Le micocoulier est un arbre majestueux très répandu en région méditerranéenne. En été, il offre une ombre légère et rafraîchissante, idéale pour tempérer les fortes chaleurs sans assombrir totalement le jardin. Grâce à sa grande résistance à la sécheresse, à la pollution et aux sols parfois pauvres, il est de plus en plus planté en ville, en alignement le long des avenues ou sur les places publiques.
Le micocoulier en résumé :
Même s’il s’accommode très bien de conditions de croissance assez rudes (sols pauvres, calcaires, secs), le Celtis vous offrira un développement plus harmonieux et une meilleure longévité si vous lui offrez une terre riche, profonde et bien drainée, ainsi qu’un emplacement en plein soleil. Il apprécie également les situations abritées des vents les plus violents, surtout durant ses premières années.
Plantez votre arbre plutôt au printemps dans les régions aux hivers rigoureux, afin de lui laisser toute la belle saison pour bien s’enraciner. Dans les climats plus doux ou méditerranéens, une plantation automnale est possible et même recommandée, car la terre encore chaude et les pluies d’hiver favorisent la reprise.
Pensez à arroser régulièrement la 1ère année suivant la plantation, surtout en cas de sécheresse prolongée.
Conseil malin : Si vous avez acheté votre arbre en « racines nues », trempez ces dernières dans du pralin pour favoriser leur croissance et limiter le dessèchement.
Le Celtis ne demande pas de soins particuliers une fois qu’il est bien implanté. Sa résistance naturelle à la sécheresse en fait un excellent choix pour les jardins peu arrosés et les aménagements urbains. Surveillez néanmoins l’arrosage pendant les premières années de croissance, notamment en périodes sèches, afin de l’aider à développer un système racinaire profond.
La taille n’est pas indispensable : le micocoulier forme spontanément un beau port arrondi. Elle peut néanmoins s’avérer nécessaire dans certains cas :
Lorsqu’il a atteint sa forme adulte et s’il devient trop gênant, le micocoulier supporte bien l’élagage, à condition qu’il soit réalisé dans les règles de l’art, de préférence en dehors des fortes chaleurs et des périodes de gel.
En terrain pauvre, n’hésitez pas à surfacer : binez le sol autour du pied de l’arbre sur quelques centimètres de profondeur, puis déposez du terreau ou du compost mûr en surface. Cette pratique améliore progressivement la structure du sol et la fertilité.
Le micocoulier peut être reproduit par semis. Cependant, vous devrez préalablement stratifier les graines, c’est-à-dire les conserver durant plusieurs mois dans des couches alternées de terre ou de sable légèrement humide, souvent en milieu frais. Cette étape permet de lever la dormance des graines.
Vous pourrez ensuite réaliser la plantation au printemps, lorsque le sol se réchauffe. Les jeunes plants devront être protégés du vent et arrosés régulièrement les premières années.
De nature résistante, le micocoulier n’est pas sensible aux principales maladies cryptogamiques et ne semble pas intéresser la plupart des ravageurs courants du jardin. C’est un arbre particulièrement fiable, ce qui en fait un très bon candidat pour les jardins sans traitement.
Les dimensions de l’arbre imposent une utilisation en sujet isolé, dans de grands jardins, des parcs ou des propriétés disposant d’un réel volume. Placé au centre d’une pelouse ou non loin d’une terrasse, il crée une zone ombragée agréable tout en conservant une lumière douce grâce à son feuillage relativement léger.
Il est également parfait pour créer un alignement le long d’une large allée ou d’une route, notamment dans les régions méridionales. Sa capacité à supporter la pollution, la chaleur et les sols secs en fait un arbre urbain de tout premier plan.
Le micocoulier de Provence est un très bel arbre méditerranéen qui a, en effet, quelques difficultés à se développer dans les régions aux hivers rudes. Dans ces zones, on privilégiera des espèces plus rustiques comme le micocoulier de Virginie. Dans son aire d’élection, il propose un feuillage vert clair au printemps, puis plus foncé au fil de l’été, et sa floraison, discrète, passe souvent inaperçue.
Nom commun : Micocoulier
Espèce la moins rustique, elle est plutôt à réserver aux régions à hivers doux, de type méditerranéen ou océanique chaud. Le micocoulier de Provence est particulièrement intéressant pour ses fruits à la saveur douceâtre, qui peuvent se consommer crus ou cuits. Ils étaient autrefois appréciés comme petite gourmandise locale.
Il est également possible d’utiliser les feuilles, notamment pour réaliser des infusions traditionnelles. Son port élégant, sa capacité à supporter les sols secs et le vent en font un arbre emblématique des paysages du sud.
Son port est plus étalé que l’espèce précédente, mais il est également plus rustique et supporte des températures négatives marquées. Il est donc mieux adapté aux régions au climat plus continental ou aux hivers plus rigoureux. Il conserve toutefois les qualités de robustesse et de sobriété du genre Celtis.
Sa croissance est plutôt lente à moyenne, surtout les premières années. Une fois bien enraciné, il gagne régulièrement en hauteur et en envergure, sans pour autant devenir envahissant.
C’est déconseillé : à maturité, il atteint facilement 15 à 20 m de haut et une large couronne. Il convient mieux aux grands jardins ou aux parcs.
Oui, une fois bien installé, il fait partie des arbres d’ornement les plus adaptés aux conditions sèches et chaudes. En revanche, il faut l’arroser régulièrement les premières années.
Oui, les « micocoules » sont comestibles et ont une saveur douce. Elles étaient autrefois consommées dans les campagnes, mais restent aujourd’hui assez peu connues.
Non, il est réputé très sain. Il n’est généralement pas concerné par les grandes maladies des arbres d’ornement et attire peu les ravageurs.
©Marc/AdobeStock, ©IHervas, ©Zerbor, ©Ch Weiss