Pêche et nectarine : fraîcheur d’été

peche et nectarine

La période estivale annonce le retour de la légèreté et de la fraîcheur sur les tables. Pêches et nectarines se savourent à l’ombre des parasols.

La pêche et la nectarine en bref :

Production française(1) : 200 000 tonnes (2020)
Bassins de production : Languedoc-Roussillon, PACA, Rhône-Alpes
Disponibilité : de juin à septembre
Pleine saison : de juillet à août
Prix moyen en 2020 : 4,36 € / kg
Consommation à domicile en 2020 : 6,1 kg par ménage
Nutrition(3) : 100 g de pêche-nectarine représentent 54,2 kcal

Pêche et nectarine côté culture

Les pêches et les nectarines sont des fruits délicats qui nécessitent beaucoup de soins de la plantation de l’arbre jusqu’à la récolte du fruit.

Un pêcher se plante généralement à l’automne. Il faut attendre 7 ans avant qu’il donne ses premiers fruits. La floraison, quant à elle, a lieu entre la fin de l’hiver et le début du printemps. Les pêchers sont auto fertiles, ils ne nécessitent donc pas de pollinisation pour fructifier.

Le pêcher s’épanouit donc dans un climat doux mais peut résister à des températures très basses, sauf lors de la floraison où il ne supporte pas les gelées printanières.

La durée de vie d’un pêcher varie de 15 à 20 ans mais un arbre produit des fruits uniquement 10 jours par an. Pour pallier la brièveté de cette période de production et proposer des fruits tout au long de la période estivale, il est courant de voir pousser dans
un verger plusieurs variétés aux périodes de fructifications décalées.

Les nectarines et les brugnons sont deux variétés de pêche qui se distinguent par leur peau lisse et brillante. C’est au noyau que vous pouvez les différencier : celui du brugnon adhère à la pulpe tandis que celui de la nectarine se détache facilement de la chair.

Pêche et nectarine, un peu d’histoire

Cinq cents ans avant notre ère, la pêche était déjà présente en Chine méridionale. Elle emprunta la route de la soie pour traverser le continent asiatique et atteindre le Moyen-Orient, la Perse et enfin l’Égypte. Elle finit par croiser la route d’Alexandre le Grand qui la rapporta avec lui en Europe où on la cultive depuis le Moyen Âge.

Aux XVe et XVIe siècles, la France devient le centre de cette culture avec plus de trente variétés cultivées dans les jardins de Louis XIV parmi lesquelles « Belle de Chevreuse », « Belle de Vitry », ou encore « Téton de Vénus » !

A cette époque, les pêchers sont cultivés en espaliers appuyés à des murs blanc qui reflètent la chaleur du soleil.

La nectarine, quant à elle, apparaît dans les textes français du XVIe d’une pêche sans duvet.

Pêche et nectarine côté cuisine

Achat de pêches et nectarines :

Les pêches et nectarines doivent se choisir à point car elles ne mûrissent plus après la cueillette. Le fruit doit être souple, la peau ne présenter ni taches ni meurtrissures, et exhaler une odeur parfumée.

Privilégiez les fruits conditionnés en cageots avec des alvéoles : ils sont ainsi mieux protégés des chocs.

Conservation des pêches et nectarines :

Les pêches et nectarines se conservent dans un endroit frais autre que le réfrigérateur qui anéantit les saveurs et rend la chair du fruit farineuse.

Idéalement, les fruits peuvent être disposés à plat dans un compotier et dégustés dans les 2 jours.

Préparation des pêches et nectarines :

Les pêches et nectarines se dégustent à toutes les sauces. Natures, croquez et savourez-les à pleines dents.

En salade, elles se marient aisément avec d’autres fruits d’été. Cuites, elles donnent une touche gourmande aux tartes, charlottes, feuilletés et crumbles.

Poêlées ou pochées, elles accompagnent parfaitement les plats à base de canard, foie de veau ou crabe.

Transformées en marmelade, confitures ou coulis, pêches et nectarines se dégustent toute l’année.

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Sources :  (1)Agreste – (2) Kantar Worldpanel 2013 – (3) Ciqual 2013 – Photo : MargoLipa