Un tronc épineux, des fleurs généreuses, des feuilles aux couleurs automnales flamboyantes… L’Aralia spinosa ne manque pas d’arguments pour vous séduire. Ce bel arbuste très mellifère est facile à cultiver. Alors, qu’attendez-vous pour le planter chez vous ?
Un arbuste aux multiples facettes
Angélique épineuse, bâton du diable… L’Aralia spinosa porte bien des noms ! Cet arbuste à l’allure exotique offre des grandes fleurs blanc-crème et mellifères en été. Sa floraison abondante en panicules offre un parfum légèrement citronné. Une senteur qui ne laisse pas les abeilles indifférentes, bourdonnant autour des fleurs durant toute la belle saison. Elles sont suivies par des grappes de fruits noirs, tout aussi décoratifs. Ses grandes feuilles découpées dévoilent un nuancier de jaune, de pourpre et d’orangé à l’automne. Son tronc fin et dressé est recouvert d’épines, d’où son nom vernaculaire. Un arbuste qui ne passe pas inaperçu et offre un spectacle changeant à travers les saisons.
Où et quand planter l’Aralia spinosa ?
L’Aralia spinosa apprécie tout type de sol frais et pas trop riche. Placez votre arbuste à l’abri des vents forts qui ont tendance à abîmer son feuillage. Un emplacement au soleil ou à la mi-ombre lui convient parfaitement. Rustique, il tolère jusqu’à -20°C ! De quoi donner un style exotique à un jardin, même dans une région froide. Il faut seulement lui éviter l’ombre totale qu’il n’apprécie guère. La plantation a lieu au printemps ou à l’automne, hors périodes de gel. Si vous achetez un Aralia en conteneur, privilégiez une plantation en hiver.
Comment planter l’angélique épineuse ?
- Mettez la motte à tremper dans une bassine d’eau
- Pendant ce temps, creusez un trou deux fois plus gros que le volume de la motte, de 50cm de profondeur environ
- Placez la motte au centre du trou, de manière à ce que le collet arrive au niveau du sol
- Rebouchez avec la terre extraite, si elle est lourde, coupez-la avec un peu de sable
- Tassez bien tout autour du pied
- Arrosez copieusement avec 20L d’eau environ
Entretien de l’Aralia spinosa
Très facile à cultiver, l’Aralia redoute seulement la sécheresse. D’où l’importance de choisir le bon emplacement pour éviter qu’il ne souffre de manque d’eau. Les semaines suivant la plantation, arrosez régulièrement, de manière à ce que le substrat reste frais. Les années qui suivent, arrosez seulement en cas de fortes chaleurs ou de sécheresses prolongées. L’Aralia forme régulièrement des rejets au sol. Enlevez-les dès leur apparition, afin de ne pas être envahi.
Taille de l’angélique épineuse
L’Aralia a une croissance assez rapide et a tendance à développer de longs rameaux un peu biscornus. Pour conserver une jolie silhouette, n’hésitez pas à tailler les branches trop longues en hiver. Pour les variétés panachées, coupez les branches qui ne dévoilent que des feuilles vertes. Sinon, vous risquez de perdre la caractéristique panachée de votre arbuste.
Multiplication de l’Aralia
Avec ses rejets qui apparaissent régulièrement, il est facile de multiplier cet arbuste ! La séparation des rejets a lieu entre novembre et mars.
- Choisissez le rejet qui vous semble le plus vigoureux
- Enfoncez une bêche tout autour du rejet, de manière à former une motte
- La motte mesure environ 20 de côté pour environ 30cm de profondeur
- Coupez les racines et replantez en pleine terre ou en pot
Associations de plantes
Vous pouvez le marier avec des arbustes de haie défensive comme le Pyracantha et le Berberis par exemple. Pour valoriser son style exotique, pensez au Fatsia japonica (faux aralia justement), aux bambous et aux fougères.
©Franklin Bonner, USFS (ret.), ©James H. Miller & Ted Bodner, Southern Weed Science Society, Bugwood.org
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