Petites mais redoutables, les tiques sont bien plus qu’une simple nuisance. Présentes dans les jardins, les forêts, ou même les parcs urbains, elles peuvent transmettre des maladies graves aux animaux et aux humains. Heureusement, des gestes simples permettent de prévenir efficacement les piqûres et de protéger vos compagnons à quatre pattes. Découvrez comment les éviter, les repérer, et les retirer sans risque.
Tout d’abord, la tique est un acarien de quelques millimètres de la famille des araignées. Elle se nourrit de sang à chaque stade de sa vie (larve, nymphe et adulte). Elle a besoin d’eau, mais peut rester des mois sans se nourrir (diapause).
Ensuite, elle possède un rostre qui lui permet de se fixer sur son hôte (animal, humain) pour y faire son repas de sang. Et à chacun des stades de sa vie, elle a besoin de ce sang pour se développer et survivre.
Enfin, elle véhicule des virus, des parasites et des bactéries qu’elle transmet 12 à 48 heures après s’être fixée sur son hôte. La transmission de ses agents pathogènes est très grave pour nos chiens, voire irrémédiable.
Les tiques sont particulièrement actives du printemps à l’automne, mais elles peuvent aussi piquer en hiver lors de redoux. On les trouve :
C’est est une maladie infectieuse transmise par la tique lorsqu’elle se nourrit du sang de votre animal.
Pour se développer, la tique doit être en contact avec la peau de votre animal entre 48 à 72 heures. Les symptômes observés sont des douleurs articulaires qui entraînent une boiterie et une forte fièvre. Le traitement à base d’antibiotiques est long et ne permet pas d’éliminer totalement la maladie. Les antiinflammatoires peuvent soulager les douleurs qui deviennent chroniques.
Pourquoi se méfier des tiques ?
Les tiques sont des parasites externes qui se nourrissent du sang de leur hôte. Lorsqu’elles piquent, elles peuvent transmettre des agents pathogènes responsables de maladies comme :
Egalement transmissible à l’humain, certaines de ces maladies peuvent entraîner des symptômes sérieux : fatigue, fièvre, douleurs articulaires, voire des complications neurologiques.
La tique transmet la maladie à votre animal lorsqu’elle aspire son sang. C’est sa salive qui contient le parasite de la piroplasmose. Il faut s’inquiéter si votre animal est apathique et refuse de s’alimenter.
Une forte fièvre, des muqueuses pâles et une urine très foncée sont constatées. Un traitement doit être rapidement mis en place pour être efficace. Cette maladie peut être mortelle.
Faut-il vacciner son chien ?
Oui, un vaccin contre la piroplasmose existe. Il n’empêche pas la piqûre, mais limite les conséquences de l’infection. Il peut être conseillé dans les régions à risque élevé. Parlez-en à votre vétérinaire.
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Protégez-vous vous aussi !
On trouve la tique aussi bien à la ville qu’à la campagne. En effet, elle se hisse de 15 cm à 1 m du sol dans tous végétaux et cela, dès lors que les températures lui conviennent. Puis de son habitat, elle se laisse tomber sur un hôte de passage. Lors des grosses chaleurs, elle reste au ras du sol à la recherche d’eau. Cela lui permet de se faufiler allègrement dans le pelage de votre animal. Par conséquent, elle représente un danger toute l’année pour les chiens, sportifs et sédentaires, urbains et ruraux.
Il est vrai qu’en inspectant régulièrement son chien, une tique adulte gorgée de sang est facile à repérer. Mais attention, au stade de larve ou de nymphe, elle n’est pas plus grosse qu’une tête d’épingle. L’identifier est alors difficile alors que sa morsure est tout aussi dangereuse.
Si vous trouvez sur votre chien une rougeur au contour boursouflé derrière les oreilles, sous les aisselles ou dans l’aine, il a peut-être été mordu par une tique. En cas de léthargie, de refus de s’alimenter et de boiterie soudaine, consultez un vétérinaire rapidement.
Lorsqu’elle a planté son rostre sur son hôte, la tique injecte de la salive qui contient un coagulant qui lui permet de se nourrir à volonté. C’est par la salive et non par la spoliation de sang que sont transmis les parasites, les bactéries et les virus responsables des maladies.
Et plus rarement, l’hépatozoonose (ingestion de tiques) ou une paralysie transitoire, conséquence de la sécrétion de toxines chez certaines tiques.
Après chaque promenade à risque (forêt, parcelle avec de hautes herbes…), il faut contrôler la peau de votre animal en particulier si son poil est long. Si vous voyez une petite boule noire et molle accrochée à la peau de votre chien, il s’agit probablement d’une tique.
À ne pas faire :
Le saviez-vous ?
Les tiques se fixent également sur les humains. Pour s’en protéger, il est important de porter des chaussures fermées, des chaussettes et un pantalon. Le risque encouru est d’attraper la maladie de Lyme qui est très invalidante. Aucun traitement à ce jour ne la soigne totalement.
À méditer : « La prévention est une sage précaution qui préserve de l’incertitude de la guérison. » Patrick Louis Richard
L.D.