Physalis (coqueret) : bienfaits, vertus et utilisations

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Connu pour sa petite baie orangée enfermée dans une élégante lanterne végétale, le physalis – ou coqueret du Pérou (Physalis peruviana) – est à la fois un fruit comestible, décoratif et médicinal. Originaire d’Amérique du Sud, il est aujourd’hui cultivé dans les jardins comme plante ornementale et gourmande.

Les différents noms du physalis

• Coqueret du Pérou (le plus courant en Europe)
• Physalis (nom botanique)
• Amour en cage (en raison de sa capsule en forme de lanterne)
• Cerise de terre (au Canada)
• Golden berry ou cape gooseberry (dans les pays anglo-saxons)

Le saviez-vous ?

• Le physalis appartient à la même famille que la tomate et l’aubergine (Solanacées). Bien qu’il ressemble à une baie, il s’agit botaniquement d’une baie encapsulée unique en son genre.
• Etymologiquement, le nom « Physalis » est une dérivée du grec « phusalis » qui veut dire « vessie », en référence au calice gonflé de son fruit. Quant au nom « Alkékenge », il viendrait de l’ancien français « alquequange » qui   lui-même, puise ses racines dans l’arabe « al-kakang ».
• Le nom « coqueret » – qui fait penser à une crête de coq – évoque donc le calice rougeâtre renfermant le fruit.

Vertus et bienfaits du coqueret pour la santé 

Connue pour ses propriétés thérapeutiques, cette plante riche en antioxydants est une véritable source de carotène, provitamine A, vitamine E, phytostérols et de vitamine C.

A ce patrimoine naturel, s’ajoutent des complexes de vitamine B, un taux exceptionnel de phosphore évalué à 55% mais, une infime quantité de protéines.

> Vertus médicinales du coqueret

 1. Riche en antioxydants

• Contient des caroténoïdes (notamment la physaline), vitamine C et polyphénols
• Protège les cellules du stress oxydatif et du vieillissement prématuré

2. Renforce l’immunité

• Bonne teneur en vitamine C, stimulante pour les défenses naturelles
• Effet antiviral doux

3. Favorise la digestion

• Source de fibres douces qui soutiennent le transit intestinal
• Tonique doux du foie et dépuratif

4. Peu calorique

• Environ 53 kcal / 100 g, ce qui en fait un fruit léger et adapté à une alimentation saine

5. Propriétés anti-inflammatoires

• La physaline, un composé actif, est étudiée pour son action anti-inflammatoire naturelleGastronomie, le coqueret du Pérou en cuisine

Comment consommer le physalis ?

• Frais : nature, dans une salade de fruits, en décoration de dessert
• En confiture : délicieuse, acidulée et originale
• En jus ou smoothie : mélangé à d’autres fruits exotiques
• Séché : comme une baie de goji, à grignoter ou à intégrer dans les mueslis
• En sauce : pour accompagner gibier ou viandes blanches
  🔸 Attention : seules les baies bien mûres sont comestibles. Les parties vertes de la plante sont toxiques.

Les baies fraîches du coqueret sont aussi consommées :

• sous forme de décoction.
  • Pour ce faire, mesurez 20 à 60 grammes de baies séchées par litre d’eau. Portez-les à ébullition pendant 5 minutes puis, laissez reposer pendant 10 minutes environ avant de boire.

• en macération de la plante entière (fruits, feuilles et tige) pendant 8 jours dans du vin blanc. Ensuite, filtrez et, buvez-en 1 verre par jour.
  • Une quantité de 30 grammes par litre est recommandée.

FAQ – questions fréquentes

Le physalis est-il toxique ?

• Seuls les fruits bien mûrs sont comestibles. Les fruits verts, les feuilles et les tiges contiennent des alcaloïdes toxiques.

Quelle est la différence entre physalis et alkékenge ?

• L’alkékenge (Physalis alkekengi) est une plante ornementale aux fruits non comestibles. Le coqueret du Pérou, lui, produit des fruits comestibles riches en nutriments.

Peut-on cultiver le physalis en pot ?

• Oui, dans un grand pot bien drainé, avec un tuteur et une exposition très ensoleillée.

Comment conserver les fruits ?

• Les physalis se conservent plusieurs semaines dans leur calice, au sec et à température ambiante.