Le zamioculcas est une superbe plante d’intérieur, facile de culture et très décorative. Avec ses tiges charnues, ses feuilles vernissées d’un vert profond et sa croissance lente, c’est l’une des plantes les plus indulgentes pour les jardiniers débutants. Voici comment le cultiver et en prendre soin au fil des saisons.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Originaire des zones tropicales d’Afrique de l’Est, le zamioculcas pousse naturellement dans des environnements secs, aux sols pauvres et caillouteux. Cette origine explique sa grande résistance à la sécheresse et sa capacité à supporter quelques oublis d’arrosage. Son feuillage est constitué de longues tiges dressées portant des folioles épaisses, lisses et brillantes, d’un vert foncé très décoratif.
Autre avantage : le zamioculcas tolère très bien les atmosphères sèches des appartements modernes. Il ne demande pas de pulvérisations quotidiennes ni de soins compliqués. Une bonne lumière, un peu d’eau de temps en temps et un substrat bien drainé lui suffisent pour rester beau toute l’année.
Dès l’achat, si le pot est trop petit ou que les racines sont déjà à l’étroit, n’hésitez pas à rempoter la plante afin qu’elle puisse se développer convenablement. Utilisez de préférence un pot de faible hauteur mais assez large, car la plante développe des rhizomes charnus qui s’étalent.
Ensuite, tous les 3 à 4 ans et de préférence au printemps, rempotez votre zamioculcas dans un pot d’un diamètre très légèrement supérieur. Cela permet surtout de régénérer la terre plutôt que de lui offrir un grand volume de substrat, qu’il n’apprécie pas spécialement.
Le meilleur endroit pour installer votre zamioculcas est près d’une fenêtre qui laisse correctement passer la lumière mais sans soleil direct aux heures les plus chaudes. Une lumière vive mais tamisée lui garantit un feuillage dense et bien vert.

Le zamioculcas apprécie une bonne lumière sans soleil direct brûlant
En été, on peut mettre la plante ZZ à l’extérieur durant les mois les plus doux, de mai à octobre, à condition de la placer à l’ombre lumineuse, abritée du soleil direct et des pluies battantes. Veillez à la rentrer dès que les températures nocturnes descendent sous 12 °C.
Le zamioculcas stocke l’eau dans ses rhizomes souterrains et ses tiges épaisses : il supporte très bien les oublis d’arrosage. Un arrosage régulier mais modéré est nécessaire, de préférence avec une eau non calcaire, mais il vaut toujours mieux trop peu que trop d’eau avec cette plante.
Durant la période de croissance, de mars-avril à septembre, maintenez le substrat légèrement humide, sans excès : laissez sécher la première couche de terre sur 2 à 3 cm entre deux arrosages.
En période de repos relatif (d’octobre à février), les besoins en eau diminuent fortement.
Au même titre que l’arrosage, il est important de nettoyer les feuilles régulièrement avec un chiffon doux légèrement humide afin de retirer poussière et traces de calcaire, ce qui améliore la photosynthèse et la brillance du feuillage.
Le zamioculcas demande peu d’interventions, mais quelques gestes simples permettent de le garder compact et harmonieux.
Deux techniques principales sont possibles :
Le zamioculcas est une plante robuste, peu sensible aux maladies, mais certaines erreurs de culture peuvent l’affaiblir.
Enfin, côté parasites, le zamioculcas est surtout sensible aux attaques de cochenilles, qui se logent à la base des tiges ou sous les feuilles.
Grâce à son port graphique et à ses feuilles brillantes, le zamioculcas s’intègre parfaitement aux intérieurs contemporains comme aux ambiances plus naturelles. Il fait merveille :

Zamioculcas zamiifolia, ou plante ZZ, en pot décoratif dans le salon
Associez-le à d’autres plantes d’intérieur faciles comme le yucca, le beaucarnea (pied d’éléphant) ou le clusia pour composer un coin de verdure structuré et durable.
Comme beaucoup de plantes de la famille des Aracées, le zamioculcas contient dans sa sève des substances irritantes. Il est donc conseillé :
En conditions normales de culture, il ne présente toutefois pas de danger particulier si on le regarde… sans le manger !
Le plus souvent, c’est lié à un excès d’eau. Le substrat est trop humide, les racines commencent à souffrir et certaines tiges jaunissent puis ramollissent. Laissez bien sécher la motte, espacez les arrosages et, si nécessaire, rempotez dans un mélange plus drainant.
Il supporte relativement bien le manque de lumière et fait partie des rares plantes d’intérieur qui tiennent dans un bureau peu éclairé. Toutefois, il poussera plus lentement et produira des tiges plus longues et moins denses. Dès que possible, offrez-lui une lumière plus généreuse, sans soleil direct.
Au printemps et en été, arrosez environ tous les 7 à 10 jours selon la température, en laissant sécher la surface du terreau entre deux apports. En automne-hiver, un arrosage toutes les 3 à 4 semaines suffit souvent. Retenez qu’il tolère beaucoup mieux le manque d’eau que l’excès.
Ce n’est pas indispensable, mais cela peut aider à dépoussiérer les feuilles et à améliorer leur brillance, surtout en atmosphère sèche. Utilisez une eau non calcaire et vaporisez de temps en temps, sans détremper la plante.
Les signes d’un manque de lumière sont des tiges très longues, qui se couchent ou se penchent vers la fenêtre, avec un feuillage plus espacé. Dans ce cas, rapprochez le pot d’une source de lumière naturelle et tournez-le régulièrement pour que la plante se redresse.
Oui, mais la floraison est rare en appartement. Quand elle se produit, elle prend la forme d’un spadice entouré d’une bractée claire, un peu comme chez le spathiphyllum. On cultive cependant surtout le zamioculcas pour son feuillage plutôt que pour ses fleurs.
Pour garder un zamioculcas beau pendant de longues années, pensez toujours « lumière douce + peu d’eau + bon drainage ». Avec ces trois clés, cette plante ZZ deviendra l’une des valeurs sûres de votre décor végétal intérieur.
Credit photo Jardiner Malin : JRP_Studio