L’Equisetum est une plante souvent classée parmi les vivaces aquatiques. Elle est effet capable de vivre dans 5 cm d’eau sans problème. Simple à cultiver, elle peut même s’avérer envahissante si l’on ne prend pas certaines précautions.
Equisetum en résumé :
Nom latin : Equisetum sp.
Noms communs : Prêle, prèle
Famille : Équisétacées
Type : Plante vivace aquatique
Hauteur : 20 à 120 cm selon espèce
Exposition : Ensoleillée à mi‑ombre
Sol : Humide ou marécageux
Feuillage : Persistant
Densité de plantation : 2 à 3 pieds/m²
Les prêles se plaisent dans tous les types de sol. Cependant, ce dernier doit être un minimum humide pour assurer une bonne croissance de la plante.
La terre doit être fertile. Une fumure organique par un apport de terreau, de compost ou de fumier bien décomposé peut être intéressante si votre terrain est pauvre.
Comme l’Equisetum peut vite devenir envahissante, il n’est pas nécessaire de planter beaucoup de pieds : 2 à 3 plants par m² feront largement l’affaire. De plus, pour limiter les risques d’envahissement, envisagez soit d’installer la plante dans un grand pot que vous enterrerez, soit de la ceindre d’une barrière anti-rhizomes comme pour les bambous.
Pour l’anecdote, cette plante est tellement résistante, que même les traitements phytosanitaires n’en viennent pas à bout. C’est pour cette raison que vous devez être vigilant au moment de la plantation.
L’Equisetum ne demande pas d’entretien. Vous devrez simplement tailler les tiges mortes ou abîmées pour conserver son esthétique.
Au printemps, vous pouvez multiplier les prêles en les divisant. Il suffit pour cela d’arracher le pied et de fragmenter la motte en autant de plants voulus. Il ne restera plus qu’à les repiquer.
Particulièrement robustes et résistantes, les prêles ne sont pas sensibles aux maladies et ne semblent pas intéresser les parasites ou les ravageurs.
Sans hésitation, l’Equisetum a toute sa place près d’une pièce d’eau comme un lac, un étang ou une mare. Elle peut également servir à garnir des massifs ou des bordures au sol détrempé et souvent difficile à aménager.
Vous lui associerez donc des plantes s’épanouissant dans les mêmes conditions comme les joncs, les acores, le Scirpus cernuus ou encore la linaigrette.
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Également connue sous le nom d’Equisetum japonica, ou prêle du Japon, cette prêle est l’une des plus utilisées grâce à son magnifique port vertical et ses tiges aux couleurs alternantes de vert clair et de brun. Elle peut mesurer jusqu’à 1 m de hauteur.
Cette prêle géante porte bien son nom, car elle peut aller jusqu’à 1,20 m. Sa silhouette est beaucoup plus découpée grâce à ses tiges ornées de rameaux filiformes retombants.
La prêle des champs n’est pas forcément la plus esthétique. Néanmoins, elle est sans conteste la plus utile. C’est en effet grâce à elle que l’on peut préparer le célèbre purin de prêle et elle possède également de nombreuses vertus pour la santé. Elle mérite donc un coin dans votre jardin.
La prêle est depuis longtemps utilisée pour ses bienfaits en phytothérapie. Mais attention, toutes les prêles ne vous veulent pas que du bien, et seule la prêle des champs (Equisetum arvense) doit être consommée.
Elle ne doit donc pas être confondue avec la prêle des marais (Equisetum palustris) qui, elle, est toxique. Découvrez les propriétés thérapeutiques de cette plante millénaire et comment l’utiliser.
Cette plante médicinale faisant l’objet de peu d’études cliniques, il est difficile de savoir précisément comment elle agit sur le corps humain. Il semblerait néanmoins que la grande 
quantité de silice qu’elle contient intervienne dans la fixation du calcium sur les os et dans le renouvellement des tissus conjonctifs, chargés de soutenir les organes.
Les autres composés actifs de la prêle sont :
La prêle des champs est principalement utilisée comme diurétique, afin de faciliter l’élimination de l’eau par les reins. Pour cette raison, on peut la retrouver dans des produits amaigrissants, mais son efficacité reste à prouver.
Elle est également proposée comme source de silice pour favoriser la création de collagène pour les os, les tendons et les cartilages.
Ces différentes propriétés, ainsi que ses principes actifs font de l’Equisetum arvense une aide dans le traitement de différentes maladies comme :
On peut également retrouver la prêle dans des compléments destinés à renforcer les ongles et les cheveux.
Enfin, sous forme de décoction, elle facilite la cicatrisation des plaies et intervient dans la résorption des œdèmes liés à des chocs.
En infusion, utilisez 2 à 4 g de plante séchée pour 150 ml d’eau bouillante. Dans le cadre de problèmes urinaires mineurs, vous pouvez en prendre 3 à 4 fois par jour. En parallèle, n’oubliez de consommer au moins 2 litres d’eau dans la journée.
Appliquez le soluté refroidi sur la plaie (superficielle) à traiter.
D’une manière générale, un traitement à base de prêle ne doit pas excéder une durée de 4 semaines.
De plus, en raison de la présence de nicotine, l’usage de la prêle chez les femmes enceintes ou allaitantes est fortement déconseillé. Elle ne doit pas non plus être administrée aux enfants de moins de 12 ans.
Enfin, les propriétés diurétiques de l’Equisetum arvense peuvent rendre toxique la prise de certains médicaments ou de certaines plantes. Il ne faut donc pas hésiter à en parler avec votre médecin ou votre pharmacien.
Le saviez‑vous ?
Le nom latin Equisetum tire son origine de sa ressemblance avec une queue‑de‑cheval. Son étymologie vient d’ailleurs de là : equus voulant dire « cheval » et saeta signifiant « soie, crinière ».
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