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Utiliser la géobiologie au jardin : jardiner en harmonie avec les énergies de la terre

Géobiologie jardin

Vous avez tout tenté pour faire pousser un massif, mais rien n’y fait : les plantes dépérissent, le sol reste pauvre, ou vous ne vous sentez tout simplement pas bien dans une zone de votre jardin ? Peut-être avez-vous affaire à des perturbations invisibles mais bien réelles. La géobiologie, discipline qui étudie l’influence des ondes naturelles ou artificielles sur le vivant, propose une approche différente du jardinage : cultiver en accord avec les forces subtiles du lieu.

Loin d’être une simple croyance, la géobiologie se fonde sur l’observation de phénomènes énergétiques, telluriques ou électromagnétiques, qui peuvent interférer avec la croissance des plantes… ou au contraire les stimuler.

Planter ici ou plutôt là ? Et si vous utilisiez la géobiologie pour trouver le meilleur emplacement et espérer un jardin luxuriant ?

La géobiologie, c’est quoi ?

geobiologie définitionLa géobiologie est l’étude de la relation entre un environnement et ses habitants. Utilisée pour la création d’un jardin d’ornement ou d’un potager, elle permet de choisir l’emplacement des plantes en fonction des énergies d’un lieu : énergies telluriques et cosmiques, venant respectivement du sol et du ciel (à savoir les influences lunaires, les champs électromagnétiques, les courants d’eaux souterrains) mais aussi de la mémoire des sols.

  • À partir de ces données, les spécialistes tracent deux réseaux principaux qui se croisent et déterminent le « quadrillage » d’une parcelle : les réseaux Hartmann et Curry.
  • Les prendre en considération permet de déterminer le meilleur emplacement pour une plante en fonction de l’orientation, de l’ensoleillement et des ressources du sol.

Certains de ces phénomènes naturels sont invisibles, mais ils influencent les plantes comme les humains. Dans un jardin, cela peut se traduire par :

  • des zones où rien ne pousse,
  • une pousse déséquilibrée,
  • une sensibilité accrue aux maladies ou parasites,
  • un inconfort ressenti sans cause apparente.

Géobiologie, comment faire ?

geobiologieCertaines personnes ressentent naturellement les énergies positives ou négatives dans un lieu, ce qui les oriente pour leurs plantations. Patricia Grolier, écrivain du jardin, réussit par exemple à détecter les failles et les sources.

Elle a planté tous ses jardins selon cette « science » :

  • « je situe surtout facilement les courants d’eau souterrains, raconte-t-elle. Je les détecte puis je me conforte avec ma baguette. Je ne plante pas dessus mais juste à côté ; les plantes envoient leurs racines dedans pour s’alimenter. Mes végétaux sont bien plus grands et sains que dans les autres jardins, assure-t-elle. Sans engrais hormis mon compost, évidemment, comme tous les jardiniers ».
  • Si l’utilisation d’un pendule ou d’une baguette vous est totalement étrangère, alors il vous faut faire appel à un géobiologue ou à un radiesthésiste. Il déterminera les réseaux Hartmann et Curry de votre jardin et saura vous donner des conseils précis.
  • Les lignes Hartmann en particulier ont une forte influence sur le vivant, englobant également tout un ensemble d’influences.
  • En bref, il faut veiller à ne pas planter au croisement (ou nœud) de deux lignes Hartmann ou d’un cours d’eau souterrain, sous peine de voir son arbre dépérir ou rester chétif.

1. Placer les végétaux selon leur affinité

Certaines plantes apprécient les zones actives (croisements de réseaux, failles), comme :

  • Le thym,
  • La lavande,
  • Les plantes aromatiques en général.

D’autres préfèrent les zones plus neutres et paisibles, comme :

  • Les légumes-feuilles,
  • Les fruitiers,
  • Les vivaces d’ombre.

2. Éviter de planter sur des croisements nocifs

  • Si une zone semble stérile malgré tous vos soins, laissez-la « vide », installez-y des éléments décoratifs non vivants (rocaille, banc, fontaine), ou neutralisez-la avec des matériaux naturels (pierres, spirales d’énergie, bois, cuivre).

3. Soigner l’équilibre général

  • Favorisez la biodiversité et les associations végétales naturelles.
  • Créez des formes arrondies dans les massifs pour favoriser la circulation d’énergie.
  • Privilégiez des matériaux naturels et non traités pour vos structures.
  • Évitez l’installation d’appareils électriques à proximité des zones de culture.

Beau jardin, jardinier heureux

Planter au bon endroit est une assurance pour réussir son jardin, très encourageante et satisfaisante pour le jardinier. Par ailleurs, la géobiologie peut aussi servir à savoir où positionner sa terrasse, sa pergola, sa tonnelle, un banc… Car il s’agit également du bien-être du jardinier, qui réagit tout autant à ces influences, que les plantes ! C’est avant tout une démarche consciente du jardinier d’être en accord avec un lieu et plus largement avec la nature.

Le saviez-vous ?

Certaines traditions, comme le feng shui ou les savoirs paysans anciens, rejoignent les principes de la géobiologie : l’implantation des cultures, des haies ou des bâtiments était souvent pensée selon les énergies du lieu. Il n’est pas rare de voir d’anciens vergers plantés en spirale ou les anciens potagers installés dans des zones « calmes » du terrain, loin des croisements d’eau.

FAQ – Géobiologie au jardin : vos questions fréquentes

Est-ce que la géobiologie fonctionne vraiment ?

  • Elle ne remplace pas une bonne analyse du sol ou un soin adapté aux plantes, mais elle apporte un éclairage complémentaire. De nombreux jardiniers témoignent d’une amélioration visible de la vitalité de leurs cultures après harmonisation du lieu.

Puis-je pratiquer la géobiologie moi-même ?

  • Oui, vous pouvez débuter en observant votre jardin, en vous documentant, ou en utilisant un pendule. Mais pour une analyse fine, l’aide d’un géobiologue expérimenté est recommandée.

Quelles plantes signalent une zone perturbée ?

  • Les orties, ronces, lierre, ou certaines fougères apparaissent souvent sur des zones dites « actives ». À l’inverse, une croissance ralentie ou un flétrissement inexpliqué peuvent signaler un excès d’ondes nuisibles.

Un jardin en ville peut-il bénéficier de la géobiologie ?

  • Oui, peut-être même plus encore. La présence de câbles, d’antennes, ou de réseaux enterrés augmente les interférences. La géobiologie peut vous aider à optimiser votre espace, même en milieu urbain.

La géobiologie est-elle compatible avec un jardin naturel ?

  • Absolument. Elle complète très bien une approche respectueuse de la biodiversité, du sol vivant et des cycles naturels.

À lire  : Mon jardin feng-shui et moi, Nathalie Normand. Bon à savoir : Patricia Grolier ouvrira son jardin au public au printemps 2018 au profit de l’association caritative Open Gardens (www.opengardens.eu)

Crédits des visuels : Plantation : ©Singkham Fotolia Géobiologie : ©Minicel73 Fotolia


Écrit par Jardiner Malin | La rédaction vous propose des conseils d'experts, une approche respectueuse de la nature, de beaux jardins et un potager fait de bons petits légumes cultivés au fil des saisons.