Le carpocapse est communément appelé le « ver des fruits ».
Le carpocapse ( cydia pomonella ) est un papillon dont la larve s’attaque aux pommes, aux poires et aux noix principalement mais aussi et d’autres espèces, pouvant anéantir une récolte.
On le retrouve en effet le plus souvent sur le pommier, mais également dans le poirier, le noyer, le châtaignier ou encore les prunier.
Carpocapse, le ver des fruits
Quand et comment faut-il lutter contre cet ennemi des pommiers et des poiriers ?
Eliminer le carpocapse, le ver des fruits ?
La lutte n’est pas très aisée, car la période durant laquelle cette chenille se trouve à l’extérieur du fruit est relativement courte et donc difficilement visible.
Il paraît opportun de laisser quelques fruits abîmés sur l’arbre et ainsi de contrôler le développement du nuisible sans chercher nécessairement à l’éliminer totalement.
Cela paraît en effet presque impossible pour les raisons évoquées ci-dessus.
A noter que la carpocapse touche principalement le pommier et le poirier.
Traitement contre le ver des fruits
On peut venir à bout du ver des fruits, la carpocapse, de plusieurs manières. La lutte mécanique et préventive à base de piège est souvent le moyen le plus utilisé par les producteurs de fruits bio qui refusent les traitement chimiques et systémiques.
Insecticides contre le carpocapse :
On peut aussi procéder à la pulvérisation d’insecticides comme la Carpovirusine (préparation à base de virus du Carpocapse), ce qui permet d’assurer une bonne protection des arbres fruitiers.
Bandes de glu :
Il est recommandé, en préventif, d’installer des bandes de glu vendues dans toutes les jardineries afin d’éviter que les larves ne puissent prendre possession du tronc de l’arbre.
Ces bandes s’installent dès la fin du printemps et au tout début de l’été et doivent être maintenus jusqu’à la récolte des fruits.
Pièges à phéromones :
Ces pièges vont limiter la prolifération du carpocapse en limitant peur procréation.
A noter que les professionnels en culture biologique utilisent aussi la confusion sexuelle. C’est une technique qui vise à reproduire le parfum hormonal des femelles en utilisant des phéromones synthétique. Il devient difficile pour les mâles de trouver les femelles ce qui limite considérablement le nombre de pontes.
- Ramassez les fruits qui tombent avant leur maturité car ils ont souvent été touchés par le carpocapse.
- A lire aussi : Pièges à phéromones : leur utilité au verger
Prédateurs du carpocapse :
Il existe aussi des kit de pièges à carpocapse vendus en jardinerie qui sont très efficaces et qui peuvent être utilisées plusieurs années de suite.
Conseil malin à propos du ver des fruits
La pulvérisation d’eau légèrement sucrée (1 à 10 g/100 litres d’eau) a un rôle protecteur contre le carpocapse. Cela réduirait les dégâts liés à ce ver de l’ordre de 40% !
Les autres maladies des fruitiers :
- La mouche des fruits : Les fruits brunissent puis flétrissent.
- La rouille : Pustules marron brun ou orangé sur la face intérieure et tâche jaune sur la face extérieure.
- Le chancre du collet : Aspect décharné du tronc qui brunit.
- L’oïdium : Feutrage blanc sur les branches puis sur les feuilles.
- La tavelure : Tâches marron sur les feuilles puis sur les fruits
©ssb111
Mes pommes de terre sont noir à l’intérieure.
Qu’ elle maladie?
quel traitement ?
Merci
quel légume associer a mes carrotes a par des radis ou des navets
le poireau car la carotte éloigne la teigne du poireau et le poireau éloigne un insecte mais je ne sais plus lequel sur la carotte.
le clic pour le ver de la framboise fait arriver sur le carpocapse.
Le ver de la framboise, il me semble n’est de la même famille, il ressemble plus a un coléoptère.
Le procédé décrit est basé sur la constatation de nymphoses effectuées par les carpos dans les cageots en bois, ou les paniers en osier, dans lesquels je stockais les pommes après récolte.
