Toutes les amanites ne sont pas toxiques. À l’instar de l’oronge, l’amanite rougissante est, en effet, un excellent champignon comestible, digne de vos recettes de cuisine.
Remarque importante : Si vous avez le moindre doute sur l’identification d’un champignon, n’hésitez pas à demander conseil auprès d’un pharmacien.
Nom latin : Amanita rubescens
Noms communs : Amanite rougissante, Golmotte, Amanite vineuse
Famille : Amanitacées
Comestibilité : Excellent comestible (bien cuit)
Cueillette : Printemps – été – automne
Si certains mycophages adorent la saveur de l’amanite rougissante, d’autres y seront moins sensibles. Il peut également arriver que sa consommation provoque de légers troubles digestifs. Si c’est votre première fois, mangez-en une petite quantité pour vous faire une idée.
Si vous êtes en quête d’excellents champignons, voici une liste non-exhaustive : cèpe d’été, morille, coulemelle, coprin chevelu, rosé des prés.
De couleur variable, il va du crème rosé au brun terne, parfois gris-brun, parsemé de plaques / écailles grisâtres issues de l’« œuf ». Le bord n’est pas strié. Diamètre : 4 à 14 cm.

Hauteur 5 à 15 cm pour 2 à 3 cm d’épaisseur, bulbe en oignon sans volve engainante. Couleur blanche chinée tirant au rosé vineux avec l’âge. Anneau présent, strié au-dessus.
Libres, d’abord blanches puis se tachant de rose avec la maturité ou la manipulation.
Blanche, elle rougit au frottement, à la coupe ou à la cuisson. Texture tendre, parfum discret et agréable.
Espèce mycorhizienne fréquente en forêts de feuillus (hêtres, chênes) comme de conifères, sur sols frais et plutôt acides à neutres. Cueillette de la fin du printemps à l’automne (juin à novembre), souvent après pluie suivie d’un radoucissement.

Nettoyage : brosse souple, pinceau, linge humide. Rincer brièvement seulement si nécessaire. Ôtez parties abîmées ou moisies et séparez le chapeau du pied (souvent plus fibreux et moins savoureux).
Cuisson impérative : comme la morille, l’amanite rougissante est toxique crue (hémolysines). Faites-la revenir 15 minutes minimum à feu moyen, jusqu’à complète évaporation de l’eau de végétation.
Note : en cuisson à l’eau, jetez l’eau de blanchiment et ne la réutilisez pas.
Réfrigérateur : 24 h après cueillette, dans un contenant aéré.
Congélation : possible après pré-cuisson 10-15 min et égouttage (jusqu’à 6 mois). La texture s’en ressent parfois.
Séchage : la meilleure méthode pour la longue durée.
L’amanite rougissante est-elle toujours comestible ?
Oui, si elle est parfaitement identifiée et bien cuite. Crue, elle est toxique.
Comment la distinguer rapidement de l’amanite panthère ?
La rougissante rosit (chair, lames, pied) quand on la blesse ; son anneau est strié au-dessus et la marge du chapeau n’est pas striée. La panthère reste blanche, a une marge nettement striée et ne rougit pas.
Peut-on manger le pied ?
Oui, mais il est souvent plus fibreux. Préférez les chapeaux ou taillez le pied très fin.
Faut-il enlever les écailles du chapeau ?
Pas nécessaire. Brossez-les pour retirer les débris, elles ne posent pas de problème à la cuisson.
Puis-je la sécher entière ?
Mieux vaut en lamelles fines : séchage plus homogène et réhydratation facilitée.
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