinisateurs. Facile : très peu de maladies, entretien minimal. Conseil malin En balconnière « zéro prise de tête », combinez brachycome , bidens et helichrysum au-dessus d’un lit de pouzzolane. Vous obtenez un ensemble lumineux, mellifère, très résistant au soleil et aux oublis d’arrosage, qui reste impeccable tout l’été. Ceci devrait vous plaire : Écrit par Jardiner Malin | La rédaction vous propose des conseils d'experts, une approche respectueuse de la nature, de beaux jardins et un potager fait de bons petits légumes cultivés au fil des saisons.