Des salades pour chaque saison

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Au début ou en fin de repas, quelques feuilles de verdure apportent un gage de fraîcheur à vos menus.

Bonne nouvelle : on trouve, toute l’année, différentes variétés à maturité.

D’octobre à février : les chicorées

Dans la famille des chicorées, on trouve surtout des scaroles ou des frisées sur les étals. Leur goût amer peut rebuter. Elles sont pourtant une parfaite source de calcium et de potassium. Les feuilles rouges, vertes ou jaunes permettent de créer des assiettes colorées.

Pour un assaisonnement original, on leur associe une vinaigrette aux agrumes ou des épices, comme le curry ou le cumin. On conserve les feuilles entières lavées et essorées dans une boîte hermétique. A consommer rapidement.

De septembre à mai : le cresson

Deux variétés de cresson dominent le marché français. Le cresson alénois, et son goût poivré, se déguste en jeune pousse. Le cresson de fontaine, à la saveur presque piquante, s’apprécie à maturité.

Autrefois plante sauvage, le cresson est aujourd’hui cultivé dans le Nord de la France pour ses apports en fer et en vitamines.

Cru, le cresson s’accompagne le plus souvent de pommes ou de noix. On peut également le manger cuit, poêlé à l’huile de noisette avec du poisson ou en friture associé à un rôti.

On apprécie également la délicieuse soupe de cresson

De mai à septembre : la laitue

Originaire des montagnes du Kurdistan, la laitue est aujourd’hui le cinquième légume le plus consommé en France. Ses variétés se comptent par centaines.

La batavia, la romaine ou la feuille de chêne sont les plus connues.

Riche en fibres, vitamine C, minéraux et oligo-éléments, la laitue est également très peu calorique.

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Elle est l’ingrédient idéal pour une salade fraîcheur ou un sandwich. Cuite, sa texture fondante permet de relever un plat de légumes ou une soupe.

D’octobre à avril : la mâche

Salade d’hiver par excellence, la mâche regorge de bêta-carotène, de fibres et d’Oméga 3. Ronsard vantait déjà ses mérites à la Renaissance.

Les producteurs français, notamment en Loire-Atlantique, ont suivi ses conseils. Ils sont aujourd’hui les premiers pourvoyeurs européens de cette denrée.

Fragile, la mâche crue doit être assaisonnée à la dernière minute afin de conserver son croquant. De même, les longues cuissons dénaturent son goût. On les fait cuire au beurre ou dans une casserole d’eau sept minutes maximum.

Un parfait accompagnement pour un foie gras ou un magret de canard.

M.B.

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