Idéal dans un jardin naturel, le pommier sauvage nous offre une belle floraison printanière. Ses fruits sont acides, on les laisse volontiers aux oiseaux qui en profitent en hiver, lorsque la nourriture est rare. Plantation, entretien taille…
Découvrez comment cultiver ce petit arbre dans votre jardin.

Le pommier sauvage trouve sa place dans tous les extérieurs, grâce à sa petite taille. Ainsi, il compose même des haies libres avec de grands arbustes. Vous pouvez aussi le planter en bosquet ou en isolé. Il se marie bien avec le sorbier des oiseleurs et le lilas. Dans tous les cas, il donne un style naturel et bucolique au jardin.

Toutefois, c’est un arbre que l’on cultivera plutôt pour d’autres raisons. Ces petits fruits de la taille d’une cerise restent en place une bonne partie de l’hiver. Ainsi, ils constituent une réserve de nourriture pour les oiseaux.
Le Malus sylvestris est également mellifère et doté d’une longue floraison ! C’est un arbre idéal pour un jardin en faveur de la biodiversité.
Le Malus sylvestris apprécie un sol profond, riche et frais. Il n’est pas très exigeant sur la nature du sol et se contente d’un sol ordinaire tant qu’il est drainé. Une exposition lumineuse garantira un beau développement, à cet arbre qui a une croissance lente. Ainsi, privilégiez un emplacement au soleil ou à la mi-ombre. Veillez à respecter une distance de 2,5m autour de l’arbre, afin qu’il ait la place de se développer correctement. La plantation a lieu au printemps ou à l’automne, hors périodes de gelées.

Chaque printemps, faites un apport de compost au pommier. Pour cela, il suffit d’en étendre à son pied. Rustique, il supporte des hivers rigoureux sans problèmes. Cet arbre de sous-bois ne supporte pas la sécheresse, pensez à arrosez régulièrement suite à la plantation. Ensuite, n’arrosez qu’en cas de sécheresse prolongée. Un paillage permettra de conserver la fraîcheur du sol. Pourquoi ne pas faire un petit tour en forêt et ramasser des feuilles à cet effet ?

Elle a lieu à la fin de l’hiver, avant que les nouvelles feuilles ne se forment. Retirez alors les branches mortes, qui se croisent ou qui sont trop basses. Coupez aussi les gourmands, ces petites branches fines qui pousse à l’aisselle des branches secondaires. Évitez d’enlever des branches saines car cela affecterait la croissance déjà lente du Malus sylvestris.