Marronnier d’Inde : bienfaits, vertus

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Egalement appelé marronnier commun, châtaignier de cheval ou encore marronnier blanc, le marronnier d’Inde est un arbre originaire d’Asie occidentale

et des Balkans, qui pousse sur tous types de sol.

Importé en Europe, on rencontre généralement cette plante au bord des routes, dans les parcs, les allées ou même les jardins.

Cet arbre qui ressemble particulièrement au châtaignier, produit un fruit sec qui ouverture spontanément ses organes afin de libérer ses graines volumineuses. Les phytothérapeutes recommandent le marronnier d’Inde pour ses effets bénéfiques pour la santé.

Mais, quelles sont ses propriétés thérapeutiques ? Quels sont les modes ou méthodes d’usages préconisés pour en tirer le meilleur profit thérapeutique ?

Marronnier d’Inde : pour la petite histoire

De tradition séculaire, les fleurs, l’écorce, les graines et les feuilles du marronnier d’Inde ont servi à des fins thérapeutiques.

En 1576, Charles de l’Écluse (botaniste français) avait rapporté quelques graines de marronnier commun de Constantinople. Au cours des 2 siècles suivant cette découverte, l’arbre s’est répandu sur tout le continent européen, où sa valeur ornementale et ses propriétés médicinales étaient particulièrement exploitées.

Au 18e siècle en France, les spécialistes se sont particulièrement penchés sur ses vertus pour traiter divers maux. Lesquels ? Tour d’horizon …

Marronnier d’Inde : vertus et bienfaits pour la santé

Marronnier d inde bienfaits feuille marronBien connues, les propriétés du marronnier d’Inde sont multiples.

On retiendra entre autre que cet arbre est un tonique veineux ayant des effets anti-inflammatoire, décongestionnant et même antihémorragique.

Depuis des siècles, des préparations (extraits) des graines entières, de l’écorce et parfois des feuilles du châtaignier de cheval ont été utilisées pour soigner les maladies liées à une insuffisance ou mauvaise circulation veineuse à savoir : les crampes (surtout celles nocturnes), les varices, l’enflure et la lourdeur des jambes, les hémorroïdes, les petits hématomes, les cernes, la couperose et même les oedèmes.

Dès le 18 siècle, ce sont les fruits du marronnier d’Inde qui ont servi à soigner l’épilepsie, les bronchites chroniques, les catarrhes de l’intestin, les migraines, les vertiges et même les saignements utérins.

Le marronnier a la réputation de faciliter la vasoconstriction, on préconise également le marronnier commun pour :

  • augmenter la résistance des vaisseaux sanguins en les rendant plus perméables.
  • favoriser une meilleure santé cardiovasculaire
  • réduire les troubles fonctionnels liés à la fragilité cutanée et capillaire et (ecchymoses, pétéchies …).
  • soulager les douleurs menstruelles.

En France, traditionnellement, on recommandait de porter sur soi du marronnier blanc pour prévenir les lombalgies, les rhumatismes et même l’accès de goutte.

Usages et posologies

Des extraits standardisés et des crèmes topiques à base de l’écorce, du fruit ou feuilles du marronnier d’Inde sont disponibles dans le commerce.

– En extrait standardisé, une dose de 600 mg par jour d’extrait de graine de marronnier d’Inde contenant 100 à 150 mg d’aescine est recommandée.

– En usage externe, le gel contenant 2% d’aescine est à appliquer selon la notice d’utilisation.
NB : le gel ne doit pas être appliqué sur des ulcères ou sur une peau présentant des lésions.

– en Teinture mère : 50 gouttes matin et soir, dans un peu d’eau.
– en Infusion : on utilise les feuilles et l’écorce.

Précautions : les dangers toxiques du marronnier d’Inde !

Bienfaits et vertu du Marronnier d inde
On confond souvent le marron avec la châtaigne que voici

L’esculine (substance active recherchée) est une toxine dangereuse et anticoagulante présente dans le marronnier d’Inde.

Raison pour laquelle, l’industrie pharmaceutique produit depuis les années 1960, des extraits normalisés en escine mais, dépourvus d’esculine.

L’extrait de graines de marronnier d’Inde est contre-indiqué aux femmes enceintes.

  • Dans tous les autres cas, n’hésitez pas à demander l’avis de votre médecin

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