Le ricin commun (Ricinus communis) est une plante ornementale impressionnante par son feuillage palmé, ample et coloré, ainsi que par sa croissance rapide. Originaire d’Afrique tropicale, il a été largement cultivé dans le monde, aussi bien pour ses qualités décoratives que pour son huile aux multiples usages. Cependant, cette plante recèle un danger : ses graines contiennent une toxine puissante, la ricine, ce qui impose prudence et vigilance.
En résumé :
Nom : Ricinus communis
Famille : Euphorbiacées
Type : vivace à souche ligneuse
Hauteur : 1,5 et 3 m
Exposition : ensoleillée
Sol : riche en humus et bien drainé
Rusticité : -3°C
Feuillage : persistant
Floraison : été
Toxicité : élevée
Original par ses fleurs en boules épineuses, le ricin a également la particularité d’être cultivé comme une annuelle. D’entretien relativement facile et de croissance très rapide, il n’en est pas moins fragile lorsque la température est proche de 0°.
Installez-le donc à l’abri du vent et dans un endroit bien ensoleillé.
Le semis de graines de ricin intervient en avril.
Dans le Sud de l’hexagone, on installe le ricin en pleine terre au printemps, où il prospère comme plante vivace. Dans le reste de la France, il est cultivé en annuelle et doit être arraché en automne en raison de sa trop faible rusticité.
Le ricin accepte également d’être cultivé en pot afin d’être remisé à l’abri du froid en hiver.
Arrosez copieusement à raison de deux fois par semaine en été.
Paillez au pied de la plante afin de maintenir la fraîcheur du sol plus longtemps.
Réduisez vos apports en eau durant l’hiver, de façon à ce que la terre ait le temps de sécher presque complètement entre deux arrosages.
Une fois par mois durant la période de croissance du ricin, vous pouvez ajouter un peu d’engrais à son eau d’arrosage.
Lorsque le ricin est cultivé en pleine terre, protégez ses racines du froid avec un épais paillage au sol.
S’il est cultivé en pot, installez-le à l’abri du gel dès les premiers frimas, dans un espace lumineux, comme une véranda ou une serre.
Pour les sujets en pleine terre, taillez drastiquement la plante en hiver en cas de chute des feuilles, afin qu’elle reparte avec les beaux jours.
En fin d’hiver, supprimez le bois mort des ricins hivernés au chaud, ou de ceux cultivés en extérieur dans les régions épargnées par les gelées.
Le feuillage du ricin peut être attaqué par les araignées rouges.
Le ricin est-il vivace ?
Peut-on récolter ses graines ?
Est-il dangereux pour les animaux ?
Quelle est sa vitesse de croissance ?
Peut-on utiliser ses feuilles ?
Nom commun : ricin commun
Origine : de l’Afrique à l’Asie
Le genre Ricinus comprend une unique espèce d’arbuste dont la répartition naturelle va du Nord Est de l’Afrique à l’Ouest de l’Asie.
Dans nos régions au climat tempéré, la hauteur du ricin commun est comprise entre 1,5 et 3 m maximum (dans les régions où il gèle rarement).
Cette superbe plante aux allures exotiques est pourvue de larges feuilles palmilobées et lustrées qui mesurent jusqu’à 20 cm. Chez certains cultivars de Ricinus communis, ce feuillage prend une couleur pourprée.
Bien plus discrète, la floraison estivale se compose de petites fleurs groupées en épis. La fructification qui s’ensuit prend la forme de capsules rouge vif, ovoïdes et recouvertes de piquants. Ces capsules sont remplies de graines contenant un puissant alcaloïde.
Le ricin apporte une touche exotique spectaculaire dans un massif d’été. Associez-le à des cannas, colocasias ou dahlias pour créer une ambiance tropicale luxuriante… mais gardez toujours en tête sa toxicité.
Photos : ©Ray Shrewsberry, ©Jacques GAIMARD, ©pixel1