Les tomates sont souvent attaquées par des maladies cryptogamiques ou champignons. Le premier réflexe du jardinier est de les bombarder de pesticides.
Il existe pourtant d’autres solutions plus astucieuses et moins toxiques.
Quels sont alors les moyens efficaces pour bien traiter vos tomates.
À lire :
Voici les principales maladies pouvant infester vos tomates :
L’alternaria solani qui se développe sur toutes les plantes de la famille des solanacées comme les tomates, mais aussi pommes de terre, aubergines, poivrons, etc, se manifeste par des taches arrondies sur les feuilles. Elle se propage souvent de bas en haut. Les tiges les plus atteintes peuvent noircir (nécroses).
Le phoma lycopercisi provoque également des chancres et des taches noires sur les tiges, les feuilles et les fruits. C’est une maladie grave qui peut envahir toute la plante, racine comprise.
Il existe de nombreuses autres maladies de la tomate (anthracnose, fusariose, oïdium, rhizoctonia, etc). Retenons la plus connue et la plus crainte des jardiniers : le mildiou de la tomate dû au phytophtora infestans. On le reconnaît à ses taches jaunâtres, puis brunes dont le centre se dessèche. Un duvet blanc est également visible à la face inférieure des feuilles. Le mildiou commence généralement par les feuilles du bas traînant par terre puis remonte lentement jusqu’aux tiges et feuilles du haut et aux fruits. Sur ces derniers, il donne des taches brunâtres un peu huileuses.
Contre l’alternaria solani, les solutions sont nombreuses. Utiliser des semences saines, choisir des variétés de tomates tolérantes ou résistantes et pratiquer la rotation des cultures pour éviter de multiplier les germes présents dans le sol.
Contre le phoma, une méthode de lutte très simple, en plus du choix de variétés peu sensibles, consiste à désinfecter les tuteurs des tomates à la bouillie bordelaise, ou mieux à les changer chaque année.
Les moyens de lutte contre la fusariose font appel à des pulvérisations de bouillie bordelaise et de pyrèthre pour éliminer les insectes qui la propagent.
Enfin, pour juguler le mildiou de la tomate, outre les variétés résistantes, il faut pratiquer la rotation des cultures pour ne pas planter deux années de suite des solanées au même endroit. En paillant la base des plants, on évitera que les spores ne giclent du sol vers les feuilles quand il pleut. Ne jamais mettre de plants malades au compost.
Belle Loraine®. Fruits ronds rouge uniforme. Bonne saveur gustative. Résistance : Fus1, Mil4*.
F1 Chelsea Mini. Type cerise de gros calibre, demi-précoce. Résistance : Fus1.
F1 Cornabel. Fruits longs, en forme de corne, très charnus. Chair fondante, peu de pépins. Précoce et vigoureuse. Résistance : Fus1.
F1 Dolcevita. Fruits type cerise en longues grappes, rouge clair, très sucrés et parfumés. Résistance : Fus1.
F1 Estiva. Gros fruits, ronds, fermes, très bonne résistance à l’éclatement. Résistance: Ver1, Fus1.
F1 Ferline. Très vigoureuse et très productrice tout au long de l’été. fruits très gros, charnus d’une belle couleur rouge et d’une saveur extra. Résistance : Mil2.
F1 Maestria. Fruits rouges, port indéterminé, bonne qualité gustative, très vigoureuse. Résistance : Ver1, Fus1, Mil3.
F1 Myriade. Fruits allongés rouge uniforme, croissance indéterminée. Bonne résistance aux maladies : Ver1, Fus 1-3.
F1 Ravello. En grappe, rouge vif, hâtive. Résistance : Ver1, Fus1.
F1 Sportivo. Fruits ronds, couleur rouge intense, variété hâtive et très productive. Résistance : Fus 1-5, Ver1.
F1 Tastino. Fruits ronds, couleur rouge. Résistance : Fus 1-5.
F1 Vanessa. Fruits ronds, couleur rouge, variété très précoce. Résistance : Ver1, Fus1, Cla4.
*Abréviations : Fus = Fusariose, Cla = Cladosporiose, Mil = Mildiou, Ver = Verticilioses.
De 1 à 5 : plus le chiffre est haut, plus la variété est résistante à cette maladie.
Pierrick le jardinier
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