Après les avoir plantées ou rempotées au printemps, il est temps de bouturer et marcotter vos clématites. C’est le moment idéal de découvrir cette grande famille de vivaces grimpantes à la floraison généreuse et spectaculaire ! Leur incroyable variété de teintes, de formes de fleurs et de feuillages en fait une plante incontournable du jardin. Si les clématites peuvent fleurir de janvier à décembre (par exemple la campanela Winter Beauty, la cirrhosa Advent Bells), les variétés les plus connues, parmi 250 espèces, s’épanouissent majoritairement entre juin et septembre : ce sont les clématites estivales à grandes fleurs, dont la fameuse clématite Montana.

La grande majorité des clématites se contente d’une terre neutre, riche en humus et léger à la fois, bien drainée surtout.
Sa spécificité : elle n’aime pas les arrosages ! Réservez-les aux périodes de fortes chaleurs, contentez-vous de mouiller le sol et non pas le pied directement, ni les feuilles. La clématite est d’ailleurs sensible à la maladie cryptogamique du flétrissement dû à un champignon…
L’ensoleillement et la circulation de l’air sont deux critères anti-maladie.
Enfin, un apport de compost, au printemps, suffit ainsi qu’une taille annuelle, après floraison et/ou en fin d’hiver si elle a besoin d’être structurée.
La clématite colonisera facilement un mur avec treillage, une tonnelle, une pergola… surtout si vous l’aidez à s’accrocher à son support pendant les deux premières années en nouant délicatement ses tiges fines avec du raphia.
Le saviez-vous ?
La clématite est le symbole d’un amour durable.
Claire Lelong-Lehoang
Crédits des visuels : Clématite 1 : ©Gina Skinner – stock.adobe.com Clématite 2 : ©Havana1234 – stock.adobe.com Clématite 3 : ©A.Jedynak – stock.adobe.com