Sa saveur corsée en rebute certains. Pourtant le chou de Bruxelles est une excellente source de vitamine C et de fibres.
A lire aussi :
Comme son nom l’indique, le chou de Bruxelles est originaire du « plat pays ». Au 17e siècle, la capitale belge connaît une industrialisation galopante. Dans sa banlieue, les maraîchers de Saint Gilles peinent à trouver de la place pour leurs cultures.
Ils mettent alors au point une variété de chou pommé qui se niche sous l’aisselle des feuilles. Comme ses cousins, le chou-fleur ou le brocoli, le chou de Bruxelles est issu d’une espèce sauvage méditerranéenne. Sa culture verticale présente le gros avantage d’occuper une surface réduite.
Aujourd’hui, on produit des choux de Bruxelles en Bretagne, en Ile-de-France, dans les Hauts-de-France et en Pays de Loire.
On les récolte en automne ou au début de l’hiver. Sur les étals, on choisit des choux de même taille pour une cuisson uniforme.
Plus le chou est petit et jeune, plus sa saveur sera sucrée.
Composés à 90 % d’eau, ils sont des légumes fragiles. On les consomme le plus tôt possible avant qu’ils ne se dessèchent et ne flétrissent.
Ingrédients pour 4 personnes :
Éplucher les choux de Bruxelles avant de les cuire 20 minutes dans l’eau salée.
Les égoutter puis les passer sous l’eau froide. Laver et hacher l’estragon grossièrement.
Réserver deux cuillères à soupe d’estragon.
Mélanger le reste avec le haché de veau.
Saler et poivrer. Puis confectionner des boulettes de la taille d’une noix.
Dans une poêle, faire chauffer deux cuillères à soupe d’huile d’olive. Colorer les boulettes 3 à 4 minutes à feu vif. Mélanger les yaourts avec l’huile et l’estragon restants. Saler et poivrer.
Servir les boulettes de veau, nappées de sauce au yaourt et accompagnées de choux de Bruxelles.
M.B.
Crédits photos : ©Rudy and Peter Skitterians, Interbev