En salade, en verrine, en gaspacho… Le concombre c’est le légume fraicheur de l’été ! Pour en profiter au maximum, découvrez tous nos conseils pour récolter le concombre comme il se doit !

Les semis réalisés sous abri en mars-avril, auront leurs fruits à maturité entre juin et août. En revanche, les semis en pleine terre à la mi-mai, donneront des fruits mûrs à partir de mi-septembre.
Le concombre est un légume plutôt frileux qui n’apprécie guère les températures en-dessous de 10°C. Ainsi, il est possible de récolter les concombres jusqu’en octobre, avant les premières gelées. À partir de septembre, si le temps est frais, n’hésitez pas à couvrir votre plant la nuit avec un voile d’hivernage. Ainsi, vous pourrez terminer la récolte jusqu’au gelées. Pour être sûr d’avoir un maximum de rendement, mieux vaut réaliser le semis sous abris pour récolter au plus tôt les fruits.
À lire → Le kiwano : un concombre qui a du piquant

Aussi, comme pour la courgette, si vous laissez trop se développer les concombres, ils vont se gorger de graines et perdre de leurs qualités gustatives.

Le plus souvent, il est consommé cru, mais sachez que vous pouvez aussi le cuire ou en faire des soupes froides.

De manière générale, on évite l’apparition des maladies en espaçant correctement les plants, en évitant d’arroser le feuillage et en utilisant des purins de plantes pour renforcer les végétaux.
Les feuilles se couvrent de boursouflures et les fruits ont des taches de forme circulaire. Retirez toutes les parties atteintes et brûlez-les. Pour l’anthracnose, mieux vaut prévenir que guérir avec du purin de prêle et de la bouillie bordelaise.
Maladie cryptogamique bien connue du potager, elle cause des taches farineuses sur les feuilles. On lutte contre avec du purin de prêle et/ou de la bouillie bordelaise.
Les feuilles se couvrent d’abord de taches brunes et humides, avant d’être touchées par une moisissure grise d’où vient le nom de la maladie. Encore une fois, retirez les parties atteintes et brûlez-les. Le purin de prêle et la bouillie bordelaise sont une nouvelle fois à conseiller, pour cette maladie issue d’un champignon.
©Raikhel,