Si votre but est d’avoir le plaisir de récolter des œufs frais tout au long de l’année, deux à trois poules suffisent pour une famille de quatre à cinq membres, chacune produisant 130 à 150 œufs par an. Ce type d’élevage est possible dans un jardin de taille réduite, même en ville, contrairement à l’élevage de poulet qui nécessite plus de place. Même si rien ne vous empêche de passer une de vos poulettes à la casserole…
Il existe une multitude de races de bonnes pondeuses à la fois résistantes et rustiques. Les plus communes sont la poule rousse et l’hybride de Marans, une poule noire et cuivrée. Vous les trouverez en vente dans tous les marchés, et elles ne sont pas chères. Idéales donc pour les « débutants ».
Si l’idée de faire un jour rôtir votre poule ne vous rebute pas, optez pour une race ancienne. Choisissez une variété locale, parfaitement adaptée au climat de votre région : Cotentine, Bresse, Géline de Touraine, Gâtinaise, poule d’Alsace, Meusienne… Chaque territoire a sa poule ! Ces races anciennes présentent en plus l’intérêt d’être belles. En les adoptant, vous contribuez à protéger la diversité des poules françaises. Vous trouverez la liste des éleveurs près de chez vous sur le site de la Fédération française de volailles.
La plupart des poules cessent de pondre pendant la saison froide. Si vous voulez des œufs en hiver, adoptez une poulette qui aura six mois à la fin de l’automne (début de l’âge de ponte) ou choisissez des races de pondeuses d’hiver (comme la Géline de Touraine ou la Gâtinaise). Les poules pondent moins à partir de trois ans et cessent à huit ans, elles peuvent vivre jusqu’à 18 ans.
La qualité de l’alimentation est primordiale pour obtenir de bons œufs. Les poules ont notamment besoin d’herbe à grignoter, car c’est cette dernière qui contient la xanthophylle nécessaire à un beau jaune orangé et crémeux.
A lire : « J’élèverais bien des poules ! », Michel Audureau et Patricia Méaille, éditions Terre Vivante.
Laure Hamann
Visuel : Leroy Merlin, ©aleksandria