Pour de nombreux propriétaires, la truffe du chien est un baromètre de l’état de santé de leur compagnon. Si cette dernière est fraîche et humide, leur chien est en bonne santé. En revanche, si elle est sèche et chaude, leur chien est malade. Mais qu’en est-il réellement ? Voici quelques explications pour mettre fin à ces idées reçues.
Nos amis les chiens ont naturellement la truffe fraîche et humide. Il arrive pourtant qu’elle soit sèche et chaude à différents moments de la journée sans que cela soit pour autant inquiétant.
💡Une truffe chaude contrairement à la croyance populaire n’est pas synonyme de fièvre chez le chien. La seule manière de savoir si un chien a de la fièvre est de prendre sa température. Lorsqu’elle est normale, elle se situe autour de 38,5 °C.
La truffe du chien est un organe essentiel qui joue de nombreux rôles.
Le chien inspire et expire de l’air par la truffe, ce qui lui permet de respirer. Cette dernière est reliée au pharynx qui fait la liaison entre les voies respiratoires et l’appareil digestif. Lorsque celui-ci se contracte et se relâche, il permet à l’air et aux aliments d’être bien dirigés.
À la naissance, le chiot naît aveugle et sourd et avec l’âge, il redevient inexorablement aveugle et sourd. Son odorat en revanche est performant dès sa naissance et le restera jusqu’à la fin de sa vie lui permettant de se repérer dans son environnement. Le chien passe sa truffe partout pour s’imprégner de toutes les odeurs inconnues et il les mémorise.
Le sens du goût chez le chien est limité. Il ne distingue ni le salé ni l’acidité. C’est avec son odorat qu’il détermine si un aliment lui convient.
C’est pour cette raison que les croquettes ont une odeur très appétente.
Les chiens entre eux ont souvent des contacts de truffe à truffe. Cela leur permet de recueillir différentes informations grâce aux phéromones qu’ils dégagent.
Tous les changements d’apparence de la truffe du chien doivent alerter le propriétaire et l’amener à consulter ( craquelures, lésions, écoulement nasal, fièvre).
Liée au vieillissement ou à une prédisposition génétique, elle se traduit par une production excessive de kératine sur l’épiderme. La truffe devient alors sèche, craquelée et rugueuse.
Dans un cas ou dans l’autre, la dépigmentation est sans danger sans autres symptômes associés.
Elle se manifeste par des ulcères sanguinolents sur la truffe, de l’abattement et un amaigrissement.
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