Le genévrier (Juniperus) est un conifère persistant très répandu dans les jardins pour sa rusticité, sa grande variété de formes et son faible entretien. On le trouve sous forme de buisson rampant, d’arbuste dressé ou de colonne étroite, avec un feuillage allant du vert profond au bleu argenté.
Facile à vivre, il s’adapte à de nombreux sols, tolère bien la sécheresse, le froid et même les embruns. Il est parfait pour les haies basses, les rocailles, les talus ou les pots. Certaines variétés produisent de petites baies aromatiques, utilisées notamment pour parfumer les plats ou… le gin.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Juniperus spp.
Famille : Cupressaceae
Type : Conifère
Exposition : Ensoleillée ou mi-ombre
Sol : Bien drainé, ordinaire
Taille : 1 à 3 mètres
Feuillage : Persistant
Floraison : Printemps
Rusticité : Excellente (jusqu’à –25 °C)
Le genévrier se plante idéalement à l’automne pour faciliter l’enracinement et donc la reprise au printemps.
Mais vous pourrez également planter au printemps en arrosant un peu plus au début.
Sachez que le genévrier tolère pratiquement tous les types de sols et se comporte aussi bien en milieu assez humide qu’en période de sécheresse. Mais il a besoin d’une terre bien drainé où l’eau ne stagne pas.
La croissance du genévrier est lente mais sa résistance aux maladies et à la sécheresse en font un arbuste idéal pour ceux qui ne veulent pas passer trop de temps au jardin.
L’entretien du genévrier est très facile car il ne réclame pratiquement aucun soin.
La taille n’est pas trop recommandé d’autant que ce qui fait la beauté du genévrier c’est son joli port naturel, qu’il soit en colonne ou étalé.
Si vous devez le tailler pour réduire ou équilibrer la ramure, faites-le au début de l’été et évitez de tailler trop près du tronc et préférez une taille légère plutôt qu’un fort rabattage.
Le genévrier peut tout à fait être taillé en bonsaï mais aussi être sujet à l’art topiaire, ce dernier ne craignant absolument pas d’être taillé selon la forme souhaitée.
Le genévrier perd-il ses feuilles en hiver ?
Faut-il le tailler ?
Le genévrier est-il toxique ?
Peut-on le cultiver en pot ?
Quel est son rythme de croissance ?
Originaire d’Inde et d’Asie, voici un conifère qui s’adapte aussi bien à la culture en terre qu’à la culture en bac, sur une terrasse ou un balcon.
Particulièrement apprécié pour son feuillage dense et sa belle écorce, le genévrier s’apprécie aussi bien pour sa grande résistance à tous les types de sol et qu’à la pollution.
Comptant un grand nombre de variétés et d’espèces, ce sont autant de formes et de feuillages différents qui s’offrent à vous pour décorer une bordure, une rocaille, couvrir le sol ou orner un bac sur votre terrasse par exemple.
On retrouve les baies de genévrier dans certains alcools comme le genièvre, naturellement, mais aussi le Gin, ou encore certaines bières. En cuisine on utilise aussi les baies pour parfumer les plats avec des notes poivrées.
Le genévrier commun (Juniperus communis) est l’un des rares conifères d’Europe dont les baies sont comestibles. Elles sont utilisées en cuisine (gibiers, marinades, choucroute) et dans la fabrication du gin.
En revanche, certaines espèces ornementales comme Juniperus sabina ou Juniperus oxycedrus contiennent des substances toxiques. Il est donc important de connaître l’espèce exacte avant de consommer quoi que ce soit.
Les baies de genévrier sont très appréciées en cuisine et présentent en outre de nombreux bienfaits et vertus sur la santé.
Au Moyen Age, la petite baie de genièvre était déjà largement utilisée par les médecins et depuis, rien n’a remis en question sa réputation. Ses vertus diurétiques, dépuratives, sudorifiques, stomachiques et toniques vantées par les pharmacologues des XVIIIe et XIXe siècles, sont aujourd’hui reconnues.
Attention, l’action diurétique du genévrier est très puissante et peut irriter les reins. Son usage prolongé ou trop abondant est donc à éviter.
Si les jeunes pousses de genévrier peuvent se manger en salade, associées à d’autres feuilles, c’est surtout les baies dont on se sert essentiellement en cuisine.
Elles sont indissociables de la choucroute (dont elles facilitent la digestion), parfument les gibiers, les pâtés, le jambon fumé et les courts-bouillons.
Le genièvre sert également à aromatiser certains alcools comme le gin et l’aquavit… à consommer avec modération, bien sûr !
Le genévrier a une croissance lente, inutile de l’utiliser pour vous cacher rapidement des regards indiscrets.
On peut considérer qu’il s’agit vraiment d’un conifère purement ornemental.
Photo © Yevgeniy