Rosé des prés : présentation de l’Agaricus campestris

Rosé des prés - agaricus campestris

Le rosé des prés est un petit champignon blanc à la saveur douce. S’il n’est peut-être pas aussi recherché que certains de ses congénères, il n’en reste pas moins un allié culinaire de choix.

Remarque importante : En cas de doute sur l’identification d’un champignon, n’hésitez pas à demander conseil à un pharmacien.

Rosé des prés : portrait et caractéristiques

Nom latin : Agaricus campestris
Synonyme : Psalliota campestris
Noms communs : Rosé des prés, psalliote champêtre
Famille : Agaricacées
Comestibilité : Excellent comestible

Le saviez-vous ?

Le rosé des prés est un proche parent du célèbre champignon de Paris (Agaricus bisporus). Ce dernier est brun à l’état « sauvage », mais, pour des raisons commerciales, les sélections successives des cultivateurs l’ont rendu blanc.

Où et quand cueillir le rosé des prés ?

Le rosé des prés affectionne les prairies rases fréquentées par les chevaux ou les vaches. Il peut également se trouver dans nos pelouses.

Selon la météo, la cueillette peut se faire de la fin du printemps à l’automne, mais elle sera plus abondante en septembre-octobre, voire novembre.

Pour aller plus loin :

À quoi ressemble le rosé des prés ?

Chapeau

Bombé et solidaire du pied au stade juvénile, il s’en détache peu à peu en grandissant. Le chapeau peut atteindre 10 cm de diamètre et son coloris va de blanc à blanc-crème.

Pied

Rosé des prés - agaricus campestris - agaric champêtre - descriptionHaut de 7 à 8 cm, son diamètre fait en moyenne 1,5 à 2 cm. Ce dernier a la particularité de se rétrécir vers la base, procurant ainsi au pied une silhouette dite « en fuseau ». Il s’agit d’un élément important pour éviter les confusions.

L’anneau est souvent peu visible, voire absent. Lorsqu’il est présent, il est mal formé, plutôt mince et fragile.

Lames

Elles sont nombreuses, fines et libres. D’abord rose vif, elles se teintent progressivement en gris-brun avec la maturation des spores.

Chair

Blanche, voire un peu rosée, à la saveur douce, elle dégage une agréable odeur de champignon.

Agaricus campestris : confusions possibles

Le rosé des prés peut surtout être confondu avec ses cousins agarics, et notamment l’agaric jaunissant (Agaricus xanthoderma) qui est toxique. Ce dernier possède néanmoins quelques signes distinctifs :

  • agaric jaunissant - Agaricus xanthoderma - toxiqueun chapeau arrondi, mais souvent plat sur le dessus ;
  • une base de pied plus large ;
  • sa chair jaunit lorsqu’on la gratte ;
  • son anneau est large ;
  • et enfin, il dégage une odeur peu agréable, souvent décrite comme iodée.

Une autre confusion est possible avec certaines amanites blanches mortelles. Néanmoins, celles-ci possèdent une sorte de bourse autour du pied, que l’on appelle une volve. Le rosé des prés, lui, en est dépourvu.

Comment cuisiner le rosé des prés ?

Comme toujours avec les champignons, commencez par nettoyer vos rosés des prés en les brossant. S’ils sont vraiment sales, utilisez un linge humide, mais ne les trempez pas : ils se gorgeraient d’eau et perdraient de leur saveur.

La psalliote champêtre peut se manger crue, à la croque-au-sel ou en salade. Cuite, elle peut être accommodée en omelette, farcie, ou tout simplement poêlée afin de profiter pleinement de sa saveur.

Rosé des prés - cuisine conservation recette

Comment conserver le rosé des prés ?

Simple et respectueux de la saveur des champignons, le séchage est probablement la meilleure méthode pour conserver le rosé des prés.

Une fois votre cueillette nettoyée, vous devez :

  • Retirer les parties abîmées ou susceptibles de moisir.
  • Couper les psalliotes en fines tranches de 2 à 4 mm d’épaisseur dans le sens de la hauteur.

À partir de là, deux options s’offrent à vous :

  • soit disposer les morceaux sur une claie ;
  • ou bien créer un chapelet en les enfilant avec une aiguille et du fil.

Quel que soit votre choix, le séchage doit avoir lieu dans un endroit sec et aéré.

Les champignons sont prêts à être stockés lorsqu’ils craquent si l’on exerce une pression dessus.

La conservation doit se faire dans un récipient fermé hermétiquement.

Pour aller plus loin :


©fedsax, ©PantherMediaSeller, ©DigitalPearls, ©lucidwaters


Écrit par Christophe Dutertre | Diplômé en aménagement paysager et amoureux des jardins, Christophe vous accompagne dans cette passion qui nous réunit. Découvertes, conseils pratiques et écologie sont au programme.