La campanule des murs est peut-être la plus représentée de son genre botanique dans nos jardins. Très appréciée pour sa grande robustesse, cette petite vivace couvre-sol se plaît dans presque tous les sols, supporte bien la sécheresse et forme, au printemps, de magnifiques coussins de fleurs violettes. Idéale pour fleurir murets, rocailles, dallages ou bordures, elle s’installe durablement tout en demandant très peu d’entretien. C’est une excellente alliée pour les jardiniers qui souhaitent un décor généreux, naturel et facile à vivre.
Densité de plantation : 6 à 8 pieds par m²
Pour une meilleure reprise, il est préférable de planter la campanule des murs en automne. Les racines ont alors le temps de s’installer avant les fortes chaleurs. Une plantation au printemps est tout à fait possible, à condition de surveiller l’arrosage les premières semaines.
Peu contraignante, cette vivace couvre-sol ne nécessite pas de préparation de sol très spécifique. Elle tolère aussi bien les terres ordinaires que caillouteuses ou légèrement calcaires, du moment qu’elles sont suffisamment drainées. Elle accepte la mi-ombre, mais s’épanouit pleinement au soleil, où sa floraison sera plus généreuse.
La densité de plantation dépend du résultat souhaité :
Comme pour beaucoup de vivaces de rocailles, un bon drainage est la clé : n’hésitez pas à alléger la terre avec du gravier ou du sable grossier si votre sol est compact.
Outre sa simplicité de culture, la campanule des murs se distingue par le fait qu’elle demande très peu d’entretien. Une fois installée, elle s’avère étonnamment autonome. Elle supporte bien la sécheresse, mais l’arrosage doit être surveillé en cas de fortes chaleurs prolongées, surtout la première année ou en pot.
En sol pauvre, vous pouvez apporter un peu de compost bien décomposé ou d’engrais organique au début du printemps pour soutenir la floraison, sans excès pour ne pas rendre la plante trop « molle ».
Globalement robuste, la campanule des murs peut néanmoins se montrer sensible à certaines maladies cryptogamiques lorsque les conditions sont très humides et peu ventilées :
Côté ravageurs, les principaux problèmes sont :
Une bonne aération des touffes, un sol drainé et des arrosages modérés permettent de limiter l’apparition de ces problèmes. En cas d’attaque, privilégiez des solutions naturelles (pièges à limaces, ramassage manuel, traitements biologiques).
Pour multiplier la campanule des murs, le moyen le plus simple et le plus rapide consiste à la diviser. Cette opération régénère également les touffes un peu âgées.
Vous pouvez également profiter d’une plantation en muret ou en joint de dalles pour déplacer quelques fragments d’une zone déjà installée vers un nouvel espace à coloniser.
La campanule des murs est, comme son nom l’indique, la plante parfaite pour fleurir vos murets, joints de pierres, fissures de dallages ou rocailles. Elle forme rapidement des cascades ou coussins fleuris qui soulignent les reliefs du jardin.
Rien ne vous empêche toutefois de l’installer en premier plan de massif, en bordure ou au pied de plantes plus hautes. Dans ces configurations, elle apporte une note légère et champêtre.
Quelques idées d’associations :
Profitez de la vigueur de la campanule des murs pour végétaliser des zones difficiles : escaliers en pierre, joints de dalles, talus secs, pied de muret. Une fois installée, elle se chargera d’habiller naturellement ces espaces tout en limitant la pousse des adventices.
Oui, c’est une vivace tapissante et rustique. Elle persiste de nombreuses années en place, surtout en sol bien drainé, et peut se ressemer ou se marcotter naturellement.
En pleine terre, une fois bien installée, elle supporte bien la sécheresse et n’a besoin d’arrosages qu’en cas de fortes chaleurs prolongées. En pot, la surveillance doit être plus régulière.
Oui, la campanule des murs se cultive très bien en pot, bac ou jardinière, à condition d’offrir un bon drainage et une exposition ensoleillée à mi-ombragée.
Elle s’étale progressivement mais reste maîtrisable. Une petite taille ou une division régulière suffisent à contenir son développement.
Le meilleur moment est l’automne, ou le début du printemps en climat doux. La plante a alors le temps de se réinstaller avant les fortes chaleurs.
Oui, elle est très rustique et supporte les hivers froids tant que le sol reste drainé. Ce n’est pas le gel qui la menace, mais plutôt l’humidité stagnante.
Crédits : ©sanddebeautheil, ©Eleni Mac Synodinos