Le ficus ginseng est une superbe plante d’intérieur que l’on apprécie pour son tronc racine et son feuillage décoratif. Voici comment le cultiver et en prendre soin au fil des saisons.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Le choix de l’emplacement est crucial pour réussir la culture du ficus ginseng. Ce bonsaï d’intérieur aime la lumière, mais craint les excès : l’idée est donc de lui offrir une pièce claire mais sans soleil direct brûlant.
Un emplacement stable, sans courant d’air, est souvent plus important que le reste : déplacer sans cesse le ficus ginseng d’une pièce à l’autre finit souvent par provoquer la chute de feuilles.
Facile d’entretien, le ficus ginseng réclame néanmoins quelques soins pour lui donner toutes les chances de vivre longtemps et dans de bonnes conditions.
Pour garder un beau bonsaï ficus ginseng, pensez aussi à :
Le ficus ginseng n’a pas besoin d’arrosages excessifs ni trop réguliers…
Votre ficus ginseng appréciera un nettoyage régulier des feuilles à l’aide d’un chiffon ou d’une lingette humide.
Le ficus ginseng apprécie l’humidité ambiante.
Un excès d’eau se traduit souvent par des feuilles qui jaunissent puis tombent, un substrat qui reste constamment humide et parfois une légère odeur de terre « lourde ». Dans ce cas, laissez bien sécher, videz la soucoupe et reprenez ensuite un rythme d’arrosage plus espacé.
Le rempotage régulier est indispensable pour un bon développement des racines et la santé du ficus ginseng.
Profitez du rempotage pour :
Après rempotage, arrosez une première fois sans excès, puis laissez sécher avant de reprendre un rythme normal. Évitez de fertiliser dans les 3 à 4 semaines qui suivent : les racines doivent d’abord se réinstaller tranquillement.
Si l’on considère le ficus ginseng comme étant un bonsaï et qu’on veut lui conserver sa petite taille et sa forme, il convient de la tailler régulièrement.
Tailler les jeunes pousses au fur et à mesure afin de lui conserver sa forme d’origine ou la forme que vous avez souhaitée lui donner.
Sur un ficus ginseng en bonsaï, on travaille surtout sur :
Ficus ginseng qui perd ses feuilles :
Il se peut tout simplement que votre ficus ginseng soit trop arrosé, qu’il manque d’humidité ambiante ou qu’il manque de lumière ou qu’il soit dans un courant d’air.
Feuilles du ficus ginseng qui jaunissent ou se tachent :
C’est souvent le fruit d’une attaque d’araignée rouge.
Amas blanchâtre et duvet poisseux sur les feuilles :
C’est en général le résultat de cochenilles farineuses auquel le ficus ginseng est très sensible, surtout en intérieur.
De manière générale, un ficus ginseng bien installé, non sur-arrosé et régulièrement brumisé est nettement moins sensible aux attaques de parasites. L’humidité de l’air est un facteur clé pour limiter les araignées rouges, qui prolifèrent dans l’air trop sec des appartements chauffés.
Originaire d’Asie, le ficus Ginseng est cultivé sous nos latitudes comme plante d’intérieur, en général sous forme de bonsaï.
Sa petite taille et son large tronc en font une plante très décorative, idéale pour les décorations contemporaines. Mais on l’apprécie aussi pour ses feuilles bien luisantes de couleur vert.
Facile de culture et d’entretien, on l’appelle d’ailleurs bonsaï des débutants. Capable de vivre de nombreuses années, il ne nécessite en général qu’un arrosage approprié pour durer dans le temps.
Il ne faut pas confondre le ficus ginseng avec le Panax ginseng, plante utilisée pour ses bienfaits et vertus pour la santé
Avec son tronc sculptural et son feuillage dense, le ficus ginseng trouve facilement sa place dans la décoration :
Choisissez de préférence un cache-pot simple et sobre (blanc, noir, bois, terre cuite), qui met en valeur la forme du tronc sans la concurrencer. Pour un effet « mini-forêt », vous pouvez aussi placer quelques galets ou un paillage décoratif à la surface du substrat.
Le ficus ginseng appréciera de passer l’hiver dans un lieu un peu plus frais, idéalement autour de 15°.
– Les causes principales sont un excès d’arrosage, un changement brutal d’emplacement, un manque de lumière ou un courant d’air. Vérifiez ces points un par un, laissez le substrat sécher et stabilisez l’emplacement.
Oui, c’est possible, mais uniquement de fin mai à début septembre, à l’abri du soleil direct et du vent. Rentrez-le dès que les nuits redescendent sous 15 °C.
Un engrais liquide pour plantes vertes ou bonsaïs convient très bien, à dose modérée toutes les 3 à 4 semaines de mars à septembre. Ne fertilisez pas en hiver ni juste après un rempotage.
La terre est sèche en profondeur, les feuilles ramollissent et pendent légèrement. Dans ce cas, faites un bon arrosage, laissez égoutter complètement, puis reprenez un rythme plus régulier.
Oui, les boutures de tiges semi-ligneuses sont possibles au printemps–été, dans un mélange très drainant et à l’étouffée (mini-serre). Mais l’aspect « ginseng » du tronc ne sera pas reproduit : il résulte d’un travail spécifique en pépinière.
Comme la plupart des ficus, il possède une sève laiteuse irritante pour la peau et les muqueuses. Il vaut mieux le placer hors de portée des jeunes enfants et des animaux qui grignotent les feuilles.
Crédit photo : AarStudio, alessandrofara83