En complément des bandes cartonnées sur les troncs, disposer à une 30aine de cm du pied des arbres un cageot de bois, contenant plusieurs couches d’écorces épaisses (comme celle du pin maritime) en les disposant de façon que les surfaces de contact entre 2 écorces soient importantes.
La quantité de carpos ainsi piégés est bien supérieure à celle contenue dans les bandes. Les carpos soit se réfugient entre 2 écorces, en surface, soit creusent un trou dans l’écorce épaisse (ce qui les rend moins facilement détectables).
Contrôler régulièrement les cageots, en écrasant les nymphes et en creusant les trous suspects des écorces.
Les écorces peuvent alors être réutilisées plusieurs fois, mais il est possible de ne pas parvenir à détecter certains individus s’étant réfugiés au coeur des écorces.
Renouveler le dispositif à chaque génération (jusqu’en fin de récolte des fruits), puis l’éliminer.
En 2016, je teste un ou plusieurs cageots par arbre, une ou plusieurs épaisseurs d’écorces par cageots, ainsi que l’utilisation de cageots perforés en plastique (plus durables dans le temps que les cageots de bois).
Mon olivier a perdu toutes ses feuilles,je l’ai dépoté et mis dans un pot en terre cuite plus grand et replanté dans du terreau en défaisant grossièrement les racines.Au bout de 3 semaines mon olivier qui n’avait plus une feuille il sait embelli à nouveau avec de belles et grosses feuilles en revanche j’ai beaucoup de petits moucherons que dois je faire pour les supprimer.J’ai aussi autre un petit souci ces certaines nouvelles feuilles se brunissent. Merci de m’apporter une solution.Cordialement
Pas très « malin » d’utiliser des pièges à phéromone. En effet ces pièges ne vont qu’attirer tous les papillons du quartier en quête de gonzesses.Vous constaterez que votre piège est couvert et que vous devrez renouveler sans cesse l’appât. Pendant ce temps, votre voisin aura sûrement de beaux fruits car ils ne seront pas venus chez lui.Le truc de l’arboriculteur : Il y a un moyen vraiment écologique et préventif, bien plus efficace qui consiste à enrouler du carton ondulé autour du tronc de vos fruitiers.
Les chenilles, après avoir pondu dans vos fruits vont redescendre le long de l’arbre pour se réfugier dans le sol pour y passer l’hiver pour mieux ressurgir l’année suivante. C’est à ce moment que la capture se fait, grâce aux alvéoles du carton. Au mois de novembre il suffit d’ôter les bandes carton et les brûler avec votre butin.
Je découvre votre site qui m’apporte enfin de nombreuses réponses sur mon pommier dont les fruits pourtant magnifiques étaient rongés par des vers. Je vais donc enfin pouvoir les soigner.
Une autre question : comment tailler un pommier qui me donne des centaines de pommes à la taille incroyable sans risquer d’abimer l’arbre ?
A quelle période dois je le tailler et comment faut-il tailler ses branches ?
Merci d’avance de votre réponse.
Marie-Ange
Bonjour,
depuis le début des fruits (poires)la peau est cannelée (petits cannaux marrons) alors que l’intérieur des fruits est sain.
Les fruits grossissent, les canaux aussi. C’était déjà ainsi l’année dernière mais les fruits étaient tombés. Connaissez-vous cette maladie et combien puis-je la traiter? C’est la 2ème saison aprés sa plantation.
Merci beaucoup!
Geneviève
bonjour,mon noyer cette annee perds une grande partie de ses fruits,ils sonts pourris de l’interieur ceux qui restent accroches dans l’arbre ont un aspect normal l’an dernier la recolte a ete tres bonne ‘merci de me donner un tuyau pour traiter s’il est encore temps
Mon noyer est-il attaqué par le carpocapse ?
Les feuilles et les fruits noircissent, les noix sont vereuses.
J’ai traité l’année dernière avec de la bouillie bordelaise. Résultat : NEANT !
J’habite la région parisienne (Sartrouville) et j’ai remarqué que beaucoup de noyers à proximité étaient comme le mien.
Merci pour votre conseil de traitement.
Très bonnes explications et soucis de clarté pour les lecteurs intéresssés par votre site.
Encore Merci