Avec ses longues branches retombantes qui effleurent le sol ou la surface de l’eau, le saule pleureur est l’un des arbres ornementaux les plus reconnaissables au monde. Originaire d’Asie, il symbolise à la fois la mélancolie et la sérénité.
Très apprécié dans les parcs et grands jardins, il forme rapidement une large couronne qui procure ombre et fraîcheur. Il est particulièrement à l’aise au bord des rivières, étangs ou zones humides, où il trouve l’humidité nécessaire à sa croissance vigoureuse.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
On plantera de préférence le saule pleureur à l’automne pour faciliter l’enracinement avant les premières gelées et la reprise au printemps suivant.
Cette période lui permet de développer ses racines profondément dans le sol avant les chaleurs estivales.
Dans les régions douces, une plantation au début du printemps reste possible, à condition d’arroser abondamment les premiers mois.
N’hésitez pas à pailler le sol après la plantation pour conserver le maximum d’humidité dans le sol, car le saule pleureur en est friand. Un paillage organique épais (feuilles, copeaux, broyat) protège aussi ses racines superficielles du gel et des fortes chaleurs.
La meilleure technique pour multiplier le saule pleureur est le bouturage. Prélevez en hiver une tige d’un an, d’environ 30 cm, et plantez-la directement dans un sol humide. Le saule reprend très facilement et développe de nouvelles racines en quelques semaines, sans besoin d’hormone de bouturage.
Une fois bien installé, le saule pleureur demande peu d’entretien. Toutefois, les jeunes sujets doivent être surveillés afin de favoriser une belle charpente et d’éviter que les branches ne cassent sous leur propre poids.
Peut-on planter un saule pleureur loin de l’eau ?
Ses racines sont-elles envahissantes ?
Quelle durée de vie pour un saule pleureur ?
Peut-on le cultiver en petit jardin ?
Les feuilles du saule pleureur jaunissent et brunissent, sont tachées et finissent par tomber. Les rameaux prennent également une teinte brun-marron puis sèchent.
Il s’agit de la tavelure, une maladie due à un champignon appelé Marssonina. Elle se développe surtout par temps humide au printemps, comme la plupart des maladies cryptogamiques.

Tavelure du saule pleureur – champignon marssonina
Solution :
Autres maladies et parasites du saule :
D’origine asiatique, le saule pleureur est majestueux par sa taille, mais également par ses branches souples qui tombent jusqu’au sol lorsqu’il est adulte. Leur port gracieux bougeant au vent renforce son image poétique et contemplative.
On le reconnait à son port retombant et ses longues branches en forme de lianes. C’est d’ailleurs de là que vient le nom de “saule pleureur”. Une autre explication vient du ruissellement des gouttes d’eau, qui tombent de ses feuilles comme des larmes après la rosée du matin.
On retrouve aujourd’hui le saule pleureur sur tous les continents. Il a été importé en Europe au XVIIIe siècle et s’est rapidement imposé comme arbre ornemental dans les grands domaines et jardins publics.
Si vous aimez les saules mais que votre jardin est trop petit, optez pour un saule crevette, un arbuste très décoratif au feuillage panaché de blanc et de rose. Vous pouvez aussi choisir le saule tortueux, remarquable pour ses rameaux sinueux et son port graphique en hiver.
Ne plantez pas le saule trop près d’une maison, car il prend beaucoup de place et fait une ombre importante. Installez-le dans un espace ouvert, idéalement à proximité d’un point d’eau, pour profiter pleinement de son élégance et de son ombrage naturel.
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