Le Leucothoe est un petit arbuste doté d’un fort pouvoir décoratif, qu’il s’agisse de ses fleurs ou de ses feuilles.
Leucothoe en résumé :
Nom latin : Leucothoe spp.
Nom commun : Leucothoé
Famille : Éricacées
Type : Arbuste
Port : Arrondi
Largeur et hauteur : 0,80 à 1 m selon l’espèce
Exposition : Ombre ou mi-ombre
Sol : Humifère, acide, humide
Rusticité : Rustique (jusqu’à -15 °C)
Croissance : Lente – Feuillage : Persistant – Floraison : Printemps
Le genre botanique Leucothoe regroupe des arbustes au feuillage le plus souvent persistant, même s’il arrive que certaines espèces puissent être semi-persistantes ou caduques.
Entre son feuillage et ses fleurs, le leucothoé offre un double avantage décoratif. Les deux variétés les plus répandues sont : L. fontanesiana et L. Scarletta ‘Zeblid’.
Cette variété possède un feuillage persistant, porté par des branches arquées. Les feuilles vertes sont coriaces, brillantes, et ont une silhouette lancéolée. Les fleurs apparaissent en milieu de printemps, sous la forme de grappes courtes et pendantes. La floraison offre un aspect similaire à celui des bruyères, qui font partie de la même famille.
Ce leucothoé possède un port plus compact que la variété précédente. Son atout principal réside dans l’aspect changeant de son feuillage : rouge violacé à son stade juvénile, il devient progressivement vert foncé, pour ensuite arborer de magnifiques reflets bronze. Le rendu est particulièrement esthétique en hiver, lorsque les couleurs se font plus rares au jardin.
Pour s’épanouir correctement, le Leucothoe doit être installé à la mi-ombre, voire à l’ombre. En ce qui concerne le terrain, privilégiez un sol au pH acide, humifère et frais à humide.
La période de plantation idéale se situe en début automne, lorsque le temps redevient humide, mais que les températures restent encore correctes.
Grâce à ses dimensions compactes, un leucothoé peut être planté aussi bien en pleine terre qu’en pot.
Il s’agit peut-être du mode de plantation le plus simple : vous avez toute la liberté de choisir l’exposition la plus intéressante et, en utilisant de la terre de Bruyère, vous êtes sûr d’utiliser le bon substrat pour votre arbuste.
Choisissez un pot suffisamment volumineux et pourvu de trous de drainage. Déposez ensuite une couche de billes d’argile pour faciliter l’écoulement de l’eau et complétez le remplissage avec la terre de Bruyère. Il est possible de rajouter de la vermiculite (ou perlite) dans le substrat pour améliorer le drainage tout en retenant un peu d’humidité.
Conseil malin : Comme le Leucothoe apprécie d’avoir les pieds au frais, installez une épaisse couche d’écorces de pin après la plantation. Non seulement ce paillage naturel limitera l’évaporation de l’eau et l’apparition des mauvaises herbes, mais en plus, il améliorera le pH du sol et sa teneur en humus en se décomposant.
Sensible à la sécheresse, l’arbuste a besoin que l’on surveille son arrosage, notamment durant les premières années de croissance où sa sensibilité au manque d’eau est plus forte.
Concernant la taille, elle consiste surtout à raccourcir les rameaux en fin d’hiver, afin de conserver un port compact.
Pour les sujets en pot, prévoyez un rempotage tous les 4 à 5 ans. Entre-temps, effectuez un surfaçage en apportant un complément de terre de Bruyère.
Enfin, si vous avez utilisé du paillis pour protéger le sol, pensez à l’alimenter pour compenser sa décomposition.
Le moyen le plus rapide pour obtenir de nouveaux pieds de Leucothoe est de procéder à un bouturage semi-aoûté en fin d’été.
Non seulement le leucothoé est rustique, mais il est également résistant. Il est donc peu sensible aux maladies et aux insectes.
Le Leucothoe est un arbuste passe-partout : vous pouvez aussi bien l’installer en bac ou en pot pour agrémenter une terrasse ou un balcon, que le planter en pleine terre pour créer un massif arbustif dans votre jardin ou encore apporter un peu de volume à une rocaille.
Les conditions de culture du leucothoé en font un excellent compagnon pour les plantes de terre de Bruyère comme l’andromède du Japon, le Skimmia, l’azalée, le rhododendron, l’érable du Japon ou encore le camélia.
©nahhan