Idéale pour accompagner viandes et poissons, cette recette de jardinière crémée de légumes croquants est un régal.
Les légumes de printemps croquants et vitaminés s’invitent à votre table dans une recette colorée !
– Peler et laver les carottes et les navets. Tailler les carottes en biseaux et les navets en quartiers.
– Brosser légèrement et laver les pommes de terre (ne pas les peler). Les sauter dans 20 g de beurre et laisser cuire environ 20 minutes. Vérifier la cuisson : elles doivent être tendres (la lame d’un couteau doit facilement pénétrer la chair).
– Equeuter et laver les pois gourmands et les haricots. Les plonger ensemble 2 minutes dans une eau bouillante. Les rafraîchir dans une eau glacée. Egoutter.
– Laver les feuilles de laitue.
– Effeuiller, laver et hacher le persil.
– Dans une cocotte, faire fondre 30 g de beurre, y déposer les carottes, les navets, les haricots verts, les pois gourmand et la laitue. Bien remuer de manière à enrober les légumes de beurre puis verser l’eau et ajouter le persil. Assaisonner. Laisser cuire à feu doux environ 20 minutes.
Ajouter les pommes de terre en fin de cuisson. Incorporer la crème fraîche et servir !
– Pour cette recette, il est préférable de sélectionner des pommes de terre nouvelles de la plus petite taille.
– La jardinière de légumes est particulièrement adaptée pour les légumes nouveaux. A l’approche du printemps, vous pouvez aussi lui ajouter des petits pois et bien d’autres légumes.
– Pour une jardinière d’hiver, pensez à cuisiner les topinambours, les panais, le cerfeuil tubéreux, les racines de persil et le potimarron.
À chaque printemps, la redécouverte du goût des primeurs est un plaisir qu’il ne faut pas laisser passer car il est de courte durée.
C’est pourquoi la préparation ne doit pas être trop sophistiquée et la cuisson pas trop poussée pour éviter de casser la texture et les arômes subtils des légumes. A ces conditions, la jardinière peut, dans sa simplicité, être un plat des plus remarquables, bien éloigné de l’espèce de bouillie insipide à quoi ressemble malheureusement trop souvent ce type de plat.
En accompagnement, il faudra bien sûr choisir un vin délicat qui ne risque pas de troubler cette préparation mais aussi qui en supporte le caractère végétal affirmé. C’est le moment de retrouver les rosés de l’année avec une prédilection pour les Côtes du Rhône, tendres en bouche mais dont la maturité du nez viendra en contraste avec le plat. Si, au contraire, on veut accentuer, dans l’accord, la dimension végétale, on préférera un Saumur rouge dans une cuvée aux nuances caractéristiques de poivron.
M. Chassin
Recette : T. Bryone, Photo : C. Herlédan