Comme tous les terriers, le Yorkshire est un chien dynamique, courageux, alerte et têtu. Cependant avec une éducation ferme et précoce, c’est un excellent compagnon à la ville comme à la campagne.
Voici les caractéristiques principales et les besoins essentiels du Yorkshire terrier.
Origine du Yorkshire
Ce petit chien est originaire de Grande-Bretagne.
Au 18e siècle, lors de la révolution industrielle lainière, un grand nombre d’Écossais gagnent le Yorkshire, accompagnés de leurs chiens.
Ces derniers s’accouplent avec un terrier local de petite taille très doué pour débusquer le lapin dans les terriers et tuer les petits nuisibles dans les mines.
Son poil est alors court et soyeux, de couleur noire et feu. Pour obtenir un chien avec un poil plus long, on le croise avec des bichons maltais.
Le standard officiel de la race a été établi en 1898.
Caractéristiques principales
Petit terrier vif, le Yorkshire séduit par son allure et son caractère bien affirmé.
Le Yorkshire possède une petite tête avec des oreilles dressées en forme de V, un museau court et une truffe noire. La queue est portée un peu plus haut que la ligne du dos.
Taille au garrot : 20 à 35 cm.
Poids : 2 à 3,2 kg selon la catégorie (miniature ou standard).
Poil : luisant, soyeux, raide et long à l’état naturel.
Couleur : bleu acier, fauve, bronze et marron.
Espérance de vie : 13 à 18 ans.
Gestation : 63 jours avec une portée de 2 à 12 chiots.
Âge idéal pour accueillir un Yorkshire : entre 8 et 10 semaines.
Point expert : miniature ou standard, quelles différences au quotidien ?
Les Yorkshire dits “miniatures” sont souvent plus fragiles : les chutes et les manipulations brusques doivent être évitées.
Un petit gabarit peut être plus sensible au froid, à l’hypoglycémie chez le chiot, et au stress dans les environnements agités.
Le Yorkshire standard est généralement plus “rustique”, tout en gardant le même tempérament de terrier.
Caractère et comportement
Une forte personnalité :
Le Yorkshire a beaucoup d’assurance. Courageux, il n’hésite pas à donner l’alerte ou à s’attaquer à plus grand que lui. La sociabilisation et la gestion des aboiements font partie des apprentissages à travailler dès son arrivée à la maison.
Un compagnon passe-partout :
Infatigable, audacieux, intelligent, d’humeur toujours égale et drôle, il a tout pour séduire un large public.
Très à l’aise au jardin, où il creuse des trous pour enterrer friandises et jouets, c’est également un parfait chien d’appartement, car il sait se montrer calme et obéissant.
Équilibré, il supporte bien la solitude.
Endurant, rustique et de petite taille, il accompagne son maître partout. Il adore randonner ou faire de l’agility.
Un chien qui aime sa tranquillité :
Bien que gentil et joueur, le Yorkshire n’aime pas être brusqué ou surpris. En sa présence, les enfants doivent être sensibilisés aux règles d’usage à respecter avec un animal.
Indépendant, il se montre cependant très affectueux avec une recherche constante de faire plaisir à son maître.
Point expert : aboiements, alertes et apprentissage du calme
Un Yorkshire “alerte” n’est pas forcément un Yorkshire “aboyeur” : l’objectif est de lui apprendre à prévenir puis à se taire sur demande.
La récompense du calme (plutôt que la punition de l’aboiement) donne souvent de meilleurs résultats sur les terriers.
Les routines (sorties, repas, temps de jeu, repos) aident à stabiliser un chien vif et diminuent les vocalises liées à l’excitation.
Santé, entretien, alimentation
Chez le Yorkshire, la prévention du tartre et l’entretien du poil sont deux points essentiels.
De petite taille, on doit le manipuler avec délicatesse pour éviter les chutes et les fractures.
Maladies les plus courantes :
Insuffisance cardiaque.
Tartre dentaire avec pour conséquence des gingivites ou un déchaussement des dents.
Ulcère de la cornée, cataracte, atrophie rétinienne.
Allergie de peau.
Point expert : dents et petite mâchoire
Les petites races sont plus exposées au tartre : une hygiène bucco-dentaire régulière réduit la mauvaise haleine et les inflammations des gencives.
La mastication quotidienne (croquettes adaptées, friandises dentaires, jouets à mâcher) aide à ralentir l’entartrage.
Une haleine forte, des gencives rouges ou un chien qui “mâche de travers” doivent inciter à demander un avis vétérinaire.
Entretien :
Les poils du Yorkshire poussent en continu. C’est pourquoi il est indispensable de les faire couper régulièrement (environ tous les deux mois).
Pour préserver leur beauté et éviter la formation de nœuds, un bain précédé d’un démêlage est conseillé une fois par semaine.
💡 Une coupe courte à la Gavroche aux ciseaux évite un entretien trop fastidieux.
Par mesure d’hygiène, la zone péri anale doit être entretenue pour éviter que les déjections collent aux poils.
Le nettoyage des oreilles, des yeux, des dents et la coupe des griffes sont à intégrer dans cette routine de soins.
Point expert : routine simple et efficace
Un démêlage régulier (quelques minutes) évite que les nœuds ne deviennent douloureux, surtout derrière les oreilles et sous les pattes.
Après une balade humide, bien sécher le poil limite les irritations et le “poil feutré”.
En cas de grattage fréquent ou de rougeurs, une allergie de peau ou des parasites peuvent être en cause.
Alimentation :
Peu vorace, le Yorkshire boude parfois ses croquettes. Il ne faut pas céder à ses caprices car une alimentation inadaptée lui donne des soucis digestifs.
Point expert : éviter le “petit mangeur difficile”
Garder des horaires fixes, retirer la gamelle au bout de quelques minutes, et éviter les “extras” aide à stabiliser l’appétit.
Changer trop souvent d’aliment renforce parfois la difficulté. Mieux vaut une transition progressive et un cadre clair.
En cas de vomissements, diarrhées ou refus durable de s’alimenter, il faut vérifier qu’il n’y a pas de cause médicale.
Un Yorkshire bien entretenu implique un budget toilettage à ne pas négliger.
Conseils d’expert – FAQ
Le Yorkshire est-il adapté à la vie en appartement ?
Oui, à condition d’avoir des sorties quotidiennes et une éducation sur les aboiements.
Pourquoi peut-il aboyer beaucoup ?
C’est un terrier vigilant. Sans apprentissage du calme et sans socialisation, il peut devenir très “alerte”.
Faut-il vraiment un toilettage régulier ?
Oui, son poil pousse en continu. Sans coupe et démêlage, les nœuds peuvent devenir douloureux.
Comment limiter le tartre ?
Croquettes adaptées, mastication, hygiène dentaire et contrôles réguliers, surtout chez les petites races.
Le Yorkshire supporte-t-il la solitude ?
En général oui, s’il a été habitué progressivement et s’il a suffisamment d’occupations.
Le conseil malin ?
Choisir des croquettes riches en protéines animales et suffisamment grosses pour favoriser la mastication. En effet, cela ralentira l’apparition du tartre et de la mauvaise haleine, problèmes récurrents chez le Yorkshire.
Écrit par Lydie Dronet | En immersion dans le monde animalier depuis plus de 20 ans, Lydie partage son expérience et son expertise. Ses autres sujets de prédilection, la nutrition et les vertus des plantes.