Qu’est ce que le WWOOFing ?

Wwoofing

Le WWOOFing est un mouvement créé en 1971 au Royaume-Uni. Conçu initialement pour faciliter les échanges entre les agriculteurs biologiques et les citadins, il est aujourd’hui en plein développement. Mais, le WWOOFing, c’est quoi en réalité ?

Définition, origines, valeurs et réseau : vous découvrirez tout dans cet article.

WWOOFing : Définition, origine et concept

Dans les années 70, Sue Coppard, une secrétaire londonienne était à la recherche de fermes biologiques où passer le week-end. Sue souhaitait donner de son temps libre et prendre l’air à la campagne. Pour cela, elle contacta une quinzaine d’agriculteurs. L’idée leur plaisait aussi. L’expérience fut un tel succès, que Sue a désiré permettre aux citadins de découvrir la vie rurale auprès de producteurs engagés. Le WWOOFing était né !

WWOOFing DéfinitionLe WWOOFing (pour World Wide Opportunities on Organic Farms) est un mouvement international qui œuvre pour faciliter le partage de compétences autour de l’agriculture biologique.

Le concept est simple : le WWOOFer se rend dans une ferme adhérente. Il participe aux travaux, en général pendant 20 à 25 heures par semaine. En l’échange de cette aide quotidienne, il est non seulement logé et nourri, mais il bénéficie également du savoir-faire de l’hôte. Les engagements de chacun sont repris dans la charte du WWOOFing, signée par tous les membres du réseau lors de leur inscription.

Un fonctionnement basé sur des valeurs

Les objectifs du WWOOFing sont de :

  • Wwoofing valeur esprit
  • proposer l’apprentissage de la permaculture et l’écoconstruction par la pratique ;
  • créer du lien entre personnes de différentes origines et générations, mais aussi entre les citadins et les ruraux ;
  • permettre la découverte du mouvement écologique et fédérer les participants ;
  • faciliter la transmission des connaissances et de savoir-faire.

Les 3 grands piliers du WWOOFing :

  • La confiance, la tolérance et la générosité en tant que valeurs morales.
  • L’absence d’obligation de rentabilité et de lien de subordination. Aucune rémunération n’est prévue pour le volontaire.
  • Pour le WWOOFer, le souhait sincère de découvrir la vie et le travail de son hôte et avoir la capacité de le faire. Pour l’hôte, la volonté de transmettre ses connaissances

Le réseau compte une grande variété d’exploitations et les opportunités d’apprentissage ne manquent pas : maraîchage, transformation de fruits et noix, apiculture… la liste des possibilités est longue !

Le WWOOFing, un mouvement international

Le mouvement WWOOF est aujourd’hui bien développé dans le monde entier puisqu’il compte plus de 12 000 hôtes et 100 000 volontaires ! Il a pour avantage d’être encadré par un réseau mondial d’associations qui s’assure de la bonne réalisation des échanges :

  • Dans une cinquantaine de pays, le réseau dispose d’une antenne locale. Chacune est responsable du fonctionnement du WWOOFing sur son territoire. Afin de prévenir tout abus, elles effectuent régulièrement des visites de ferme. Ces associations adressent aussi des questionnaires qualité et avertissent les membres qui ne respectent pas la charte.
  • Pour les pays ne comptant pas d’organisation nationale propre, l’association WWOOFING Independents prend le relais. En fin de compte, plusieurs milliers de fermes sont référencées sur les 5 continents, dans plus de 120 états.

Les pays les plus actifs sont l’Australie, la France, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande.

Wwoofing internationalDepuis 2012, toutes ces antennes sont réunies au sein de la fédération mondiale FoWO. Celle-ci a pour mission d’assurer la cohésion des groupes locaux, de dynamiser le réseau et de protéger le mouvement dans sa globalité.

Depuis quelques années, le mouvement du WWOOFing se structure à grande vitesse et gagne rapidement en notoriété. Ce modèle est idéal pour voyager, acquérir de nouvelles connaissances ou tout simplement s’immerger dans un univers différent.

Pour aller plus loin :

@Marie Darul @Tom Fisk @Gary Barn @Tobi


Écrit par Marie Darul | Engagée dans la protection de l’environnement, Marie s’intéresse particulièrement à la permaculture ainsi qu’aux nouvelles manières de jardiner et de cultiver.