En intérieur, le palmier est un véritable élément de décoration en raison de ses palmes très graphiques. Il apporte également de la verdure. Nos conseils pour le conserver très longtemps.
Choisissez un grand contenant percé en son fond pour y installer votre palmier. Ménagez un épais lit de billes d’argile ou de graviers représentant environ 20 % du volume total du pot.
Les palmiers détestent avoir les racines constamment détrempées et ce lit drainant permettra d’éviter le phénomène d’asphyxie des racines. Composez un mélange riche de terreau, de terre de jardin, de compost et de sable de rivière de granulométrie moyenne et installez-y votre palmier.
Pour un feuillage luxuriant, pensez à enlever régulièrement la poussière qui se dépose sur les palmes avec une éponge légèrement humide.
Mais sans pour autant les asperger, ce qui pourrait contribuer à la prolifération des bactéries. Les feuilles rempliront ainsi mieux leur fonction de photosynthèse.
Pour que votre palmier d’intérieur reste en pleine santé il faut veiller à lui apporter un arrosage mesuré.

Ensuite, il faut maintenir une hygrométrie de ~50 % d’humidité dans l’air. Pour compenser la faible hygrométrie de nos intérieurs (souvent 20 % en hiver),
Astuce arrosage : enfoncez un doigt 3 cm dans le substrat : s’il est sec, on arrose ; s’il est encore frais, on patiente. Videz toujours la soucoupe 10 minutes après.
La plupart des palmiers n’apprécient pas la lumière directe, mais ils s’épanouiront parfaitement derrière une fenêtre voilée. C’est pour cette raison qu’il vaut mieux le placer près d’une fenêtre orientée à l’ouest. Votre palmier intérieur peut voyager d’une pièce à l’autre, du moment que la température ambiante reste comprise entre 18° et 22°.
En été, vous pourrez aérer votre plante en la déplaçant au jardin dans un endroit mi-ombragé à l’abri du vent. Acclimatez progressivement : 3 jours à l’ombre lumineuse, puis une semaine en lumière filtrée. Évitez la pluie battante (lessivage du substrat). Rentrez dès que les nuits passent sous 12 °C.

Parmi les palmiers d’intérieur les plus courants, nous avons
Où placer un palmier d’intérieur ?
Lumière vive tamisée (voilage), loin des rayons directs de midi. Évitez les sources de chaleur (radiateur) et les courants d’air.
Quelle eau utiliser ?
Eau de pluie ou filtrée/faible en calcaire, à température ambiante. En eau dure, rincez le substrat tous les 3 mois (arrosage copieux pour évacuer les sels, puis égouttage).
Quand rempoter ?
Tous les 2–3 ans au printemps, ou dès que les racines sortent par les trous de drainage. Entre-temps, faites un surfaçage annuel.
Mon salon est orienté nord, quel palmier choisir ?
Howea forsteriana (Kentia), Rhapis excelsa, Chamaedorea elegans tolèrent mieux la lumière moyenne que l’Areca par exemple.
Les bouts de feuilles brunissent : je coupe ?
Coupez uniquement la partie nécrosée en suivant la ligne brune, en laissant un liseré vert. Corrigez surtout la cause (air sec, arrosage irrégulier).
Faut-il vaporiser tous les jours ?
Inutile si l’air est déjà à ~50 % d’humidité. En hiver chauffé, 2–3 brumisations/semaine (eau non calcaire) + plateau de billes d’argile suffisent.
Un palmier est-il toxique pour les animaux ?
La plupart des « palmiers » cités sont peu toxiques, mais attention au cycas (souvent confondu), très toxique. Vérifiez l’espèce avant achat.
Puis-je mettre mon palmier dehors l’été ?
Oui, après acclimatation progressive, en mi-ombre à l’abri du vent. Rentrez si les nuits passent sous 12 °C.
©Photology1971