Faire du WWOOFing : 3 étapes à suivre pour commencer

Pour vous aussi, faire du WWOOFing est devenu une évidence ? En effet, il s’agit d’un moyen abordable de voyager, d’apprendre à cultiver et de faire des rencontres enrichissantes.

Pour vous lancer, c’est très simple : explorez, adhérez et contactez. Il ne vous restera ensuite qu’à préparer votre valise.

Étape 1 : explorez les possibilités

Une fois votre pays de destination choisi, vous commencez par parcourir les différents profils de fermes sur le site de l’association concernée.

Vous pouvez affiner votre recherche en :

indiquant vos mots-clés ;
zoomant sur votre région de prédilection ;
utilisant les nombreux filtres que propose la plateforme. Ainsi, vous pouvez cibler la pratique agricole que vous souhaitez, le type de logement, la période de l’année …

Pour terminer, la lecture de commentaires laissés par les précédents WWOOFers permet de s’assurer de l’adéquation du lieu d’accueil avec vos attentes.

Étape 2 : adhérez à l’association pour faire du WWOOFing

Si cette visite finit de vous convaincre, l’étape suivante est de vous inscrire à l’antenne du pays concerné. Pour cela, vous vous engagez à respecter la charte de WWOOF et à régler une cotisation annuelle. Le montant de celle-ci varie en fonction de l’association, mais reste, la plupart du temps, inférieur à 50 €.

Il est nécessaire d’être correctement assuré pour les activités de WWOOFing. Les antennes italienne, portugaise et américaine incluent directement l’assurance dans le prix de l’adhésion. D’autres, comme la France, proposent une assurance complémentaire lors de l’inscription.

Il est possible de devenir membre du réseau à partir de 18 ans dans la plupart des pays. Il existe quand même quelques exceptions : en Turquie, l’âge minimum pour WWOOFer est de 20 ans quand il est de 17 pour le Portugal et l’Irlande (avec une lettre de consentement des responsables légaux). WWOOFer en famille est aussi envisageable : un grand nombre d’hôtes acceptent d’accueillir les enfants (surtout s’ils sont eux-mêmes parents).

Étape 3 : joignez vos hôtes préférés et planifiez votre séjour

Une fois les formalités réalisées, il est maintenant temps de vous mettre en rapport avec les fermes que vous ciblez. Pour cela :

Remplissez votre profil sur la plateforme. Vous pouvez vous présenter et énoncer ce qui vous attire dans le WWOOFing.
Contactez directement les hôtes qui vous intéressent en leur écrivant via la messagerie du site. C’est l’occasion d’expliquer ce que vous recherchez et aimeriez faire lorsque vous serez sur place.
Convenez avec l’hôte d’une date et durée de séjour, des tâches que vous aurez à réaliser et de l’organisation des journées. Une session de WWOOFing s’étend, en moyenne, sur deux à trois semaines, mais peut être plus courte ou plus longue en fonction des endroits.

Dernière chose pour bien préparer son WWOOFing : bien s’équiper ! La ferme fournira les outils nécessaires à la réalisation des tâches. En revanche, c’est au WWOOFer que revient la responsabilité d’apporter des vêtements adaptés aux travaux agricoles. Le volontaire pourra également venir avec ses bottes et gants, une gourde, des protections contre le soleil ou la pluie ainsi qu’un couteau de poche.

Vous souhaitez devenir hôte ?

Si vous êtes vous-même agriculteur, vous pouvez devenir hôte et ouvrir votre domaine aux WWOOFers du monde entier. Cela est possible à condition d’adhérer aux valeurs du mouvement, d’être dans une démarche d’agriculture biologique et d’avoir envie de transmettre une partie de votre savoir-faire.

Dans ce cas, la procédure d’inscription est assez similaire :

s’affilier à l’association WWOOF de votre pays ;
y décrire votre ferme ;
renseigner les informations relatives à l’accueil d’un volontaire chez vous (langues parlées, présentation des activités, hébergement proposé…).

Votre demande sera vérifiée par la structure qui pourra, si besoin est, vous contacter pour obtenir des compléments. Votre profil sera mis en ligne une fois votre candidature approuvée. Dans le cas contraire, les frais engagés seront remboursés.

L’adhésion au mouvement est, en fin de compte, rapide à réaliser. Elle est aussi peu coûteuse au regard de tous les partages dont vous pourrez bénéficier une fois sur place. Le plus important est finalement de bien se retrouver dans l’état d’esprit du WWOOFing.

Pour aller plus loin :

@Cottonbro studio @WWOOF France @binyamin-mellish @Zen Chung

Écrit par Marie Darul | Engagée dans la protection de l’environnement, Marie s’intéresse particulièrement à la permaculture ainsi qu’aux nouvelles manières de jardiner et de cultiver.

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