Cultiver du basilic est à la portée de tous ceux qui aiment aromatiser les plats et salades d’été. Oubliez l’achat de basilic en sachet qui ne dure que quelques jours et optez pour la cueillette selon vos besoins tout en redécouvrant la vraie saveur du basilic. Voici tous les conseils de culture.
Le basilic en résumé :
Nom : Ocimum basilicum
Famille : Lamiacées
Type : Plante aromatique
Hauteur : 20 à 40 cm
Exposition : Ensoleillée
Sol : Léger, bien drainé
Semis/plantation : Printemps – Récolte : Été
Devant les nombreuses variétés de basilic, il y en a pour tous les goûts :
Le basilic peut être cultivé en extérieur dès le printemps, une fois les gelées passées, appréciant une situation ensoleillée mais pas trop brulante. Cette plante aromatique apprécie un sol bien drainé et riche, et nécessite un arrosage régulier. Cultivé en pleine terre ou en pot, il apporte de la saveur en cuisine, à portée de main tout l’été !
Il supporte mal les températures inférieures à 10 °C.
Semis : Le basilic se sème au printemps, une fois les gelées passées, car il a besoin de chaleur pour se développer.
Plantation : Pour les jeunes plants achetés en jardinerie ou issus de semis en intérieur, attendez que les températures nocturnes soient douces (au moins 15°C).
Arrosez régulièrement, en maintenant le sol humide sans détremper. Le basilic redoute le froid : protégez-le dès que les températures chutent.
La culture du basilic en pot a lieu le plus souvent d’avril à septembre-octobre.
Ensuite,
Cette plante est adaptée pour une culture en intérieur ou sur un balcon, en pot ou dans une jardinière. On le sème comme expliqué précédemment.
Si vous souhaitez multiplier le basilic, ça se passe en mars-avril, en terrine et sous abri chauffé (18 à 20 °C). Quand les plantules ont deux feuilles, il est temps de repiquer le basilic en godets, avant de l’installer à l’extérieur, sous châssis ou tunnel plastique.
Vous pouvez cueillir les feuilles de basilic tout au long du printemps et de l’été.
Choisissez de préférence les feuilles les plus importantes en sectionnant la tige complète pour favoriser la naissance de nouvelles pousses.
Le basilic peut se récolter tout au long de la journée, mais c’est souvent avant le repas qu’on préfère le cueillir afin de conserver toute sa fraicheur et le meilleur de son arôme.
Astuce :
Pour encourager une croissance buissonnante, pensez à pincer les fleurs et l’extrémité des pousses. Un conseil cependant : si vous pincez le basilic, laissez au minimum deux paires de feuilles sur la tige car le plus souvent, celles qui sont proches de la base se dessèchent.
Et en septembre, vous stimulerez une nouvelle pousse en rabattant la plante de moitié.
En général, le principal problème avec le basilic, c’est lorsqu’il noircit.
On découvre alors de taches noires sur les feuilles qui finissent par tomber.
A ce stade, il se peut que votre basilic dépérissent.
Le basilic a besoin d’eau mais redoute l’excès. Il faut arroser un peu tous les jours mais ne jamais faire baigner les racines dans l’eau.
Nul besoin d’utiliser d’engrais, le basilic qui noircit est simplement un problème d’arrosage.
Le basilic, du latin ocinum basilicum, est une plante condimentaire qui se cultive uniquement l’été et en pleine terre ou en pot. Cette plante annuelle appartient à la famille des Labiées (ou lamiacées), mesure entre 30 et 90 cm de haut, possède une tige rameuse qui porte de petites feuilles ovales et exhale un parfum de muscade, d’anis et de girofle.
L’origine du basilic est lointaine. Les Hébreux l’utilisaient déjà comme antispasmodique quand Pline l’Ancien le recommanda contre l’épilepsie. Pour Dioscoride il calmerait la douleur des piqûres de scorpion.
Originaire d’Inde, le basilic a conquis les régions méditerranéennes où il agrémente la plupart des plats, salades et sauces. Le basilic agrémente beaucoup de plats méditerranéens en général et italien en particulier. Parmi les plus caractéristiques on retient le pesto, le pistou ou la tomate mozzarella basilic…
C’est en été que la récolte du basilic s’effectue, au fil de l’eau, selon vos besoins. Feuilles et jeunes pousses sont utilisables. Vous pouvez congeler votre basilic ou le faire sécher mais sachez qu’il perdra de son parfum.
Quant à comment le déguster… C’est quasiment à volonté et comme vous l’aimez ! Cru, dans des salades, sur les tomates, poissons, pâtes, sauces et omelettes. Ajoutez-le toujours au dernier moment : il perd une partie de son goût à la cuisson.
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Idée gourmande :
Le basilic à petites feuilles est plus parfumé. Si vous souhaitez l’utiliser dans vos recettes hivernales, congelez les feuilles sans les tiges et utilisez-les pour faire du pistou en pistant (pilant) le basilic avec de l’ail et de l’huile d’olive. C’est la meilleure façon de conserver le basilic : souvenez-vous qu’il ne doit pas cuire !
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Quelques synonymes de « basilic » pour briller en société…
« Herbe royale », « herbe aux sauces », « pistou », « balico », « basilic romain », « oranger des savatiers ».
De nos jours, on s’intéresse bien plus aux propriétés culinaires du basilic qu’à ses propriétés médicinales. Néanmoins…
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Le saviez-vous ?
Le basilic peut-être utilisé en usage interne (infusion) ou externe (décoction).
Infusion : 3 à 5 grammes par tasse après chaque repas. Contre les spasmes, comme digestif et calmant.
Décoction : 100 grammes par litre, en gargarismes contre les aphtes. Autre alternatives : mâcher les feuilles crues du basilic.
Le basilic se congèle parfaitement et sa saveur sera même quasiment intacte et ce, même au bout de plusieurs semaines.