Le Philodendron est une plante tropicale très appréciée pour son feuillage ornemental, sa facilité d’entretien et sa capacité à s’adapter à différents environnements intérieurs. Selon les espèces, il peut être grimpant, retombant ou arbustif, ce qui le rend très polyvalent pour décorer une pièce.Originaire d’Amérique centrale et du Sud, il appartient à la famille des Araceae, comme le monstera ou l’anthurium. Il existe plus de 400 espèces botaniques et une multitude de cultivars, offrant des formes, tailles et teintes de feuilles très variées.
En résumé, ce qu’il faut savoir :
La plantation ou le rempotage du philodendron sont des étapes importantes car ce sont elles qui conditionnent la bonne reprise et la croissance de la plante au fil des mois et des saisons. Un bon substrat, un pot adapté et un emplacement bien choisi font toute la différence sur la vigueur et la densité du feuillage.
Il convient de planter le philodendron dans un terreau rempotage ou encore mieux, spécial plantes d’intérieur.

Lors de chaque rempotage, choisissez un pot seulement 2 à 3 cm plus large que le précédent : un contenant trop grand retient trop d’humidité et augmente le risque de pourriture des racines. Profitez-en pour renouveler une bonne partie du substrat et vérifier l’état des racines.
La culture du philodendron en extérieur n’est possible que sous certaines conditions climatiques. Le philodendron a en effet besoin d’une température de 15° minimum.

Si tel n’est pas le cas dans votre région, préférez une culture du philodendron en pot et en intérieur que vous pourrez sortir à l’extérieur de fin mai à fin septembre.
Si vous habitez une région au climat tropicale, le philodendron se plaira dans votre jardin.
À l’extérieur, surveillez bien le vent et le soleil direct : un feuillage brûlé ou déshydraté mettra plusieurs semaines à se remettre. Rentrez toujours la plante dès que les températures nocturnes descendent sous 12–13 °C.
Le philodendron a des besoins en eau réguliers durant toute la période végétative, de mai à octobre.
Plus on se rapproche de l’hiver et plus il faut espacer les arrosages, jusqu’à les réduire au minimum de décembre à février.
Il est bon que votre philodendron soit posée sur une assiette creuse munie d’un lit de graviers ou de billes d’argile que vous maintiendrez toujours dans un peu d’eau.
L’évaporation permet alors aux racines aériennes d’absorber l’humidité liée à l’évaporation.
Utilisez de préférence une eau à température ambiante, peu calcaire. Un arrosage trop froid peut provoquer un stress, un arrosage trop fréquent entraîne un jaunissement du feuillage. En été, vous pouvez compléter par une légère brumisation du feuillage pour recréer une atmosphère humide, surtout dans les intérieurs secs.
La plante que l’on rencontre habituellement sous le nom de « philodendron » ou « philodendron monstera » appartient en fait à l’espèce Monstera deliciosa.

Le philodendron est très facile à cultiver. Il réclame très peu d’entretien et résiste assez bien aux différentes maladies.
Si un apport d’engrais organique peut redonner du tonus à la plante, il n’est pas pour autant indispensable.
Cet arbuste se cultive très bien à l’intérieur tout au long de l’année et pourra être sorti de mai à septembre.
Une température de 18 à 25° est recommandée pour une bonne croissance.
Pensez à tourner régulièrement le pot d’un quart de tour pour éviter que la plante ne se penche vers la fenêtre. Nettoyez les feuilles avec un chiffon doux et humide pour enlever la poussière et favoriser la photosynthèse. Évitez les produits « lustrants » qui encrassent les stomates.
Relativement résistant aux maladies, le philodendron est, en revanche, sensible aux parasites courants des plantes d’intérieur.
Le philodendron est généralement robuste, mais peut être touché par :
Maladies
Parasites
Prévention naturelle
En cas d’attaque persistante, isolez la plante des autres plantes d’intérieur le temps du traitement. La plupart des problèmes se résolvent en corrigeant l’arrosage, l’hygrométrie et la luminosité.
Le philodendron se multiplie très facilement par bouturage de tiges, ce qui permet de rajeunir une plante devenue trop longue ou dégarnie :
Il est aussi possible de marcotter les tiges grimpantes en les couchant sur un autre pot de terreau humide : une fois bien enracinées, on coupe entre la plante mère et le nouveau plant.
Le philodendron est-il toxique ?
Oui. Comme beaucoup d’aracées, il est toxique en cas d’ingestion, notamment pour les enfants et les animaux domestiques.
Peut-on le cultiver en extérieur ?
Uniquement dans les régions tropicales ou subtropicales, ou l’été à l’extérieur à condition de le rentrer avant les premiers froids.
Pourquoi mon philodendron perd ses feuilles ?
Cela peut venir d’un manque de lumière, d’un excès d’eau, ou d’un coup de froid.
Faut-il le tailler ?
Pas nécessairement, mais vous pouvez pincer les extrémités pour stimuler le développement latéral.
Mon philodendron devient très long et nu à la base, que faire ?
Vous pouvez le rabattre modérément et profiter de cette taille pour faire des boutures. Pensez aussi à lui offrir un tuteur mousse ou un support pour grimper : il produira alors des feuilles plus grandes et plus belles.
Quelle est la meilleure exposition en appartement ?
Une pièce claire, avec une lumière tamisée, à 1 ou 2 m d’une fenêtre. Évitez les fenêtres plein sud sans voilage et les courants d’air froid près des portes d’entrée.
Selon l’espace disponible et le style de décoration souhaité, vous pouvez choisir parmi de nombreuses formes : grimpantes, retombantes ou à port plus compact.
Philodendron hederaceum (ou scandens)
Philodendron ‘Brasil’
Philodendron selloum (ou bipinnatifidum)
Philodendron xanadu
Philodendron ‘Pink Princess’
Philodendron ‘Birkin’
La sève du philodendron peut provoquer des irritations, il est donc préférable de le manipuler avec des gants. Placez-le hors de portée des jeunes enfants et des animaux, surtout si ceux-ci ont tendance à grignoter les feuilles des plantes.
©Myimagine