Entre ses superbes couleurs et son doux parfum, essayer l’acidanthera, c’est l’adopter au jardin ou en terrasse.
En résumé :
Nom latin : Acidanthera murielae
Synonyme : Gladiolus murielae
Nom commun : Glaïeul d’Abyssinie
Famille : Iridacées
Type : Vivace bulbeuse (corme)
Hauteur : 0,5 à 1 m
Densité de plantation : Environ 50 cormes au m2
Exposition : Ensoleillée
Sol : Léger, bien drainé
Floraison : Été – Feuillage : Caduc
Ce que l’on retient avant tout de l’acidanthera, ce sont ses magnifiques fleurs. Blanches au cœur pourpre, elles exhalent un parfum subtil. La floraison se déroule en fin d’été, d’août à septembre (voire octobre).
Les fleurs s’épanouissent à l’extrémité de tiges rigides, elles-mêmes ceintes de longues et fines feuilles lancéolées.
À l’instar du crocus safran, l’acidanthera est classé parmi les bulbeuses. Néanmoins, pour ces plantes, on parle plutôt de cormes que de bulbes.
L’acidanthera nécessite un certain nombre de conditions pour se développer correctement :
En fin d’hiver, commencez par préparer le terrain en y déposant un peu de terreau, du sable, voire de la cendre si vous en disposez. Passez ensuite un coup de griffe, afin de mélanger cet amendement à la terre du jardin.
Ensuite, la plantation peut débuter à partir du mois de mai, en creusant un trou de 10 à 15 cm de profondeur par corme. Chaque pied d’acidanthera doit être espacé de 10 cm.
Si vous ne disposez pas de jardin, mais que vous avez craqué pour ces magnifiques fleurs, il est tout à fait possible de les cultiver en pot ou en bac. Cependant, le conteneur doit impérativement être pourvu de trous de drainage pour l’évacuation de l’eau.
Concernant le substrat, réalisez un mélange d’environ 75 % de terreau et de 25 % de sable. Si vous le souhaitez, vous pouvez également ajouter un peu de perlite pour améliorer le drainage, tout en maintenant une certaine humidité dans la terre.
Pour planter l’acidanthera en pot, il suffit ensuite de :
Conseil malin : Si vous habitez une région aux hivers rigoureux et longs, cette technique de plantation en pot peut également servir à forcer les bulbes pour ensuite les replanter en pleine terre une fois les dernières gelées passées.
La principale attention à porter au glaïeul d’Abyssinie sera d’hiverner les cormes avant l’arrivée des premiers froids. Pour ce faire :
Si vous résidez dans une région au climat plus doux en hiver, un épais paillis de feuilles mortes protégera vos plantes.
Pour l’acidanthera en pot, l’arrosage doit être modéré, mais régulier : le terreau ne doit pas se dessécher. Un apport d’engrais potassé favorisera une floraison généreuse.
Avec l’acidanthera, aucune taille n’est pas indispensable, si ce n’est l’élimination du vieux feuillage juste avant l’hivernage.
Le plus simple pour le propager est de procéder par division des jeunes cormes qui seront replantés ailleurs.
L’acidanthera est sensible aux insectes tels que thrips et pucerons. Les limaces peuvent également s’attaquer au feuillage.
Pour les maladies, la pourriture grise (Botrytis cinerea) et la pourriture du glaïeul (Fusarium oxysporum sp. gladioli) sont à surveiller.
Le glaïeul d’Abyssinie a toute sa place en bordure ou en massif, en second plan. Il pourra ainsi accompagner les gauras, lys des Incas, gypsophiles et autres plantes aux dimensions réduites.
Enfin, grâce à ses tiges rigides, l’acidanthera est une excellente fleur pour la confection de bouquets.
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