Comment se caractérise le millepertuis ? Quels sont ses vertus et bienfaits ? Comment effectuer la prise pour en tirer le meilleur profit ? Dans quelles mesures ? Que faire face à ce fléau sanitaire ?
De nos jours, la phytothérapie se penche sur cette affection et, le millepertuis serait reconnu comme un anti dépresseur sans pareil.

Du 18eme siècle au milieu du 20eme siècle, nombreux furent les médecins américains et allemands qui prescrivaient le millepertuis pour traiter les troubles liés à la dépression.
Quant aux herboristes, ils ont recours à l’usage du millepertuis pour les mêmes maux recensés par les grecs anciens, auxquels s’ajoutent les gerçures, les brûlures, les ecchymoses et même l’érythème fessier.

Cette plante dont la fleur est de couleur jaune vif, est utilisée en phytothérapie comme :
– anti dépresseur,
– anti-inflammatoire,
– antiviral,
– antiseptique,
– antispasmodique
– analgésique,
– sédatif sans effet narcotique.
Outre ces propriétés, on lui reconnaît celles cicatrisantes, photo protectrices, apaisantes, eudermiques et astringentes.
Comme principes actifs, cette plante médicinale renferme :
– des flavonoïdes (rutine, hypérine…)
– des naphtodianthrones
– de l’huile essentielle
– des tanins
– vitamines A et C
– des procyanidines
– la choline …
Selon les études et essais cliniques menés, on a constaté que 67 % des patients ont permis de prouver l’efficacité du millepertuis.
C’est donc une plante reconnue pour traiter lest symptômes révélés de la dépression légère et transitoire – depuis au moins 2 semaines – à savoir : les troubles de l’appétit, la perte ou la prise de poids de 5 % (au moins durant le dernier mois), la sensation de culpabilité inappropriée, l’humeur changeante continuelle, la fatigue excessive, hypersomnie ou insomnie, la dyspepsie (troubles digestifs), la perte de plaisir ou d’intérêt pour toute activité, les idées de suicide, l’agitation nerveuse, les difficultés de concentration …
Outre les symptômes de la dépression, l’herbe de st Jean est utilisée pour réduire les troubles :
– de la ménopause
– psychosomatiques
– du cycle menstruel
– du syndrome des jambes sans repos
A cela, s’ajoutent le traitement :
– du psoriasis
– gliomes malins
– douleurs musculaires
– contusions
– et, des brûlures légères.
Les parties utilisées du millepertuis sont les fleurs et les jeunes feuilles fraîches ou séchées.
Elles sont calibrées selon le profil chimique défini par le fabricant.
De ce fait, pour tirer le meilleur profit des vertus du millepertuis, vous pouvez le consommer sous la forme :
– d’infusion. Pour ce faire, dans 1/4 de Litre d’eau bouillante, plongez 1 cuillère à café d’herbe. Laissez reposer pendant environ dix minutes. Filtrez puis, buvez-en 1 à 3 fois par jour.
– de Teinture. Dans 1/4 de litre d’eau chaude ou dans une infusion de mélisse, ajoutez de 2 à 3 fois le contenu d’un compte-gouttes. Mélangez puis, buvez.
– de comprimés et gélules (normalisés à 0,3% d’hypéricine ou à 3 à 5% d’hyperforine). La posologie indiquée est de 900 à 1500 mg par jour.

Quelle que soit son intensité, ce trouble mental et psychique nécessite un suivi médical. L’automédication n’est donc pas recommandée.
Quant au millepertuis, il semble inoffensif.
Toutefois, en cas de traitement et suivi prescrit par un médecin dans le cadre d’une autre maladie, il est fortement conseillé d’avoir un avis médical avant de prendre le millepertuis.
La prise du millepertuis est déconseillée chez la femme enceinte.
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