En été, il n’est pas rare d’observer un lézard qui profite du soleil. Souvent, il fuit au moindre bruit. Saviez-vous que ce lézard s’avère très utile dans un jardin en éliminant de nombreux insectes ravageurs.
Lé lézard est un reptile, et plus particulièrement un saurien (au même titre que les geckos, iguanes, crocodiles ou caméléons) de la famille des Lacertidées.
Il se reconnaît à son corps fin recouvert d’écailles de couleurs variées et à sa longue queue. Long d’une vingtaine de centimètres ( queue comprise !), le lézard possède quatre pattes munies de doigts qui lui permettent d’escalader toutes les surfaces.
Le lézard est un animal poïkilotherme, c’est-à-dire un animal à sang froid, dont la température corporelle évolue par rapport à son environnement. C’est pourquoi le lézard passe beaucoup de temps au soleil qui lui permet d’élever sa température et ainsi de pouvoir vaquer à ses occupations quotidiennes.
L’autre particularité du lézard réside dans sa queue ! En cas d’attaque, il a la capacité de la couper pour leurrer l’ennemi et fuir. Cette queue peut repousser, mais seulement une fois. Ce mécanisme de défense, appelé l’autotomie, permet à la queue de bouger, même si elle est séparée du corps du lézard.
Si le lézard ne rencontre aucun prédateur ou danger sur sa route, il peut vivre jusqu’à 10 ans.
En France, suivant les régions, on peut croiser la route de différentes espèces de lézards :
Le lézard vert occidental ((Lacerta bilineata) ne passe pas inaperçu avec son corps tout vert long d’une trentaine de centimètres. Il est essentiellement présent au centre et au sud de la France
Extrêmement rapide, le lézard se laisse difficilement admirer. Et dès que vous l’apercevez, il a déjà disparu !
Dire que le lézard aime le soleil est un euphémisme. Il lui est vital. En revanche, dès que la température atteint 33 °C, il retourne à l’ombre pour se refroidir…avant de revenir se réchauffer et faire le plein d’énergie.
En hiver, le lézard ralentit son rythme de vie sans vraiment hiberner, sous un tas de pierres ou un vieux mur. Il continue à se nourrir et peut sortir si le soleil brille. Au printemps, il sort pour s’accoupler. La femelle pond dans la foulée une dizaine d’œufs. Mais les lézardeaux comme les lézards en hiver sont des proies faciles pour les couleuvres, ou les chats.
C’est à ce chapitre que le lézard devient intéressant pour le jardinier, au même titre que le serpent d’ailleurs ! En effet, le saurien de nos contrées est un insectivore. Et de nombreux insectes peuvent faire son repas : araignées, chenilles, criquets et grillons, vers de terre, pucerons, cloportes, jeunes limaces…Autant dire qu’il est efficace au jardin comme auxiliaire pour se débarrasser des ravageurs et parasites. Il participe ainsi activement à la lutte biologique.
Pour avoir recours aux services du lézard, encore faut-il lui fournir le gîte et le couvert. Pour son repas, normalement, il devrait trouver de quoi se sustenter…
Reste à lui offrir un logis douillet qui peut prendre plusieurs formes :
Ces différents abris doivent être placés au soleil et éloignés des lieux de vie. Le lézard pourra y pondre ses œufs et s’y réfugier en hiver.
De même, bannissez les produits insecticides, herbicides ou fongicides qui peuvent avoir un impact indirect sur la survie des lézards. Ainsi, les produits de type Ferramol peuvent tuer les lézards qui ingurgitent les limaces.
Quant aux purins d’ortie ou de consoude, ils doivent être utilisés au juste dosage car ils ne sont pas totalement inoffensifs pour ces petits reptiles.
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Pour rappel, en tant que reptile, le lézard est protégé par la loi du 8 janvier 2021. Il est donc interdit de le tuer ou de capturer tout comme de détruire, d’altérer ou de dégrader son habitat.
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chaque fois que je vois un lézard je souris car je suis fasciné par eux et je sais qu’ils sont très utiles ,quelque soit sa couleur ,sa forme ,où il se trouve ,s’il entre malgré nous ,plus difficile de le faire sortir sans lui faire du mal ,ou autre.