L’hémérocalle, facile et spectaculaire

Hemerocalle

Cette belle vivace de la famille des liliacées présente une grande variété de fleurs colorées.

Rustique et quasi sans entretien, c’est la plante idéale pour jardiner facile.

L’hémérocalle ne craint ni le froid ni la sécheresse et s’adapte à toutes les terres.

Elle peut rester en place des années. Ses pétales sont comestibles et apportent de la couleur aux salades estivales. En bref, que du bon !

Hémérocalle, une variété infinie

L’hémérocalle a inspiré les pépiniéristes. Depuis son arrivée dans nos contrées au XIXe siècle (elle vient d’Asie et d’Europe Centrale), ils n’ont cessé de l’hybrider pour produire des milliers de cultivars. Résultat, aujourd’hui, le choix est des plus vastes avec aussi bien des petites plantes idéales en couvre-sol que des plus grandes à placer en fond de massif ou sous les arbres.

Les fleurs en forme d’étoiles, souvent bicolores, offrent un choix infini de nuances et peuvent être simples ou doubles. Appelées « lys d’un jour », elles se fanent chaque soir pour laisser place à de nouvelles inflorescences le lendemain.

Culture de l’hémérocalle

hemerocallePlantez votre hémérocalle au début du printemps ou de l’automne dans un large trou, au soleil ou à la mi-ombre. Mélangez la terre de rebouchage avec du compost mûr si votre terre est pauvre, avec du sable si elle est argileuse et paillez.

L’hémérocalle se marie bien avec les rosiers dont elle habille le pied grâce à son feuillage fourni. Elle peut aussi apporter une touche de couleur sous vos arbres ou faire la belle dans vos massifs. Respectez 30 cm de distance de plantation entre chaque plant.

Une fois votre hémérocalle plantée, vous n’avez presque plus rien à faire : un désherbage de l’ancien feuillage chaque printemps suffit. L’hémérocalle a peu d’ennemis, seule la cécidomyie (un moucheron) peut représenter une menace en pondant ses œufs dans les boutons floraux. Si vous remarquez que ces derniers sont anormalement gonflés, ouvrez-les pour vérifier qu’ils ne contiennent pas des asticots. Si c’est le cas, supprimez les boutons atteints. En cas de récidive, optez pour une espèce tardive, qui a peu de chance d’être touchée.


APEI-Actualités. L. H.