Arrêter de fumer n’a rien d’une évidence et peut mettre les nerfs à rude épreuve ! Il existe heureusement des plantes qui contiennent des substances végétales actives capables d’aider l’ancien fumeur à lutter contre sa dépendance à la nicotine, mais aussi à faire face aux divers symptômes du sevrage tabagique (anxiété, irritabilité, dépressions, insomnies et manque). Voici notre top 5 des plantes les plus efficaces pour arrêter de fumer, avec conseils d’usage et précautions.
Le saviez-vous ?
Couramment préconisée dans le cadre d’un sevrage nicotinique, la valériane permet conjointement :

Plante médicinale sans accoutumance, la valériane agit sur l’équilibre nerveux (sédation douce) et peut altérer le plaisir gustatif de la cigarette, facilitant l’espacement des prises.
La valériane fraîche et les extraits standardisés en acides valéréniques apportent une efficacité régulière.
Déconseillée chez l’enfant, la femme enceinte ou allaitante. Effet sédatif : éviter de conduire et d’utiliser des outils dangereux après la prise. Prudence avec les somnifères et anxiolytiques (effet additif).
Le Griffonia simplicifolia est une légumineuse d’origine africaine aux propriétés antidépressives légères. Sa graine contient du 5-HTP, précurseur de la sérotonine, et agit sur la nervosité et l’anxiété qui accompagnent généralement l’arrêt de la cigarette. Le griffonia a aussi un effet modérateur sur l’appétit et peut atténuer la fatigue, fréquente lors du sevrage.
Contre-indiqué chez la femme enceinte/allaitante, l’enfant, en cas de sclérodermie ou de trisomie. Ne jamais associer au traitement antidépresseur, aux triptans (migraines) ni aux IMAO (risque de syndrome sérotoninergique). Espacer de 2 heures avec compléments riches en protéines.
Plante d’origine asiatique, la racine et les feuilles du kudzu sont utilisées par la médecine chinoise pour aider au sevrage tabagique. Adaptogène, il aide l’organisme à s’adapter au stress de l’arrêt et modère l’effet de manque. Il offre également des actions calmantes, dépuratives, cardio-protectrices et antioxydantes.

Déconseillé en cas d’antécédent de cancer du sein ou d’autres cancers hormonodépendants (présence d’isoflavones). Le kudzu peut modifier l’activité de certains médicaments : demander conseil à un professionnel de santé.
La lobélie, originaire d’Amérique du Nord, est un antispasmodique traditionnel des affections respiratoires. La lobéline, un alcaloïde de Lobelia inflata, mime partiellement certains effets de la nicotine au niveau des récepteurs sans entretenir la dépendance ; en homéopathie, elle est proposée comme substitut nicotinique d’appoint.
Déconseillée pendant grossesse/allaitement et chez l’enfant < 6 ans ; proscrite en cas de maladie de Parkinson. Le surdosage peut entraîner nausées, vomissements, douleurs d’estomac et étourdissements. Ne pas associer à d’autres produits stimulants sans avis médical.
Originaire du Paraguay, la stévia, connue comme édulcorant naturel, peut aider à bloquer certains signaux de manque transmis par le cerveau. Elle contribue à réduire la dépendance provoquée par la nicotine et s’avère utile en phase de sevrage : mâcher quelques feuilles peut faire disparaître, chez certains, le désir de fumer.

Prudence chez la femme enceinte/allaitante (éviter les fortes quantités). Surveiller la glycémie si vous êtes diabétique (effet édulcorant puissant ; privilégier les formes pures sans additifs).
Important : ces plantes accompagnent, elles ne remplacent pas un avis médical ni un traitement prescrit. Demandez conseil si vous prenez des médicaments, si vous avez des antécédents médicaux ou si des symptômes inhabituels persistent.
Photos : ©Myriams-Fotos, ©Madeleine Steinbach, ©mariastone, ©Forest and Kim Starr