« Réconfortant et parfumé, ce navarin d’agneau à la châtaigne et au potiron marie saveurs automnales et notes gourmandes pour un plat mijoté généreux. »
🍂 Le saviez-vous ?
Le navarin est un ragoût traditionnel d’agneau, son nom viendrait soit du navet qui l’accompagnait à l’origine, soit d’une bataille navale historique (Navarin, 1827). Ici revisité avec potiron et châtaignes, il devient un plat aux accents forestiers et automnaux.
Pour 4 personnes :
250 g de châtaigne
1,2 kg d’épaule d’agneau désossée
1 oignon
5 gousses d’ail
1 branche de thym, 1 feuille de laurier
25 cl de vin de noix
1 c. à soupe de farine
2 c. à soupe d’huile de tournesol
300 g de potiron
1 c. à soupe d’huile de noix
Sel et poivre du moulin.
La recette
Couper l’épaule d’agneau en gros cubes. Les colorer avec de l’huile d’olive quelques minutes à feu vif dans une cocotte en fonte. Saler et poivrer.
Ajouter les gousses d’ail en chemise écrasées, l’oignon haché, le thym et le laurier.
Laisser revenir quelques minutes puis déglacer avec le vin de noix.
Après réduction du liquide, incorporer la farine et mélanger.
Verser 25 cl d’eau chaude et laisser mijoter à feu doux durant 1h15.
Eplucher et couper le potiron en cubes.
Déposer les cubes de potiron et les châtaignes dans la cocotte et laisser cuire encore 15 minutes.
Hors du feu, ajouter l’huile de noix et mélanger.
Servir dans la cocotte de cuisson.
❓ FAQ – questions fréquentes
Peut-on remplacer l’épaule d’agneau ?
Oui, le collier ou le gigot d’agneau désossé conviennent également pour ce plat mijoté.
Comment réussir une viande d’agneau fondante ?
Laissez mijoter à feu doux pendant au moins 1h30 à 2h pour attendrir la viande et développer les saveurs.
Peut-on préparer le navarin à l’avance ?
Oui, comme beaucoup de plats mijotés, il est encore meilleur réchauffé le lendemain.
Avec quoi accompagner ce plat ?
Un vin rouge corsé ou un vin de noix s’accordera parfaitement. En garniture, du riz ou une purée de légumes racines compléteront ce plat.
A propos de la chataîgne
Elle est issue de l’arbre nourricier de la Préhistoire. De la même famille que le chêne, le châtaignier prospère durant l’ère tertiaire. Depuis des milliers d’années, les hommes récoltent ses fruits. Ils utilisent son bois pour construire et meubler leurs maisons. On le considérait alors comme l’arbre nourricier par excellence.
Sa culture permet, depuis 3 000 ans, aux populations des régions montagneuses de survivre en l’absence de cultures céréalières. Dans les Cévennes, en Auvergne et plus particulièrement en Corse, la châtaigne est « la viande du pauvre ».
De nos jours, 700 variétés ont été recensées par l’Inra (Institut national de la recherche agronomique).
Ne pas confondre avec son cousin, le marron
A priori, difficile de faire la différence entre un marron issue du marronnier et une châtaigne du châtaignier. Pourtant, leur forme donne toutes les indications. Á l’ouverture de la bogue, la châtaigne se fragmente alors que le marron demeure entier.
Attention : le marron d’Inde, issu de la seule essence existant en France, n’est pas comestible. Quant à la châtaigne, on la choisit bien brillante et sans trou.
On la déguste poêlée, bouillie, en potage, en purée…
Écrit par Jardiner Malin | La rédaction vous propose des conseils d'experts, une approche respectueuse de la nature, de beaux jardins et un potager fait de bons petits légumes cultivés au fil des saisons.