Shiitake, le champignon de la longévité dans la culture asiatique

Shiitake

Originaire d’Asie, le champignon shiitake est particulièrement apprécié en Chine et au Japon pour ses nombreuses propriétés médicinales. Depuis quelques années, sa consommation se démocratise en France, faisant de celui-ci le plus consommé après le champignon de Paris.

Voici ce qu’il faut savoir sur ce champignon qui a bien des atouts sous le chapeau !

Bienfaits du shiitake pour la santé

Consommé pour son goût délicieux et la délicatesse de sa chair, on apprécie aussi le shiitake dans les cultures orientales pour ses propriétés médicinales depuis des millénaires.


Une composition riche et complète :

  • shiitakeDes acides aminés essentiels (Leucine et Lysine entre autres).
  • De nombreux Oligo-éléments comme le zinc, le cuivre, le phosphore, le magnésium, le potassium, le manganèse et le sélénium.
  • Des vitamines B2, B3, B5 (acide pantothénique) et B6 (folate).
  • De la  vitamine D.
  • Du lentinane,  un sucre complexe (polysaccharide) antitumoral.
  • Des protéines et des fibres de très bonne qualité.

Un allié santé avéré :

Le shiitake a été l’objet de très nombreuses études qui ont révélé ses nombreuses actions positives pour la santé :

  • administré par intraveineuse le shiitake (ou lentin) constitue le principe actif des médicaments utilisés dans le traitement des cancers (estomac notamment). Il a des effets sur la longévité et la qualité de vie des patients,
  • shiitake vertus santé

    une amélioration de l’immunité,

  • un soutien pour lutter contre les radicaux libres,
  • une réduction des inflammations et des infections,
  • un allié pour garder la ligne et avoir un bon transit grâce à sa richesse en bonnes fibres qui a une action rassasiante.
  • un protecteur des maladies du foie,
  • une aide pour réduire le taux de cholestérol.

Les différentes façons de consommer le shiitake

On trouve le shiitake sous différentes formes selon l’usage que l’on souhaite en faire.

Frais ou déshydraté :

  • shiitake conseils d'utilisationFrais sur les étals de juin à d’octobre.  Délicat, il faut le choisir avec un un chapeau bien ferme, sans creux, et non visqueux.

💡Conservation : environ 5 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur, sorti de son emballage pour éviter les moisissures.

  • Déshydraté, toute l’année. Il suffit de le faire tremper 20 minutes dans l’eau pour le réhydrater. Pour l’utiliser dans un plat en sauce, on peut additionner l’eau avec une cuillère à soupe de Cognac pour lui donner encore davantage de caractère.

💡Conservation : plusieurs mois dans un récipient hermétique, à l’abri de la chaleur et de l’humidité.

En complément alimentaire :

  • Gélule.
  • Ampoule.
  • Poudre.

💡Une cure de 2 à 3 mois est nécessaire pour voir les premiers résultats.

  • En tisane.

💡Choisir les produits certification normes françaises (CF), certification normes européennes (CE) ou issus de l’agriculture biologique.

Le shiitake en cuisine :

On apprécie le  shiitake pour son goût boisé qui réveille les papilles. On peut le faire sauter à la poêle, l’intégrer à une omelette, à un plat en sauce, à un bouillon ou à un velouté. Il est aussi très savoureux en brochette, grillé au barbecue (chair ferme) ou ajouté à des rouleaux de printemps.

💡Attention, le shiitake doit au moins être cuit 15 à 20 minutes sous peine d’entraîner une dermatite désignée sous le nom de «flagellaire». Celle-ci provoque de fortes démangeaisons et des marbrures rouges sur l’ensemble du corps.

À connaître sur le shiitake

shiitake originesLe shiitake ou lentinula edodes appartient à la famille des Marasmiaceae. Originaire d’Asie, à l’état sauvage, il pousse dans les régions humides et montagneuses sur le Shii, un arbre semblable au châtaignier. Il se développe au-delà de 2000 mètres d’altitude et on le reconnaît facilement à son chapeau marron clair et à son pied blanc.

Le saviez-vous ?

En France, le shiitake est ensemencé sur un substrat de sciures, ou d’écorces de différentes variétés d’arbres.

Conseil malin

Le shiitake ne doit pas être consommé par les personnes qui ont un traitement anticoagulant, qui souffrent d’hyperéosinophilie ( qui se traduit par une augmentation de certains globules blancs) ou par les femmes enceintes ou allaitantes.


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L.D.


Écrit par Lydie Dronet | En immersion dans le monde animalier depuis une vingtaine d’années, Lydie partage son expérience et son expertise. Ses autres sujets de prédilection, la nutrition et les vertus des plantes.