Le groseillier à maquereau (Ribes uva-crispa) est un petit arbuste fruitier très productif, apprécié pour ses baies juteuses, acidulées ou sucrées selon les variétés. Rustique et facile à cultiver, il trouve sa place aussi bien dans un verger que dans un coin de jardin ou en haie gourmande. Avec quelques gestes simples de plantation, de taille et d’entretien, il vous récompensera chaque été par de généreuses récoltes de fruits savoureux.
La période la plus adaptée à la plantation du groseillier à maquereau reste le début de l’automne. En procédant à ce moment-là de l’année, votre plant aura le temps de s’acclimater avant les premiers froids et repartira plus facilement au printemps. Vous pouvez aussi planter en fin d’hiver ou au début du printemps, en dehors des périodes de gel, à condition d’arroser plus régulièrement la première année.
Planter le groseillier à maquereau en sol frais, riche et bien amendé
Choisissez un emplacement en situation légèrement ombragée dans les régions chaudes, afin de le protéger des fortes chaleurs et des terrains trop secs. Plus le climat est doux, plus vous pouvez vous rapprocher du plein soleil.
Groseillier en pot : pour une culture sur terrasse ou balcon, suivez nos conseils sur la culture du groseillier en pot.
La méthode de multiplication du groseillier à maquereau la plus simple et la plus fiable est le marcottage, mais le bouturage fonctionne également très bien.
Marcottage (méthode recommandée)
Bouturage
Installez le groseillier à maquereau dans un sol frais et humide afin de favoriser sa fructification. Cet arbrisseau demande beaucoup d’eau pour prospérer et produire des fruits de bonne taille. Un paillage au pied permet de conserver l’humidité et de limiter les arrosages.
Un sol frais, un peu d’ombre et une bonne aération : la clé de la réussite
Le soleil est apprécié, mais il ne doit pas être brûlant : une exposition à l’est ou au nord-est convient bien dans les régions chaudes. Les fortes chaleurs peuvent brûler les feuilles et faire blanchir ou ramollir les fruits. L’arbuste apprécie également les emplacements bien aérés, ce qui limite les maladies cryptogamiques.
Procédez à une taille de rajeunissement tous les cinq ans en début de printemps :
Chaque année, vous pouvez aussi retirer un peu de vieux bois (branches de plus de 3 ans) et favoriser les jeunes pousses bien orientées.
>> À découvrir : réussir la culture du groseillier à grappes
Les principales maladies du groseillier à maquereau sont l’anthracnose, l’oïdium et la rouille. Un sol bien drainé, un espace suffisant entre les plants et une taille régulière limitent fortement leur apparition.
Parmi ses principaux ravageurs, on retrouve les pucerons, les tenthrèdes, les acariens et la sésie.
La période de récolte de la groseille à maquereau commence en général à la mi-juin et peut se prolonger jusqu’à la mi-août selon les variétés et le climat. Ramassez les fruits lorsqu’ils sont bien colorés, juteux, et qu’ils se détachent facilement de la plante.
Récoltez les fruits bien colorés, juste avant qu’ils ne ramollissent
Les fruits légèrement fermes conviennent bien pour les préparations culinaires (sauces, chutneys, confitures), tandis que les fruits parfaitement mûrs sont délicieux à croquer tels quels.
La groseille à maquereau est souvent consommée fraîche, à la main, tout juste cueillie de l’arbre. Mais elle se prête aussi très bien à la cuisine.
En dessert, en sauce ou en chutney, la groseille à maquereau est très polyvalente
Le groseillier à maquereau est un arbuste fruitier rustique et vivace originaire du Caucase et du nord de l’Ukraine. Bas et très épineux, il produit des fruits solitaires ou peu groupés, à peau lisse ou légèrement duveteuse, qui prennent une couleur blanche, vert-jaune ou rouge-violet selon les variétés. Contrairement aux fruits du groseillier à grappes, la groseille à maquereau offre une chair sucrée, douce et agréable en bouche lorsqu’elle est bien mûre.
Un petit fruitier rustique, productif et plein de bienfaits
Riche en vitamines A, B et C, ainsi qu’en calcium, fer, potassium et phosphore, la groseille à maquereau possède des vertus diurétiques et digestives. Les fruits à peine mûrs sont aussi légèrement laxatifs.
Oui, même s’ils appartiennent tous deux au genre Ribes, le groseillier à maquereau produit des fruits plus gros, souvent solitaires, et un arbuste plus épineux.
Il est rustique et supporte bien le froid. Un simple paillage au pied suffit dans la plupart des régions.
Oui, à condition de choisir un grand pot, un substrat riche et de suivre une irrigation régulière.
Au bout de quelques années de culture, généralement vers 4 à 5 ans, lorsque les rameaux deviennent très arqués et moins productifs.
Oui, elle se consomme crue, mais son goût est plus ou moins acidulé selon le stade de maturité et la variété.
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