Guzmania : une plante spectaculaire et colorée à cultiver en intérieur

Le guzmania est une plante d’intérieur spectaculaire, appréciée pour son feuillage en rosette et ses bractées colorées qui forment une inflorescence éclatante. Originaire d’Amérique centrale et des Antilles, cette broméliacée apporte instantanément une touche tropicale au salon ou à la pièce de vie. Relativement facile à cultiver, elle demande surtout un bon terreau, une lumière douce et une atmosphère un peu humide.

On la choisit autant pour sa silhouette graphique que pour sa « fleur », en réalité composée de bractées colorées (rouges, orange, jaunes, parfois roses) qui persistent plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Après la floraison, la plante mère s’épuise mais de nouveaux rejets apparaissent et prennent le relais.

En résumé, ce qu’il faut savoir

• Nom : Guzmania
• Famille : Broméliacées
• Type : Plante d’intérieur
• Hauteur : 30 à 40 cm en intérieur
• Exposition : Lumineuse mais sans soleil direct
• Feuillage : Persistant
• Floraison : Fin de l’hiver ou en été (selon la période d’achat et les conditions de culture)

Plantation et rempotage

Le guzmania a besoin d’un sol suffisamment riche et bien drainé pour se développer. Dans son milieu d’origine, il pousse souvent en épiphyte, accroché à des troncs d’arbres. En pot, cela se traduit par un besoin de substrat léger et aéré, qui ne retienne pas trop l’eau.

Un terreau spécial broméliacées ou un mélange pour orchidées et plantes d’intérieur est une très bonne base pour réussir sa culture.

• Le guzmania développe très peu de racines : un pot de petit diamètre (environ 10 cm) lui suffit.
• Le rempotage n’est pas fréquent : on rempote surtout lorsqu’on souhaite séparer les rejets du pied mère.
• Choisissez toujours un pot percé, avec une couche drainante (billes d’argile, graviers) au fond.

Guzmania en pot : bien l’installer

Si vous souhaitez rempoter votre guzmania ou séparer les rejets, procédez de préférence au printemps, lorsque la plante est en phase de croissance. Travaillez avec délicatesse, car ses racines sont fines et peu nombreuses.

 

• Les racines du guzmania redoutent les excès d’eau : veillez toujours au bon drainage.
• Assurez-vous que le pot est bien percé au fond.
• Améliorez le drainage en disposant au fond du pot un lit de graviers ou de billes d’argile.
• Utilisez un terreau de qualité, idéalement spécial broméliacées ou un mélange léger et aéré.
• En intérieur, le terreau est la principale source d’éléments nutritifs pour la plante : un substrat pauvre ou trop vieux nuit à la floraison.
• Une humidité faible mais constante est recommandée, en brumisant le feuillage régulièrement.

Astuce : Posez le pot sur un lit de graviers, de cailloux ou de billes d’argile constamment humides. L’évaporation de cette eau crée autour de la plante une atmosphère plus humide, proche de son milieu naturel.

Exposition du guzmania

Comme beaucoup de plantes tropicales, le guzmania apprécie une lumière douce, filtrée, et des températures stables. Il n’aime ni les rayons directs du soleil ni les grands écarts de température.

 

Le guzmania a besoin d’une température comprise entre 18 et 24 °C, qui ne doit jamais descendre sous les 13 °C. La température d’une maison ou d’un appartement est donc idéale pour sa culture.

• Installez-le dans une pièce lumineuse, mais à l’abri du soleil direct qui pourrait brûler le feuillage.
• Il lui faut une bonne lumière, mais sans rayons directs sur la plante.
• Évitez absolument la proximité d’une source de chaleur comme un radiateur : le guzmania, originaire des forêts tropicales, a besoin d’humidité.
• Une exposition est ou ouest est souvent idéale, ou à quelques mètres d’une fenêtre exposée sud.

Arrosage et engrais

Le guzmania n’a pas besoin de grandes quantités d’eau, mais il apprécie une certaine régularité. Le terreau ne doit jamais rester détrempé. La rosette centrale joue également un rôle important dans sa façon de s’hydrater.

Au printemps et en été :

En période de croissance et de floraison, le guzmania doit rester dans un substrat légèrement humide et bénéficier d’un apport régulier de nutriments pour maintenir ses bractées colorées.

• Maintenez le terreau légèrement humide, sans excès d’eau dans le pot.
• Veillez à ce que l’écoulement de l’eau se fasse correctement et videz la soucoupe après arrosage.
• Apportez de l’engrais liquide pour plantes vertes environ une fois par mois pour prolonger la floraison.
• Arrosez par-dessus, avec une eau à température ambiante, de préférence peu calcaire.
• Laissez un peu d’eau dans l’« entonnoir » formé par les feuilles (la rosette centrale) : quelques gouttes par jour suffisent.
• Videz cette réserve lorsque la température descend sous les 18 °C pour éviter les risques de pourriture.

Pour conserver une bonne humidité, il est recommandé de poser le pot sur un lit de billes d’argile contenant un fond d’eau, sans que les racines ne baignent directement dans l’eau.

Par des brumisations régulières et un pot posé sur des billes d’argile humides, vous recréez les conditions d’humidité de son milieu naturel tropical.

À l’automne et en hiver :

Lorsque les températures baissent et que la croissance ralentit, les besoins en eau diminuent eux aussi. Un excès d’humidité à cette période favorise l’apparition de maladies cryptogamiques.

• Réduisez l’arrosage de manière à attendre que le sol soit bien sec en surface entre deux apports.
• Stoppez tout apport d’engrais jusqu’au retour du printemps.
• Continuez les brumisations si l’air est très sec, mais évitez de remplir la rosette d’eau froide.

Maladies et parasites

Le guzmania est plutôt robuste, mais il peut être touché par quelques parasites classiques des plantes d’intérieur ou par des maladies liées à un excès d’humidité. Une bonne observation permet de réagir rapidement.

• Si les feuilles pâlissent, c’est souvent le signe d’un manque d’engrais ou d’une lumière insuffisante.
• Si les feuilles inférieures brunissent ou jaunissent fortement, il s’agit souvent d’un excès d’arrosage ou d’un substrat constamment détrempé.
• Des taches blanches farineuses évoquent plutôt une attaque de cochenilles.

Parasites fréquents :

On retrouve principalement les mêmes ravageurs que sur d’autres plantes d’intérieur : araignées rouges, cochenilles, pucerons, mais aussi l’oïdium.

En cas d’attaque parasitaire, isolez la plante, nettoyez le feuillage avec un chiffon légèrement savonneux (savon noir) et renouvelez l’opération si nécessaire.

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