L’aspidistra est une plante d’intérieur connue sous le nom de langue de belle-mère, comme une de ses compatriotes, le sansevieria. Pour autant, elle s’en distingue totalement par sa grosse touffe, tout à la fois dressée et évasée, de larges feuilles d’un vert lustré. Cette plante rhizomateuse a la particularité de pouvoir se cultiver à l’extérieur, en pleine terre, grâce à sa rusticité jusqu’à – 12 à – 15 °C.
Découvrez tout ce que vous devez savoir sur cette plante d’une robustesse exceptionnelle, très facile à entretenir.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
Nom : Aspidistra eliator
Famille : Convallariacées
Type : Plante rhizomateuse
Hauteur : Jusqu’à 50 cm
Exposition : Mi-ombre, ombre
Sol : Léger et drainé
Feuillage : Persistant
L’aspidistra est une plante vivace rhizomateuse qui se cultive le plus souvent comme plante d’intérieur. Pour autant, grâce à sa rusticité jusqu’à – 12 à – 15 °C, l’aspidistra accepte une plantation à l’extérieur. Et même si le feuillage gèle, il repart de la souche dès le printemps venu.
L’aspidistra a besoin d’un substrat riche, bien drainé et léger. C’est pourquoi vous lui offrirez un terreau spécial plantes vertes, additionné d’un peu de compost bien mûr et de perlite pour le drainage. Il faut aussi sélectionner un pot d’au moins 30 cm de large, percé, au fond duquel seront déposés une couche de billes d’argile ou des graviers pour faciliter le drainage.
Une fois que l’aspidistra est installé, il faut combler le pot avec le mélange de terreau, compost et perlite, bien tasser et arroser abondamment.
La plantation (ou le rempotage) en pot se fait idéalement au printemps, mais elle peut intervenir à n’importe quel moment de l’année.
C’est une plante idéale pour les amateurs de kokedama
L’aspidistra se plaît en bordure, en rocaille ou en massif, associé à des fougères ou des hostas.
Il lui faut absolument un sol parfaitement drainé, léger et fertile, plutôt à tendance acide. En pleine terre, l’aspidistra se verra offrir une bonne terre de jardin, à laquelle seront ajoutés du compost et un peu de terre de bruyère pour l’acidité. En revanche, il ne se plaira pas en terre calcaire.
Si le sol est lourd ou argileux, un apport de sable sera nécessaire pour alléger le sol.
La plantation en pleine terre peut intervenir au printemps ou en automne, hors période de gel.
À l’intérieur, l’aspidistra apprécie la luminosité. C’est pourquoi il se plaît dans une pièce très lumineuse, près d’une fenêtre, ou dans une véranda. Il faut toutefois veiller aux rayons du soleil directs qui peuvent brûler son feuillage. En été, votre aspidistra en pot s’installe à l’extérieur à mi-ombre ou à l’ombre. Dès le retour de l’automne, dans les régions aux hivers froids, il peut être hiverné dans une véranda non chauffée ou rejoindre sa place à l’intérieur, loin d’une source de chaleur.
Au jardin, l’aspidistra se plante à mi-ombre ou à l’ombre, par exemple sous les frondaisons de grands arbres au feuillage caduc. Il ne supporte pas le plein soleil. Il affectionne tout particulièrement les sous-bois.
L’aspidistra est une plante très facile à cultiver, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Au jardin, l’aspidistra a besoin d’arrosages réguliers, à raison d’une fois par semaine, pendant mes périodes de fortes chaleurs. Une fois bien installé, il se débrouille seul. En revanche, cultivé en pot, l’aspidistra a d’autant plus besoin d’eau, en été une fois par semaine, en hiver une fois toutes les deux semaines.
Pour autant, il peut supporter des oublis d’arrosages pendant une certaine période, sans trop souffrir.
Seules les plantes cultivées en pot auront besoin d’un apport d’engrais spécial plantes vertes, car le substrat du pot s’épuise vite. Une fois par mois suffit amplement.
La taille n’est pas nécessaire. Il faut juste supprimer les feuilles abîmées, jaunes ou sèches. Profitez-en pour nettoyer les feuilles avec un chiffon humide.
Il intervient tous les 2 à 3 ans dans un pot légèrement plus grand
À l’intérieur, l’aspidistra peut se montrer sensible aux cochenilles. Découvrez nos solutions pour vous en débarrasser :
Au jardin, ce sont les limaces et les escargots qui sont à craindre au printemps. Là encore, on vous explique comment les éliminer.
Auréolé d’un certain charme d’antan, l’aspidistra peut se montrer très exubérant, sans être envahissant. Polyvalente, c’est une plante idéale pour ceux qui n’ont pas la main verte, car elle tolère les arrosages irréguliers. Originaire de l’île d’Oshima, elle est d’ailleurs surnommée « la plante en fer forgé » tant elle est robuste.
L’Aspidistra eliator offre un feuillage bien vert, mais il existe des variétés panachées (‘Milky Way’) ou même zébrées (‘Zebra’).
Les sujets les plus âgées, cultivés dans des conditions optimales en extérieur, peuvent fleurir de janvier à juin. Cette floraison est tout à fait étonnante puisque les fleurs cireuses, blanches et violettes, éclosent au ras du sol, pratiquement dissimulées par le feuillage. Elles sont pollinisées par les insectes, mais aussi les escargots et les limaces. Elles donnent naissance à des baies foncées.
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