Le lévrier espagnol, également appelé galgo espagnol est un lévrier souvent utilisé pour la chasse, que ce soit le lapin, le lièvre, le sanglier ou encore le renard.
Le Galgo en bref :
Comme tous les lévriers, il a un caractère formidable.
Victime d’une tradition ancestrale :
Les lévriers galgos ne sont pas reconnus comme des êtres sensibles qui peuvent avoir faim, soif ou ressentir la peur et les émotions, ils sont considérés comme des outils. Le lévrier doit rendre hommage à son maître en étant performant. Lorsqu’un lévrier galgo n’est plus apte à chasser (vers l’âge de trois ans), l’enfer commence pour lui et le galguero qui doit laver son honneur n’est pas à court d’idées…
C’est insoutenable et pourtant pratiqué en toute impunité devant un pouvoir public qui reste insensible. Il y aurait 10 000 lévriers galgos abandonnés ou suppliciés par ans. Le saviez-vous ? Cette pratique de chasse est interdite en France depuis 1844.
Heureusement, des bénévoles formidables ont créé des associations pour venir en aide aux lévriers galgos.
Comme les galgos ne sont pas reconnus comme des chiens de compagnie en Espagne (donc peu d’adoption), ils sont rapatriés en France, en Suisse ou en Belgique après un séjour dans des refuges espagnols où ils sont remis sur pied.Si le sort des lévriers vous touche et que vous avez une place pour l’un d’eux (pour adopter ou devenir famille d’accueil), plusieurs associations comme Lévriers sans frontière ou La voix des lévriers proposent de remplir un formulaire en ligne pour adopter l’un d’entre eux avec des photos et un descriptif de son comportement et de son histoire. Les candidatures sont examinées avec beaucoup de soin. Adopter un galgo impliquera d’être patient, de faire abstraction de son passé pour lui donner un cadre précis sans le surprotéger. Dans le cas contraire, vous entretiendrez sa peur et ses traumatismes passés. Si vous adoptez un galgo, il vous le rendra au centuple avec toute l’élégance qui le caractérise.
Les galgos : une race de chien sacrifiée. Si vous êtes sensibles à la cause animale, n’hésitez pas à partager ces informations pour venir en aide à ces lévriers espagnols martyrisés.
Àméditer : « C’est parce que les animaux ne causent pas qu’il faut plaider leur cause. » Szczepan Yamenski L.D. ©encierro, Olga Berrios