Le prunier du Japon est un petit arbre fruitier qui a de nombreux atouts. Rustique, il offre une floraison abondante qui recouvre l’arbre au printemps. S’en suit l’apparition de nombreuses prunes parfumées et juteuses…
Découvrez nos conseils pour le cultiver chez vous.
Le Prunus salicina est souvent greffé sur le prunier myrobolan. Ce petit arbre culmine à 5m de haut pour environ 4m d’envergure. Sa floraison est typique des Prunus : une abondance de petites fleurs blanches simples à cinq pétales.
Selon la variété, les fruits comestibles apparaissent entre mi-juillet et fin septembre.
Les prunes sont rondes et comestibles, et mesurent environ 5cm de diamètre. La chair douce et sucrée est recouverte d’une fine peau acidulée. Noire, jaune, rosée ou pourpre, la couleur des fruits varie selon les cultivars. Très juteuses, les prunes du Prunus salicina sont privilégiées pour être dégustées fraîches.
Prunus salicina ‘Fofonoff’ : derrière ce nom rigolo, se cache un fruit à la peau d’un rose soutenu que l’on cueille à la mi-août. Sa chair est ferme, parfumée et juteuse. Le noyau n’adhère pas avec la chair, ce qui rend le fruit plus facile à consommer. À maturité, il atteint 5m de hauteur. Pour une pollinisation croisée, vous pouvez le placer à côté d’un Prunus nigra.
On place le prunier du Japon à un emplacement ensoleillé et protégé des vents froids. Pour le sol, il préfère un substrat frais, drainé et riche. Rustique, cet arbre fruitier supporte de -15°C à -20°C selon les variétés. La plantation a lieu à l’automne, hors périodes de gelées.
Le prunier n’est pas très exigeant en termes de soins. Il demande de l’attention les deux premières années pour l’arrosage. Réservez-lui un arrosoir par semaine, en privilégiant l’eau de pluie.
À l’automne, faites-lui un apport de compost pour enrichir le sol, notamment en azote. Au printemps, un apport en potasse est recommandé. Vous pouvez alors utiliser de la cendre de bois.
On taille le prunier pour entretenir une silhouette harmonieuse et améliorer le rendement de production de fruits. Cet arbre fruitier est particulièrement sensible aux maladies, souvent issues des blessures provoquées par les tailles.