Moins connue que certaines plantes d’intérieur classiques, l’Aeschynanthus mérite pourtant une place de choix dans votre salon. Avec ses tiges souples, ses feuilles brillantes et ses fleurs rouges éclatantes en forme de tube, elle évoque une mini liane tropicale, élégante et graphique. Idéale pour les suspensions ou les étagères, elle séduit par son port retombant et sa floraison généreuse, surtout en été.
Appartenant à la même famille que les Saintpaulias (les fameux violettes du Cap), l’Aeschynanthus est aussi surnommé « plante rouge à lèvres » en raison de la forme de ses fleurs. Cultivée en intérieur dans nos régions, elle est robuste, facile à vivre, et demande simplement un peu de chaleur et de lumière.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Aeschynanthus
Famille : Gesneriacées
Type : Vivace, plante d’intérieur
Hauteur : 30 à 40 cm
Exposition : Lumineuse
Sol : Plutôt acide
Feuillage : Persistant
Floraison : Mai à septembre
Température idéale : entre 18 et 25 °C
Il est recommandé de planter les rhizomes au début du printemps dans un mélange de terreau et de terre de bruyère.
Le rempotage s’effectue au printemps, courant avril en général.
Préférez un endroit clair, lumineux mais sans soleil direct, surtout aux heures les plus chaudes.
Vous pourrez l’installer à côté d’un saintpaulia car ils font partie de la même famille les conditions de culture sont les mêmes.
On peut multiplier le aeschynanthus facilement, c’est l’assurance de faire de nouveaux plants et pourquoi pas de faire plaisir à ses amis.
Supprimez régulièrement les fleurs fanées afin de favoriser l’apparition de nouveaux boutons.
Si votre ne fleurit pas, c’est probablement que toutes les conditions de culture ne sont pas réunies.
> Assurez-vous qu’il a assez de lumière pour bien se developper.
> Le Aeschynanthus aime la chaleur. Il se peut qu’il soit en courant d’air ou que la température de votre pièce ne soit pas suffisamment élevée l’été (Minimum 22° pour fleurir)
Placer à bonne lumière et faire attention aux coups de froid l’hiver.
Même si il est originaire des zones tropicales d’Asie, le aeschynanthus n’a pas besoin d’un arrosage excessif.
On arrosera davantage pendant la période de floraison, c’est à dire de mai à septembre, et on respectera une période plus sèche durant les mois d’hiver.
C’est ainsi qu’on respectera au mieux les 2 périodes important des régions tropicales, à savoir une saison des pluies et une saison sèche.
Soit environ 2 fois par semaine en été, et faire des apports d’engrais liquide tous les 10 à 15 jours. Le reste de l’année, arroser avec parcimonie, pas plus d’une fois par semaine. Cette période de repos végétatif presque au sec, avec une bonne luminosité, est le garant d’une nouvelle floraison.
Les aeschynanthus ont besoin d’engrais durant toute la période de végétation, de mai à septembre.
C’est l’assurance d’avoir une très belle floraison durant toute cette période.
Dès septembre, réduisez progressivement l’apport d’engrais et arrêtez tout à partir d’octobre.
Une fois les fleurs fanées, il faut réduire l’arrosage jusqu’à ce que les feuilles soient totalement fanées et tombées.
Une fois qu’il n’y a plus de feuilles, mettez votre aeschynanthus dans un lieu frais, ombragé et plutôt sec.
La température idéal au repos se situe autour de 13 à 15°.
A la fin de l’hiver, rempotez le tubercule dans un nouveau terreau et reprenez l’arrosage régulier.
Dès l’apparition des premiers bourgeons, arrosez abondamment et voilà votre aeschynanthus parti pour une nouvelle floraison.
Originaire d’Asie et plus particulièrement des zones tropicales de Chine mais aussi d’Inde et de Malaisie, l’aeschynanthus se plait particulièrement bien en intérieur sous nos climats où il fleurit généreusement de mai à septembre.
Si l’on aimerait que sa floraison soit plus longue, on se consolera volontiers par la beauté de ses fleurs au rouge ou jaune orangé éclatant.
Le nom Aeschynanthus vient du grec aischyné (honte) et anthos (fleur), en référence à la couleur rouge vif, presque « gênante », de ses fleurs. Ce surnom poétique évoque aussi la pudeur exotique de cette plante discrète mais spectaculaire.
Dans la nature, l’Aeschynanthus pousse sur les troncs d’arbres, en tant qu’épiphyte : il vit sans les parasiter, absorbant l’humidité de l’air et de la pluie.
L’Aeschynanthus est-il toxique pour les animaux ?
Pourquoi mon Aeschynanthus ne fleurit-il pas ?
Peut-on le multiplier facilement ?
Doit-on tailler les tiges trop longues ?
Quelle est sa durée de vie ?
Assez sensible aux pucerons, une méthode consiste à planter 1 ou 2 gousses d’ail au pied de la plante afin de les répulser.
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